Présidentielles de 2018 : Kalfa Sanogo « accepte » l’offre de la section ADEMA de Sikasso!

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L’ancien PDG de la CMDT, Kalfa Sanogo, veut donner une dimension plus grande à sa carrière politique. Il nourrit l’ambition de briguer la plus haute fonction dans notre pays. En effet, à l’initiative de la section ADEMA/PASJ de Sikasso, le maire de la commune urbaine du Kénédougou semble déterminer à répondre à l’appel de ses militants de Sikasso.

L’enfant terrible de la classe politique du kenedougou, n’arrête pas de surprendre. Elu maire de la commune urbaine de Sikasso à l’issue des élections communales du 20 novembre 2016, l’ex-PDG de la CMDT. Kalfa Sanogo, ne compte s’arrêter en si bon chemin. Il entend aller plus loin.

Après avoir battu tous les  records en termes de résultats électoraux engrangés  dans la cité de « Sika » depuis les indépendances, Kalfa Sanogo nourrit des ambitions présidentielles. L’homme de rigueur, qui a horreur de l’échec, se serait décidé à accepter l’offre des siens qui souhaitent le choisir comme leur porte-étendard  à l’élection présidentielle de 2018.

En effet, selon de sources concordantes dignes de foi, en privé le maire de Sikasso approuve cette initiative, qui, selon ses supporteurs, est la preuve de sa maturité politique. Pour ceux qui doutent encore de sa capacité à relever ce défi, ce Senoufo bon teint veut se montrer à la hauteur de la confiance placée en lui par les siens. Vivier électoral par excellence, Sikasso saurait-il relever le défi ? Kalfa qui ne doute point de sa capacité politique vient de poser un acte qui fera mal à des prétendants farouches au trône.  D’ores et déjà, il faudra prendre cette  décision avec le grand sérieux. Après l’éjection de Kalfa à la tête de la très convoitée entreprise lucrative, le Sikassois s’était rebellé  contre Bamako. Il a été dit et décidé que désormais que la région se sera plus le cheval de Troie d’aucune force politique pour accéder au pouvoir. « Personne ne viendra nous piétiné ici encore. Sikasso défendra sa dignité », entend-t-on dire de plus en plus dans le Kénédougou. Chose dite, chose faite. Les premiers signes de cette décision n’ont pas tardé à se matérialiser. Aux dernières élections de proximités, la grande démonstration de force des Sikassois à travers leur mobilisation pour voter la liste Kalfa n’est méconnue de personne. La victoire avait été acquise bien avant la fermeture des urnes.  L’enfant de Sikasso n’a donné aucune chance à ses adversaires immédiats, battus à la régulière avec une marge jamais égalée. A Sikasso, la politique est une affaire de personne et non une question de partis. C’est cela qui fait la spécificité de cette région en  matière de scrutin. Longtemps renfermés sur eux-mêmes, les  Sikassois veulent prendre leur destin en main. Barrer la route à tout usurpateur de pouvoir et défendre  ses originalités et ses intérêts. C’est le fondement réel de cette volonté politique.

Qu’à cela ne tienne l’homme devra faire attention. Kalfa Sanogo et les siens doivent dès à présent se mettre à l’œuvre et de s’armer solidement pour tenir tête aux différentes obstacles à venir. Il s’agit tout d’abord de convaincre les militants et cadres de la Ruche pour une candidature interne du parti. Ce qui n’est pas encore gagné même si des voix se font de plus en plus pressantes.

Youssouf Bamey

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3 COMMENTAIRES

  1. Vivement cette candidature. Nous, section ADEMA de Mopti, Supportons aussi le camarade Kalfa Sanogo dans sa candidature. Takokelen en 2018 inchallah

  2. Non, nous ne sommes plus prêt à soutenir des vieux qui n’ont aucune stratégie pour améliorer les conditions de vie de la population. L’ex de l’actuel chef est une preuve. Donnons la chance aux jeunes la France vient de donner un exemple qu’on put avoir confiance aux jeunes

    • La France c’est la France, le Mali reste toujours le Mali. On veut des candidats qui ont passé tout leur carrière à œuvrer à l’extérieur. Parmi ces candidats celui-la fait partir. Donc, essayons lui pendant un mandat, s’il remplit les conditions des citoyens il aura son deuxième mandat, au cas contraire on choisira un autre jusqu’à ce que nous trouvions un HOMME D’ÉTAT.

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