Vingt-quatre heures seulement après avoir déposé son dossier de candidature à la candidature de son parti pour l’élection présidentielle 2013, l’honorable député élu dans la Venise malienne et non moins 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, Me Kassoum Tapo, s’est entretenu avec la presse. C’était le samedi 9 mars, à sa résidence sise à Titibougou. Il s’agissait pour lui d’éclairer les hommes et femmes des médias sur les raisons qui l’ont poussé à se postuler.
«En postulant à la candidature de notre parti, je voudrais relever ce double défi du renforcement de l’unité et de la cohésion de notre parti, que le président d’alors a su toujours préserver, car comme il le disait encore si justement : Unis, nous gagnons toutes les batailles ; divisés, nous perdons toujours», a lancé Me Tapo. Répondant à ses détracteurs politiques qui n’hésitent pas à pointer du doigt l’Adéma comme étant responsable de tous les échecs et toutes les insuffisances des vingt dernières années, dans la conduite des affaires du pays, Me Kassoum Tapo affirme : «On peut tout dire de l’Adéma. Mais, l’Adéma est une école de démocratie où chacun peut être candidat à un poste et le parti n’appartient à personne, contrairement aux autres partis politiques».
De ce fait, l’honorable a salué le rôle joué par son parti dans le retour à l’ordre constitutionnel, ainsi que dans le renforcement et la stabilité des institutions de la transition. À la question de savoir quelle sera son attitude, si le choix du parti ne venait pas être porté sur lui, Me Tapo avoue qu’il coopérera avec l’homme ou la femme qui sera choisi par la Direction du parti. Il se dit prêt à mouiller le maillot pour le candidat que le parti désignera.
S’agissant de sa candidature, il dira qu’il bénéficiera du soutien de l’ensemble des sections de la Mopti et d’autres sections de l’intérieur du pays. En clair, soutient-il, une fois qu’il aura la caution de son parti, il présentera le projet de société de l’Adéma.
Cette rencontre de Me Kassoum Tapo avec la presse a enregistré la présence de certains responsables de la section de Mopti, dont l’honorable Cheick Sidi Diarra, Amadou Bocoum, Issa Sidibé, ainsi que des militants et sympathisants du parti de l’Abeille.
Seyni TOURE
Lettre au peuple Adéma de l’honorable Kassoum Tapo, candidat à la candidature de l’Adéma-Pasj
Je dépose ce jour, vendredi 8 mars, mon dossier de candidature à la candidature de notre parti pour l’élection présidentielle 2013.
J’ai choisi, à titre symbolique, ce vendredi saint, 8 mars, Journée internationale des femmes, pour d’abord rendre hommage à une hardo, la plus noble et la plus généreuse, ma mère : celle qui m’a porté, supporté, béni et confié à Dieu, avant de retourner à lui le Tout-Puissant à qui je rends grâce ; ensuite, à une autre femme peulh, mon épouse, qui me supporte depuis si longtemps, qui a porté mes enfants que j’adore et protégé ma famille, ma seule richesse ; et à travers ces deux femmes exceptionnelles, j’ai souhaité saluer toutes les femmes de l’Adéma et du Mali, venues si nombreuses, à la Bourse du travail, puis à la place de l’indépendance, en ces jours sombres de la fin du printemps 2012, offrir leurs seins nus aux balles et aux jets de pierre des fossoyeurs de la République.
En ces jours périlleux de mars 2012, nous étions ensemble vaillants militants et militantes de notre grand parti, «debout sur les remparts» prêts au sacrifice suprême pour la sauvegarde de la démocratie et de la République.
Le rôle joué par notre parti dans le retour à l’ordre constitutionnel, le renforcement et la stabilité des institutions de la transition est reconnu et salué, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Pourtant, nous sommes la cible et l’ennemi d’une certaine classe politique qui voulait nous rendre responsables de tous les échecs et de toutes les insuffisances des vingt dernières années dans la conduite des affaires du pays.
C’est vrai que sur le chemin des conquêtes démocratiques et républicaines, « il y a eu des difficultés, des erreurs, des hésitations, des doutes et (même) des fautes», comme le constatait fort justement le président du parti, le Pr Dioncounda Traoré, qui écrivait toutefois que «Notre parcours a été couronné de brillantes victoires lors de toutes les élections organisées dans notre pays, nous assurant toujours la première place…Notre mérite est grand d’être restés soudés, confiants et déterminés dans ces moments de dures épreuves».
Face à l’adversité, la victoire est au prix de l’unité et de la cohésion.
En postulant à la candidature de notre parti, je voudrai relever ce double défi du renforcement de l’unité et de la cohésion de notre parti que notre président a su toujours préserver, car comme il le disait encore si justement «unis, nous gagnons toutes les batailles, divisés nous perdons toujours ».
Aujourd’hui, la victoire est pour nous un devoir. Assumons-le ensemble ; additionnons les qualités et les mérites des uns et des autres ; faisons la somme de toutes nos richesses et toutes nos énergies pour relever ensemble le défi de la Constitution d’un Mali nouveau, réconcilié avec lui-même, uni et indivisible, riche et prospère, démocratique et républicain, dans une Afrique unie et libre.
Me Kassoum TAPO
Me Tapo se souvient-il de ses propos sur la RADIO AMANY a New York? Et il veut etre du Mali? Je n ai rien contre le monsieur, mais il ne peut pas dirriger le Mali meme si sa vie en dependait.
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