Primaires à l’ADEMA : Et le cas Sékou ?

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On a l’impression que les gens ne s’en rendent pas compte, de toutes les candidatures déclarées aux primaires de l’ADEMA, celle de Sékou Diakaité est la plus farfelue. Certes l’homme a le sens de l’humour, plutôt de la provocation, mais quand il se met à nourrir l’espoir que les sages de l’ADEMA vont se tromper pour faire un choix plus folklorique que d’habitude, en désignant un inconnu sans expérience, avec des biographies hautes en couleur. Il y’a qu’à même des raisons de faire redescendre sur terre ce jeune aux mains sales de l’argent public.

Qui pouvait imaginer que Dioncounda ou Iba aura un jour en face un illustre inconnu venu de nulle part (Fladougou selon certaines sources) ?

On a l’impression que ce jeune a accédé à l’ADEMA à la suite d’un recrutement politique. Il n’incarne aucune valeur de ce parti mis sur les fonts baptismaux par des grands intellectuels en anthropologie et d’autres domaines de la société.

Au lieu de se servir de sa popularité auprès de ses laquais communaux pour d’abord assumer des fonctions électorales au niveau local, celui-ci veut brûler des étapes et concrétiser coûte que coûte le dessein de son devin.

Mauvais exemple de sa génération, sinon, il pouvait aussi se servir de son Mouvement de Devoir de Génération pour redorer son blason, afin d’impressionner les enquêteurs qui sont à ses trousses à cause de ses casseroles des DAF du Ministère de l’administration territoriale, de l’environnement du FAFPA de l’AMADER et de son unique poste ministériel, celui du Développement Social.

Même si c’est bon pour les hommes de croire aux idées et de mourir pour elles, Sékou Diakité ne doit aucunement se prendre au sérieux, au point de vouloir tenir tête à des personnalités, qui dans ce pays méritent de ne rien avoir devant eux sauf leur miroir.

Aussi, il est bon à Sékou de comprendre que pour se réclamer de la jeunesse cela se mérite, à partir d’un certain nombre d’attitudes. La fougue, la vision, le parcours et la probité morale.

En politique, le chacun pour soi est une discipline de parti. Ce n’est pas nouveau, mais ce n’est pas brillant. D’autres en ont déjà fait les frais.

El Hadj Habib Kéita

 

 

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