La vengeance, dit-on, est un plat qui se mange froid. Licenciés de leur poste par le président Ibrahim Boubacar Kéita, ils se portent candidats à l’élection présidentielle de 2018.
Ils ne franchiront pas le cap du premier tour. Ils en sont conscients. Certains trotteront entre 0,… voire 1% des suffrages. Et espéreront pouvoir négocier avec pour une place au soleil. Nombreuses sont les candidatures farfelues qui se déclarent à la veille des élections présidentielles même si pour le président « IBK » cela (le nombre de candidatures) ne fera que rendre la fête de la démocratie plus belle. Mais comme la politique est devenue un moyen de subsistance pour certains, il ne faut pas trop s’en offusquer.
En 2013, ils sont plus de la quarantaine de partis politiques à se rallier au candidat du RPM (Ibrahim Boubacar Kéita) au second tour de l’élection présidentielle. Quelle est la raison qui pousserait un parti à se rallier à un candidat pour le second tour ?
Ce n’est certainement pas à cause du projet politique qu’offre le candidat mais plutôt l’espoir de gagner quelques postes nominatifs dont les plus convoités sont gouvernementaux. Sinon comment expliquer la volteface de certains anciens collaborateurs juste après qu’ils aient perdus leurs privilèges au pouvoir !
Un homme politique ivoirien a dit : « On ne peut pas être au pouvoir et être opposant, il faut faire un choix ». Malheureusement, certains ont fait le choix un peu tardivement après calcul politique. Que gagneront-ils à être candidats aux prochaines élections présidentielles ? Une carte de négociation, certes. C’est le cas de Mamadou Igor Diarra, ancien ministre, Hamadoun Touré ; Moussa Sinko Coulibaly, officier de l’armée, démissionnaire et ancien proche du président IBK. Il est presque certain que ces candidats ne franchiront pas le cap du premier tour et monnayeront leurs voix aux deux premiers si second tour il y a.
Sinaly
monsieur le devin tu peut la fermer
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