Présidentielles et législatives 2018 : Le Ministre Ag ERLAF tient langue avec les acteurs impliqués

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L’année 2018 au Mali, revêt particulièrement un cachet électoral. En effet, dans quelques mois les Maliens seront invités à choisir leurs représentants : un Président et des députés au parlement. Ainsi,  le ministre en charge de l’administration territoriale, affûte ses armes pour rencontrer différents acteurs impliqués dans le processus électoral devant aboutir à l’élaboration d’une loi consensuelle, fiable pour les prochains échéances.

Le ministère l’Administration territoriale et de la Décentralisation a organisé les 1 er au 2 mars au Grand Hôtel, un atelier de propositions de validation de la loi électorale de 2016.  L’ouverture des travaux était présidée par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Mohamed  Ag Erlaf en présence du directeur de la Division électorale de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Martin    Nadon, des représentants de la classe politique, de la société civile, de la Plateforme, de la CMA et bien d’autres personnalités.

Ces deux jours de travaux  entre les différents acteurs impliqués dans le processus électoral devront  aboutir à l’élaboration d’une loi consensuelle, fiable pour les prochains échéances électorales.

Ils étaient  piloté par le Directeur électoral de la Minusma et avec pour objectif principal d’associer tous les acteurs à la validation des propositions de modification de la loi électorale.

En effet, cette année, les mandats du président de la République et des députés arrivent à terme. Au cours du deuxième semestre, tous sont invités aux urnes pour l’élection du Président de la république et des députés au Parlement.

Pour mieux aborder ces rendez-vous électoraux et dans le but de restaurer et de renforcer la confiance de tous les acteurs dans le processus électoral afin d’aboutir à des élections inclusives, transparentes, crédibles et apaisées, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a engagé un processus de consultation de tous les acteurs impliqués dans la gestion des élections.

A cet effet, la classe politique et les structures impliquées dans l’organisation des élections ont été invitées à faire des propositions pour améliorer le processus.

Les propositions présentées nécessitent, pour l’essentiel, une modification de la loi électorale du 17 octobre 2016. Il ne s’agit donc pas de réécrire la loi, de redéfinir le rôle de chacun, mais d’apporter des modifications. C’est dans ce contexte qu’intervient la rencontre initiée par le Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation.

Dans son discours d’ouverture, Mohamed Ag Erlaf indiquera que cet exercice consistera surtout à identifier les  éléments de notre pratique électorale qui pourraient être améliorés. Cela  afin que la confiance revienne.  «Il s’agira pour nous aujourd’hui  de voir quels sont les éléments de notre pratique qui pourrait rendre plus crédible et plus transparente notre méthode  de faire des élections», a-t-il expliqué.

Avant de préciser que : «  Le gouvernement dans le cadre de ces consultations aimerait avoir un avis neutre qui nous été demandé par la Minusma qui a mis à notre disposition un expert de très grande valeur », a-t-il dit

Enfin, le ministre a déclaré qu’il était important qu’au terme dudit  atelier qu’on puisse disposer des propositions à faire au gouvernement et à l’Assemblée nationale. Il y va de la crédibilité des opérations électorales et de celle de notre démocratie plusieurs fois menacée par une crise multiforme.

Idrissa I MAIGA

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