A quelques jours de la date fatidique pour le parti, le peuple Adéma Pasj retient son souffle. Pour leur dignité et l’avenir du parti, des cadres se battent corps et âme. Tandis que des vautours s’activent pour leurs intérêts sordides et pour certainement une autre implosion du parti.
La désignation du candidat s’annonce houleuse, tendue et perplexe. Des membres de la commission étant juges et parties. Et aussi, il y a des dizaines de millions de nos francs en jeu pour imploser le parti en retenant Dioncounda.
Il est prévu la conférence du parti ce 27 Mars 2018. Ladite conférence n’a rien à voir avec le choix du candidat. Cependant, les délégués risquent de se regarder en chiens de faïence. Tout simplement, ils vont se dire qu’il y a des cadres de leur parti qui sont en train de vendre leur âme aux diables.
L’Adéma Pasj est né d’une lutte farouche de plusieurs entités politiques. Certains de ce beau monde nous ont quittés. Les quelques rares cadres intègres qui restent sont décidés à tout mettre en œuvre pour préserver l’identité du parti. Ils sont opposés, à des revenants, à des opportunistes et à des marchands d’illusions. Qui ne rêvent qu’à mettre le parti à genou pour leurs intérêts personnels. A cet effet, tous les scénarii sont en exécution pour offrir le parti pieds et mains liés au prince du jour, IBK. Afin que celui-ci puisse en profiter et avoir des arguments pour atteindre ses objectifs de second mandat qui lui échappe logiquement.
C’est face à cela que le Professeur Moustapha Dicko, Kalfa Sanogo, Dramane Dembélé et de nombreux jeunes qui entendent préserver leur avenir se dressent contre des vautours au service du pouvoir actuel.
Bien que le sachant, des membres de la commission sont à l’œuvre pour saboter, saborder les efforts de ceux qui se battent pour l’unité, la dignité et l’intégrité du parti. Mais, il nous revient que les vaillants guerriers n’entendent point lâcher prise. Même lorsque le vieillard Dioncounda Traoré qui a eu tous les honneurs du monde veut se faire humilier au crépuscule de sa vie.
En attendant, le tripatouillage et les menaces vont bon train contre ceux qui entendent défendre leur opinion démocratique.
Ainsi, joint par nos soins, Moustapha Dicko indique qu’il se bat et va se battre au sein de la ruche pour l’intérêt du Mali. “Je ne me présente pas pour un quelconque intérêt personnel. Seulement pour mettre mon expérience et ma compétence au service de ma patrie, le Mali, qui m’a tout donné.”, a-t-il laissé entendre. Avec Dramane Dembélé et Kalfa Sanogo, ils veulent relever le défi. Même si Kalfa semble dans l’expectative d’aller en solitaire, au cas où la commission ne le retient pas.
Boubacar DABO