Il ne l’a pas dit avec certitude et les derniers événements dans le pays l’ont rendu encore plus hésitant. IBK, candidat à sa propre succession, ce n’est pas forcément une certitude. Les observateurs bien avertis sont unanimes sur la question.
Interrogé à deux reprises sur le sujet, le président IBK a toujours répondu “s’en remettre à la volonté de Dieu” sans confirmer ni infirmer sa candidature à la présidence de la République en 2018 :“En tant que croyant, je m’en remettrai à Allah SoubhanaWatallah (Dieu). Sa volonté sera faite. Je ne suis que l’humble instrument de sa volonté”, assurait-il sur la chaîne Al-Jazeera en mai passé. Ce sont les mêmes réponses qu’il a servies sur la question lors de l’entretien qu’il a accordé à la télévision nationale ce 4 septembre, 4e anniversaire de son accession à la magistrature suprême.
Normal que l’on s’en remette à Dieu puisque c’est Lui qui a toujours le dernier mot avant tout. Mais, dit-on, en politique les plus sceptiques trouvent hésitantes ces déclarations, surtout quand elles viennent d’un président de la République en fin de mandat avec un bilan plus ou moins catastrophique.
Les doutes sur la candidature d’IBK à la présidentielle de 2018 sont nourris à travers 3 grands constats : le bilan catastrophique de 4 ans au pouvoir, les différents scandales financiers et surtout l’échec du projet constitutionnel. Ce dernier point était un test et son échec prouve à suffisance qu’il y a désormais un divorce du régime d’en place d’avec le peuple. IBK l’a bien compris et selon des indiscrétions il faudrait s’attendre très prochainement une déclaration annonçant sa non-participation à la présidentielle de 2018.
Au RPM, on soutient toujours le contraire, mais la surprise risque d’être grande car, il a toujours martelé, qu’il ne doit pas son accession à la présidence du pays à sa formation politique, mais à la confiance que le peuple a placée sur lui. Hélas, cette confiance s’est effritée. Ce n’est pas seulement la confiance du peuple qu’IBK a perdue. Les nombreux scandales financiers et la crise sécuritaire qui perdure ont prouvé à la communauté internationale que les gouvernants actuels du Mali ne sont pas à la hauteur des attentes.
Comment Dioncounda se prépare sans Adéma/PASJ ?
“Il est candidat”, assure une source parlant de l’ancien président de la République Dioncounda Traoré. Mais, ajoute-t-elle, cette candidature ne se fera pas sous la bannière de l’Adéma/PASJ, mais sous les couleurs d’un mouvement dont le nom, encore en secret, sera dévoilé au moment opportun.
Il nous revient par ailleurs que la candidature de l’ancien président de la transition est largement soutenue par l’actuel président de la République qui, avant de se retirer, voudrait laisser le pays entre de bonnes mains pouvant le sortir du gouffre. Et Dioncounda semble être la personne idéale pour lui.
La Rédaction
Si c’est avec Dioncounda ou d’autre que le bonheur des maliens(es) se trouvent alors qu’il en soit ainsi yarabi
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