Primature Cheick Modibo Diarra dans le collimateur !

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Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a eu du mal à contenir ses larmes à la tribune de l’ONU, le 26 septembre 2012.
REUTERS/

Le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra avait « déserté » Bamako, au moment où des informations circulaient avec insistance sur la détérioration de ses rapports avec l’ex junte militaire de Kati, qui est à la base de sa nomination àla Primature. Aprèsun séjour à l’étranger (Paris et N’Djamena), Cheick Modibo Diarra est de retour à Bamako, où il doit désormais faire face à plusieurs fronts.

En effet, en plus de ses rapports difficiles d’avec une grande partie de la classe politique, des associations qui le soutenaient dès sa nomination, semblent déçues pour diverses raisons.  Ces associations sont alors déterminées à avoir la peau de l’astrophysicien.

Au même moment, la question relative aux concertations nationales reste sans réponse à une semaine de la tenue de ces assises. A ce sujet, le Fdr (Front pour la démocratie etla République) et l’Adps (Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise) campent toujours sur leurs positions : le boycott des concertations. Ces deux regroupements dénoncent les conditions d’organisation de ces assises qui, selon eux, sont en voie d’être prises en otage par Cheick Modibo Diarra et son clan.

Qu’a fait le Premier ministre pour amener l’ensemble des acteurs autour de la table pour la réussite des concertations ?

Pas le moindre geste à l’adresse de ces regroupements, qui comptent dans le paysage politique malien. Or, en sa qualité de chef de gouvernement, il doit se placer au dessus de la mêlée et éviter de se comporter en chef de clan.

Avec les militaires, le Premier ministre semble avoir des soucis, et même beaucoup de soucis.

En effet, CMD qui, au départ, s’était mis aux ordres, ferait actuellement preuve « d’indiscipline ». Ce qui ne serait pas du goût de ceux-là qui ont fait de lui, Cheick Modibo, Roi.

Au fil des jours, les rapports ne cessent de se détériorer entre Kati etla Citéadministrative. Jusqu’où peut aller la cassure ?

Au même moment, le front social bouge. En l’espace d’une semaine, des signaux de contestation émanent de certaines couches socioprofessionnelles de la capitale. Conséquences : de graves incidents entre commerçants et forces de sécurité, le mercredi dernier, suivis de la grève des transporteurs.

Et, que dire du mouvement de grève illimitée au niveau de l’enseignement supérieur ?

Autant de situations conflictuelles qui interpellent le gouvernement.  Toutefois, préoccupé qu’il est de sauver sa propre tête et son fauteuil, Cheick Modibo Diarra aura du mal à concentrer ses énergies sur le traitement des affaires de la nation. Alors, constat : le Mali s’enfonce dans la crise. Et pour sortir de l’impasse ? C’est là la question.

C.H.S

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4 COMMENTAIRES

  1. Qu’est ce que cette interpretation de la situation monsieur le Journaliste.que dire de la médiocrité de cette armée qui ne peut faire peur qu’à des politiciens corrompus.Et ces miserables soldats se mettent à plats ventre defait tous les petits faits et fuient à la suite comme des gonzesses et persoone n’ose rien dire.Il doit y avoir une grande peur en vous aussi les journalistesc;c’est pour cela que vous n’avez jamais rien dit sur ces faiblards et qui ne comprennent rien à la bravoure.Je crains forts qu’ils ne fuient de nouveau:Pourquoi le peuple croit en ce qu’ils ont dit alors que tous sont des menteurs ici et s’ils ont réellement pris leur jambe aux coups.Quarrivera t-il cette fois ci telle est la question que me revient sans cesse.Prions qu’ils n’aillent pas se rendre en esclaves aux femmes des ennemis parce qu’ils se maraient bien avec les filles du quartier et qu’ils boivent de l’alcool et c’est là justement qu’ils ont perdu toute orientation vers l’honneur.

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