Pour empêcher la tenue du référendum, un « front du non à la nouvelle Constitution » a été mis en place à Paris : il s’agit d’un front composé de partis et mouvements politiques tels que la Convention pour la Renaissance (CR Faso Gnètaga), le MIRIA, l’Alliance des forces patriotiques pour la libération du Mali (AFPLM), le Front pour le refus (FPR), le parti SADI et la CNAS Faso Hèrè.
Lors d’une rencontre tenue le 12 août dernier à Paris, les représentants de ces différents partis politiques ont décidé de créer un front pour dénoncer ce qu’ils appellent le « tripatouillage de la Constitution ».
Sur le même sujet, d’autres rencontres ont également été tenues avec des partis d’opposition de la Guinée et du Sénégal ; et des conférences ont été animées à Paris par le secrétaire général de la CR Faso Gnètaga.
Au cours de ces différentes rencontres, Ousmane N’Diaye a expliqué les motifs de son refus de ce référendum, car pour lui, la Constitution actuelle n’a pas fait défaut au peuple malien, et les points concernés par ces reformes risquent de mettre le Malien face à un danger politique et social. Déjà, le dit front est en train de mener d’autres actions (surtout à l’extérieur et bientôt à l’intérieur du pays) au niveau de la Diaspora dans la perspective de barrer la route à ce référendum tant souhaité par les plus hautes autorités du pays.
Dieudonné Diama