L’idée d’alliance entre les partis du FDR /ADS semble mûrir chez les autres partis de la scène politique malienne un certain engouement, notamment, le Rassemblement Pour le Mali (RPM).
Après la signature d’une plate forme électorale par plusieurs partis politiques qui s’étaient opposés au coup d’Etat du 22 mars 2012, les autres camarades semblent suivre le pas.
De sources concordantes parlent de possibilité d’alliance entre le Rassemblement Pour Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK), le parti Yèlèma de Moussa Mara, le CNAS-Faso Hére de Soumana Sacko, le parti de Cheick Modibo Diarra et d’autres partis non moins importants.
Selon notre source une première rencontre a eu lieu le dimanche 24 juin au domicile du grand patron de RPM, M. Ibrahim Boubacar Keita, la même source nous indique que l’idée a été murie après la signature de la plate forme du FDR /ADS. «Ils sont trop malins, si nous les laissons faire, ils vont gagner ces élections et le changement que tous les maliens inspirent n’aura pas lieu», a-t-il ajouté.
Qui sera le candidat de la nouvelle alliance ?
C’est la question que nous nous sommes posés lorsque nous avons appris la nouvelle. Concrètement, cette plateforme dont la prochaine réunion est prévue pour le vendredi 29 juin prochain s’attèlera sur la question du candidat de la plate-forme et plusieurs autres sujets seront sur la table entre autres : l’accord de Ouagadougou signé avec les groupes armés, la date des élections, la situation de ceux qui ont déjà déposé leur candidature, la définition de politiques communes, l’équilibre entre les partis en cas de victoire de la coalition, règlementation et le volontarisme des militants des différents partis, ou encore la définition d’une stratégie globale de campagne.
Le point le plus saillant est naturellement la question du candidat de la nouvelle plate-forme. Notre interlocuteur nous a expliqué que c’est le président de Yelema, M. Moussa Mara qui a conduit la mission de prise de contact avec me président du CNAS FASO HERE, M. Soumana Sacko pour le convaincre de venir dans l’alliance. «Pour qu’il accepte de venir, Dieu seul sait combien cela a été difficile, mais il a accepté l’accord de principe, Dieu merci», nous a t-il confié.
La plate forme envisage pour un premier temps de voir la possibilité d’annuler les autres candidatures au profit d’une seule autour de laquelle tous les autres candidats se battront pour la victoire finale. Cependant, cette possibilité peut ne pas être consensuelle pour des raisons d’ego.
En tout cas, cette idée de plate forme permettra à notre pays d’avoir les blocs politiques comme la gauche et la droite en France ou les démocrates et les républicains aux USA.
Issa KABA
Programme national d’observation électorale
APEM lance son réseau pour les élections présidentielles et législatives de 2013
Le Réseau APEM en partenariat avec le NDI a organisé le vendredi dernier au grand Hôtel de Bamako la cérémonie de lancement de son programme intitulé «Appui au processus démocratique par l’observation citoyenne de la préélectorale et des Elections présidentielles et législatives de 2013 (1er et 2è tours) au Mali». La cérémonie était placée sous la présidence du président de la CENI, M. Mamadou Diamouténè, en présence du président du Réseau APEM, M. Ibrahim Sangho, le directeur de l’USAID, Gary Juste, le directeur résident du NDI au Mali, Dr. Badié Hima et certains responsables de partis politiques.
Après plus de 20 ans de pratique démocratique jalonnée par l’organisation de 4 élections générales (1992, 1997, 2002, 2005 et 2007) et plusieurs élections communales et partielles, avec des fortunes diverses, de la contestation à l’acceptation des résultats, le Mali se retrouve aujourd’hui à un tournant de sa vie démocratique avec le pari pour l’Etat et les acteurs de la classe politique de réussir l’organisation d’élections démocratiques, crédibles et régulières de cette année.
Selon le président du Réseau APEM, M. Ibrahim Sangho, «le présent projet est une nouvelle affirmation du Réseau APEM et ses partenaires, de poursuivre l’œuvre de promotion de la démocratie et des droits de participation des citoyennes et des citoyens pour l’avènement d’une société juste et équitable. Le Réseau APEM, fort de ses attentes veut contribuer à la restauration et à l’environnement de la démocratie au Mali par l’observation citoyenne de la préélectorale et des élections présidentielles et législatives (1er et 2è) tours, et le renforcement du processus démocratique à travers la participation de la société civile pour des élections jutes, libres, démocratiques, transparentes et régulières lors de la transition au Mali.
Le Réseau déploiera respectivement au cours de la période préélectorale et des élections présidentielles et législatives de 2013 sur l’étendue du territoire national, 50 superviseurs pour l’observation de la période préélectorale, 500 observateurs pour le 1er et 2è tours des présidentielles, 500 observateurs pour le 1er et 2è tours des législatives.
Pour les élections présidentielles et législatives de 2013 (1er et 2è) tours, le Réseau APEM déploiera uniquement des observateurs fixes qui seront permanents dans les bureaux de vote au moment de l’ouverture jusqu’à la fermeture, après le dépouillement et l’affichage des résultats, pour constater le déroulement effectif des opérations de vote et pour transmettre progressivement les imperfections et les manquements constatés», a-t-il conclu.
Quant au directeur de l’USA ID, M. Gary Juste, «le gouvernement américain appuie de nombreuses initiatives dans le cadre du processus électoral. Il valorise entre autres l’éducation civique et le dialogue politique. C’est pourquoi nous appuyons les organisations comme IFES, NDI et IRI afin qu’elles renforcent les capacités des associations et groupements du Mali dont APEM, qui, à leur tour, renforcent les capacités des citoyens.
Dans une démocratie, l’élection des représentants du peuple est un grand moment dans la vie de la nation et de ses institutions. Les élections permettent aux citoyens de choisir leurs représentants aux instances décisionnelles et donnent à ceux-ci la légitimité pour être les porte voix et les défenseurs des intérêts des populations. C’est très important que les élections suivent un processus qui favorise la transparence.
Le programme que nous lançons aujourd’hui constitue un volet du programme d’appui au processus électoral d’une enveloppe de plus de six millions de dollars financé par le gouvernement américain à travers le NDI et d’autres partenaires. L’observation électorale au niveau national sera cruciale pour le succès des élections générales de 2013.
Grâce au processus d’observation, vous serez emmenés à recueillir des données, à observer les principaux faits et gestes au niveau des bureaux de vote ainsi que le déroulement du vote. Afin de vous aider dans cette tâche, le gouvernement des Etats-Unis assure, à travers son appui financier, la dotation des observateurs en téléphones portables pour leur permettre de communiquer plus rapidement les données», a-t-il précisé.
Le directeur résident du NDI au Mali, M. Badié Hima, a pour sa part signalé que la reprise du nouveau programme électoral permet au réseau APEM de réaffirmer de nouveau son engagement pour la promotion de la démocratie et des droits de participation des citoyennes et des citoyens à travers la mobilisation de 1000 observateurs pour les deux tours prévus de l’élection présidentielle et législatives à venir.
«One world», une structure internationale basée à Londres et à Dakar, s’est associée à l’initiative de cette observation et se prépare à ajouter 1.000 observateurs supplémentaires. Le président de la CENI, M. Mamadou Diamouténè a, à son tour, affirmé qu’il est heureux de savoir que le réseau APEM est soucié du renforcement de capacité de ses membres «aujourd’hui ce réseau est prêt à exécuter un programme national d’observation citoyenne avec l’accompagnement de ses partenaires techniques et financiers. La commission électorale nationale indépendante a déjà commencé à attribuer des titres d’accréditations, en collaboration avec l’Union Africaine. Nous avons signé avec l’Union Européenne un protocole d’accord et nous avons apporté à l’APEM l’accréditation demandée avec une forte couverture des médias», a-t-il dit. Il a remercié NDI et l’USAID pour le soutien technique et financier à ce programme national d’observation électorale.
Fatogoma COULIBALY, Stagiaire
I
Quel changement? Comme si par baguette magique on va changer les chose au Mali ou que vous mêmes vous allez changer car il n’ ya aucune différence entre beaucoup d’entre vous et les membres du FDR. En tout cas ce n’est pas le prince du mandé qui me dira le contraire car il est aussi responsable sinon plus que le FDr de la situation dans laquelle se trouve le Mali. Il a participé à 100% de 1993 à mars 2012 à tout ce qui s’est passé dans le pays. Donc trouvons un autre argument pour dire qu’avec ce nouveau groupe le Mali changera tout de suite. De toutes façons que ça soit avec le FDR ou je ne sais pas qui le Mali ne sera plus dirigé comme par le passé….
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