Le parti de l’abeille solitaire vient de transcender les divergences de vue et les positionnements de tendance quant au choix d’un candidat consensuel devant porter le dossard des ruchers lors de l’élection présidentielle de 2012. Le président de l’ADEMA PASJ, le Prof Dioncounda Traoré, l’un des 7 candidats à la candidature de la ruche a été finalement désigné par le Comité Exécutif. Il est en passe de remplir les critères fixés pour le choix de l’abeille guerrière lors de ces primaires.
Non sans débauche d’énergie, les abeilles très agiles et tacticiennes, c’est-à-dire les membres de la commission de bons offices mandatés sont parvenus à faire en sorte que la fumée politicienne se dissipe pour sauvegarder l’intérêt supérieur de la grande ruche. Le choix d’un candidat qui doit permettre aux rouges et blancs d’éviter la catastrophe électorale de 2002 au cours de laquelle des barons du Comité exécutif ont osé fouler aux pieds les textes de l’ADEMA PASJ. A l’époque, ces ouvrières se sont employées à évoluer de leurs propres ailles pour se présenter à tort ou à raison comme candidat à l’élection présidentielle. Une situation de gaspillage de forces politiques qui a fortement favorisé l’actuel prési de tous les Maliens, ATT au détriment de Soumi champion, candidat officiel de la ruche, victime de coups bas. Cela a permis à sa Majesté Zounzani 1er, un rusé candidat indépendant devant l’eternel, de battre campagne sur la base du bilan du Roi sans soucis d’alors, l’ancien président Alpha Oumar Konaré. A l’époque, ATT a reconnu que beaucoup d’actions ont été réalisées par le prési AOK. Aussi n’a-t-il pas dit que beaucoup de préoccupations existent encore. En cela, il a promis que la guerre contre la pauvreté du peuple d’en bas sera menée avec stratégie et tactique. En plus, il a su jouer sur le mental des parents démunis en promettant un lendemain meilleur à ses chers petits amis, les enfants.
Cette fois-ci, les adémistes ont su goutter au nectar du consensus afin d’aller en rangs serrés en vue d’affronter les batailles électorales de 2012 qui s’annoncent très ouvertes lorsque certains politicards s’activent sur le terrain pour présenter " le miroir aux alouettes " à des populations plongées dans les profondeurs de la misère.
En attendant, il convient de saluer le don de soi des abeilles (candidates malheureuses) qui ont su éviter les fleurs du mal pour se conformer aux directives du C.E ADEMA.
M. Maïga