Primature : Qui après Mara ?

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Accumulation de la dette intérieure du Mali
Le premier ministre Moussa MARA

Qui peut répondre à cette énigme à la place du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta : Qui pourra remplacer Moussa Mara à la primature ? En réalité, la réponse donne de plus en plus du fil à retordre au chef de l’Etat, tant les critères éloignent les cadres du RPM et de la mouvance présidentielle.

 

 

La situation politique est grave. Les négociations d’Alger ont été suspendues parce que les parties ont du mal à accorder leur violon. Kidal s’éloigne jour après jour du giron de la République. Et le peuple est dans l’attente d’un nouveau chef de gouvernement, capable de redresser la barre et de sauver le navire. La pression politique et sociale monte. Et le nom de celui qui peut remplacer Moussa Mara reste une énigme.

 

 

A Bamako, le Premier ministre Moussa Mara est contesté. Les dinosaures du parti présidentiel ne rêvent que de son éviction. Partira, partira pas ? Son remplacement est sur toutes lèvres. Sauf que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, n’a pas beaucoup de marges de manœuvres pour choisir un nouveau premier ministre capable de relever les défis auxquels fait face la République. Quelques noms, et non des moindres, circulent au sein de son parti, le RPM, pour remplacer Mara. Mais ces candidats ne répondent, malheureusement pas, aux critères et autres exigences de la communauté internationale (notamment les bailleurs de fonds), et en particulier, du peuple malien. Bocari Tréta, Abdoulaye Idrissa Maïga, Boulkassoum Haïdara, Nancoma Keïta, Mahamane Baby sont entre autres les premier-ministrables du RPM cités çà et là. Au-delà de ces responsables, c’est pratiquement le désert de cadres autour d’IBK.

 

 

Le parti présidentiel ne regorge, visiblement, pas de compétences censées occuper la primature après la démission ou le limogeage de Moussa Mara. Avec une « petite » expérience de ministre et leur poids politique au sein du RPM, certains candidats du RPM au poste de Premier ministre, pensent que l’heure est venue pour eux de prendre la direction de la primature et même du parti. Car, il ne faut pas l’oublier, depuis l’élection d’IBK à la magistrature suprême, le RPM n’a toujours pas de président. C’est le cinquième vice-président du parti qui a été désigné pour présider la mouvance présidentielle. Une crise de leadership qui en dit long sur la guerre de positionnement en cours à l’intérieur du parti des tisserands.

 

 

Sortir des considérations partisanes …

A Koulouba, on aurait une toute autre lecture de ces agitations. Au-delà même d’IBK, beaucoup d’observateurs pensent que ces candidats à la primature du RPM ont leur propre agenda, d’où les querelles partisanes entre plusieurs tendances.

 

 

Aussi, le choix d’un autre premier ministre au sein de la mouvance présidentielle, a été plutôt écarté vu les critiques et les résultats engendrés par la désignation de Mara, président d’un minuscule parti de la mouvance et ancien candidat à la présidentielle.

 

 

Quant au président de la République, il aura du mal à trancher cette guéguerre entre ses partisans dont la plupart n’a pas l’étoffe d’un premier-ministrable. Même s’il lui reste (encore) d’autres cartes à jouer. De rumeurs persistantes évoquent le nom de l’actuel directeur de cabinet du président, Mohamed Alhousseini Touré, comme un éventuel remplaçant de Moussa Mara.

 

Mais pour sortir le Mali de ce bourbier économique et diplomatique et éviter un désastre qui profile à l’horizon, certaines chancelleries occidentales conseillent plutôt un Premier ministre capable de tenir tête au chef de l’Etat, un technocrate apolitique à l’image de Oumar Tatam Ly. Notre pays en dispose à gogo. Le président de la République doit simplement sortir des considérations partisanes et familiales en faisant appel à un nouveau Premier ministre. Qui va reprendre les promesses électorales du candidat IBK, donner un sens à la lutte contre la corruption, mieux organiser les pourparlers de paix, relancer la coopération avec la France (qui nous a aidés à libérer Tombouctou et Gao), et booster l’économie nationale. Trouver l’homme qui peut faire ce travail pour le Mali, revient à trouver le remplaçant de Mara. Qui a non seulement échoué et provoqué en même temps cette situation défavorable dans laquelle se trouve notre pays face aux groupes armés à Alger.

Idrissa Maïga

 

Commentaires via Facebook :

17 COMMENTAIRES

  1. S’il fait partir Mara ,il faut Sacko si IBK Tien à ce Pays.L’ère n’est pas à l’esprit partisane le PAYS va très très mal.

    • Quel Sacko? L’autre gros loser qui a fait 0% (résultat tronqué à l’unité) au dernier jeux concours? 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      L’un des problèmes du Mal c’est de fouler au pied la légitimé.
      Je dénie à Sacko le droit d’être un chef de grin sérieux 😛

  2. S’il fait partir Mara ,il faut Sacko si IBK Tien à ce Pays.L’ère n’est pas à l’esprit partisane le va très mal.

  3. Quand un médiocre, arrogant et borné comme Mara a pu être nommé, combien plus le peuvent les cadres RPM connus pour leur constance et leur amour du pays. Mara a été essayé, que de malheurs apportés à la nation. Mais sans dignité apparemment il se cramponnera jusqu’au bout, mais il finira bien par s’en aller! D’une façon ou d’une autre.

    • Je suis assez de ton avis frère mais avec les politicards, tout est possible car le mal est bon pour eux et le bon est mal.

  4. 5500 milliards et zéro Hôpital!

    La présidence de la république et le parti présidentiel RPM étaient en ébullition en début de cette semaine que paraît-il 5500 milliards de financements auraient été acquis par le régime IBK en Chine.

    “A fignè bôrami, fignè douma”?

    Forum économique mondial de Tianjin en Chine.

    Nous avons donc attendu, avec impatience, le conseil des ministres qui a juste suivi ce voyage présidentiel de Chine pour essayer de voir clair dans l’officialisation des financements qui auraient été acquis par IBK pour le Mali.

    Mais manque de chance le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi 16 septembre 2014, est resté muet comme une carpe sur “la moisson” chinoise du Mandé Massa.

    N’ayant donné aucun détail sur les délais de réalisation desdits investissements dont le financement auraient été acquis auprès des chinois, nous avons fait une analyse de la faisabilité et de l’opportunité de quelques projets égrainés par Koulouba, eu égards aux priorités qui devraient être celles du pays.

    Voici notre point de vue:

    I. Quid des chemins de fer Bamako-Conakry.

    1. D’abord le gros du financement 72,73% du montant total des 5500 milliards annoncés, concerne un projet de chemins de fer Bamako-Conakry de 900km.

    Ce projet implique donc un autre pays, la Guinée qui a d’ailleurs 86% du tronçon du projet sur son territoire, la distance entre Bamako et la frontière guinéenne n’étant que de 126 km sur les 900 km qui le séparent de Conakry.

    Le financement total de 4000 milliards annoncés ne pourrait donc concerner le Mali que pour 14% de son montant car on ne va pas s’endetter auprès de la Chine pour investir sur le territoire de la Guinée Conakry.

    Et s’agissant d’un projet commun aux deux pays, c’est à la Guinée de s’endetter pour les investissements sur son sol et non le Mali.

    Donc sur les 4000 milliards annoncés avec tambours et balafons, c’est au plus 560 milliards qui doit concerner un financement acquis par le Mali.

    Alors pourquoi un communiqué de Koulouba annonce-t-il, avec Vuvuzela, et en grande pompe qu’IBK a ramené 4000 milliards au Mali sur le projet des chemins de fer Bamako Conakry?

    Qui veut tromper les maliens?

    2. La réalisation d’un tel projet prendra minimum 10 ans et il faut au préalable lancer un appel d’offres international commun Mali-Guinée pour octroyer le marché à une ou plusieurs entreprises ayant une expérience avérée dans la construction des chemins de fer.

    Il faut des phases d’identification, d’études et de prospective, d’éventuelles expropriations de terres sur l’emprise du projet, avant les travaux proprement dits de poses des rails, de constructions des gares et autres ateliers.

    Ce processus de passation des marchés peut aussi durer des mois entre le lancement des annonces, les sélections des entreprises et l’octroi des marchés.

    Donc la réalisation de ce projet est tout sauf immédiat et ne résout en rien dans les 5 ans à venir la préoccupations quotidiennes des maliens.

    3. Il ne suffit pas de construire un chemin de fer pour qu’il soit exploitable par les usagers comme une route et des véhicules privés.

    Il faut une compagnie ferroviaire, des gares équipées et opérationnelles, des entrepôts, des ateliers d’entretiens, des locomotives, des voitures et un personnel bien formé.

    Cela est-il inclu dans le présent projet ou fera t-il l’objet d’un autre projet parallèle?

    Le mystère est total sur ce point et l’improvisation et l’amateurisme qui semble être de mise n’augure rien de bon.

    II. Quid de l’aménagement des berges du fleuve Niger à Bamako:

    100 milliards de FCFA sont annoncés sans autres précisions: quelle berge et sur quelle rive?

    S’agit-il d’un projet de Sébenicoro à Sotuba?

    Ou s’agit-il d’un projet de Kalabancoro à Missabougou?

    S’agit-il de construire des routes sur les quais avec ponts et tunnels ou serait-il limité à l’aménagement des berges avec espaces verts?

    La aussi le mystère est total.

    Un endettement public de 100 milliards est annoncé avec Vuvuzela sans que nous sachions s’il va rapporte quelque chose de productif pour le Mali.

    III. Quid de deux ponts à 120 milliards à Ségou et à Bamako.

    Je rappelle à tous que les ponts Fhad et de Sotuba, respectivement 2ème pont et 3ème pont de Bamako étaient des dons et n’ont coûté que zéro francs pour le contribuable malien.

    Chers ségoviens avez-vous besoin d’un bon hôpital et des usines pour l’emploi de vos enfants ou avez-vous besoin d’un pont en béton pour seulement traverser le fleuve et revenir à la maison sans changer rien de votre condition de vie?

    Pourquoi accepteriez-vous que le Mali soit endetté de 60 milliards en votre nom si cela ne change presque rien dans votre quotidien?

    Parceque sans emploi et sans santé je vois mal comment un pont peut-il vous aider à réduire la pauvreté chez vous?

    Vous avez déjà un pont à Markala ou Sansanding si vous voulez et il est à 35km de la ville de Ségou.

    Exigez des usines, des écoles et des hôpitaux, ils vous apporteront plus de confort dans votre quotidien.

    III. Le risque d’un endettement excessif pour des projets inutiles.

    Il est clair quand on s’endette, il faut qu’on se prépare à rembourser.

    Mais s’endetter pour investir dans des projets qui rapportent peu ou pas du tout expose le pays à un grave risque de défaut de paiement.

    Car si la rentabilité des projets financés avec l’endettement n’est pas suffisante, la richesse créée devant faire face aux services de la dette (paiements des intérêts et du principal de la dette) ne serait pas non plus suffisante pour désintéresser nos créanciers.

    Cette situation risque de faire entrer le pays dans le cercle vicieux de la dette.

    C’est à dire s’endetter pour payer les dettes antérieures.

    Ce cercle vicieux de l’endettement accroîtra la dépendance financière du pays et le fragilisera pour tout progrès économique et social.

    Mais à voir que Koulouba annoncer tout seul, 5500 milliards de potentiel endettement du pays et que le conseil des ministres n’en discute même pas pour une étude sérieuse de rentabilité des projets à financer, est révélateur du risque d’un danger de l’engrenage de la dette chez nous.

    Saludo!

  5. Tu aurais faire mieux dans une petite boutique de détaillant que de nous écrire des balivernes.

  6. Idrissa Maiga vous avez loupez un épisode où quoi? il n’ a pas démissionné. Rien que pour te dire que ton article n’a pas sa place . Seule le président pourra décidé de cela .

  7. Je peux mais à condition: Pas de manipulation venant d’Alpha, Gama, Beta, et Delta. Et on me laisse faire l’affaire du peuple.Lol………..

  8. vous demadez qui apès MARA? je dirais personne!!!!! car il n’ya pas mieux que lui.Foutez lui la paix.

  9. très très très mauvaise analyse. A priori, nous voyons votre partialité, ce qui n’augure rien de bon. Merci d’améliorer le contenu de tes analyse afin de mieux faire la part des choses. On veut réellement vous faire mais ne faudrait – il qu’on soit bien servi ?

    • Mon cher son analyse est pertinente sinon prouve nous le contraire et on te croira, Merci de nous éclairer.

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