Depuis sa nomination en avril dernier, le Premier ministre Cheick Modibo DIARRA est au four et au moulin pour résoudre les problèmes au quotidien (le panier de la ménagère étant vide), et ensuite trouver des solutions à l’occupation du nord de notre pays. Si au plan national, il a rencontré les religieux, la société civile, les autorités politiques, par contre, il a beaucoup voyagé pour tâter le pouls des Maliens de l’Extérieur et chercher le soutien des pays de la CEDEAO Land. S’il a pris part le 29 juin dernier, à Yamoussoukro, à la 41ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), cela procède de cette situation.
L’Astrophysicien Cheick Modibo Diarra, reconverti en politique, et candidat aux élections avortées d’avril 2012, est à pied d’œuvre depuis quelques temps. Devenu Premier ministre presque à la surprise générale, l’enfant de Ségou séduit de plus en plus après un début chaotique dû au manque de coopération et de franche collaboration de la part de certains de ses partenaires stratégiques.
A son arrivée, il a travaillé avec les opérateurs économiques pour le maintien de l’économie nationale, en évitant la hausse des denrées de première nécessité et des produits stratégiques en renouvelant les stocks de sécurité. Au plan de l’école, la plupart des examens se sont tenues à la fin de l’année. Avec le carême, il a su éviter l’inflation des prix. Au contraire les marchés ont été approvisionnés. « Au niveau du trésor, des efforts remarquables ont été faits, des commerçants s’étonnent de la facilité dont ils sont payés contrairement au régime ATT où c’était la croix et la bannière », commentait un cadre de la BNDA convaincu que l’actuel gouvernement travaille et fait même mieux que le défunt attelage gouvernemental.
Au niveau international, on se rappelle que le Premier Ministre a informé les participants lors du sommet de Yamoussoukro le 29 juin 2012 sur les progrès réalisés au Mali au plan institutionnel, politique et sécuritaire. Il a fait état des défis à relever dans les efforts multiples destinés à recouvrer l’intégrité territoriale du pays et de l’appui attendu des partenaires du Mali dans ce domaine. Il a aussi eu des séances de travaux avec d’autres gouvernements et des échanges avec plusieurs hautes personnalités impliquées dans la recherche d’une solution aux difficultés actuelles que traverse notre pays.
Aujourd’hui, force est de constater que le gouvernement travaille d’arrache – pied à la reconquête des zones occupées dans le nord du pays pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat, la facilitation du retour des populations déplacées ainsi que les réfugiés et la sécurisation des lieux. C’est dans cette perspective que ledit gouvernement mobilise toutes les énergies nationales et les soutiens étrangers disponibles. Que d’espoir !
Il faut savoir que la reconquête des territoires occupés au Nord du Mali est une tâche régalienne de l’Etat, de ses démembrements que constituent ses forces de défense et de sécurité et de ses partenaires.
Aucun Malien ne sera en paix tant qu’un centimètre du territoire continuera d’être occupé. C’est la tâche prioritaire du gouvernement de relever le défi de la libération du Nord et il est déterminé à le faire par des voies politiques, diplomatiques et militaires.
Salif Diallo
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