Présumée connexion entre IBK et Tomi : L’Adps dénonce la dissimulation des biens du président

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Soumana Sacko
Soumana Sacko

A l’occasion de la célébration de son deuxième anniversaire, l’Alliance  des démocrates patriotes pour la sortie de crise (Adps) était face à la presse le mercredi 02 avril dernier. A cette occasion, elle a fait le point de l’actualité nationale et internationale, notamment celle relative à l’article du journal « Le Monde» qui incrimine le Président IBK d’avoir une connexion avec un Corse à moralité douteuse. Il s’agit de Michel Tomi.

 

L’article de presse du journal « Le Monde» intitulé la justice sur la piste du « parrain des parrains » a éclaboussé la présidence malienne. Car compromettant l’intégrité du chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta, faisant état d’une connexion entre lui et le Chef d’un réseau mafieux, Michel Tomi. Selon l’auteur de l’article, , deux juges et des dizaines d’enquêteurs sont aux  trousses  de « l’ami »  d’IBK, Tomi. Pour le confrère, Tomi est accusé de « blanchiment aggravé en bande organisée », « abus de biens sociaux » et « faux en écriture privée ».  Ce réseau servirait de financement de certains présidents Africains. Dans ce groupe de mafia, souligne le journal, plusieurs chefs d’Etat seraient impliqués dans le « système Tomi » dont le nôtre, IBK.

 

 

Cette mise en cause du Chef de l’Etat pour corruption ne concerne plus que la seule personne du Président, estiment les amis de Soumana Sako. Elle salit l’honneur et la dignité de tout le peuple. Partant, les conférenciers ont insisté sur l’observation de la présomption d’innocence et du droit du peuple malien de savoir où se situe la vérité. «En tout état de cause, souligne l’Adps, il est important que les décisions et la communication présidentielle en la matière d’une part et la conduite de la procédure du côté de la presse et de la justice française d’autre part, prennent en compte la nécessité de préserver l’honneur et la dignité du peuple malien et de ses institutions républicaines». Cependant, ce qui fâche l’Adps dans cette affaire, c’est la violation de l’article 37 de la Constitution de 1992 par le Président IBK en ne déclarant pas ses biens. Une chose qui peut donner raison à ses détracteurs qui estiment que se cache quelque chose derrière ce refus de déclarer publiquement ses biens. Et cette chose ne serait que cette affaire de blanchiment d’argent. «Ce qu’il convient d’appeler l’affaire Tomi confirme que le président de la République a commis une grave erreur de jugement politique en ne rendant pas publique sa déclaration de biens conformément à la Constitution du 12 janvier 1992», a déploré l’Adps.

Oumar KONATE

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