Présidentielles 2013 / Les leaders politiques s’échauffent

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La feuille de route adoptée, les horizons suffisamment dégagés sur le nord et la libération totale du pays presque acquise, à la faveur de cette boussole, les acteurs peuvent descendre dans le marigot politique pour les jeux 2013. On s’entraine, on s’échauffe pour attaquer le deuxième tournant de la feuille de route qui est les élections. Le week-end dernier Tiebilé Dramé, le président du Parena a rencontré ses supporters au Centre international de Conférence de Bamako. La mise sur les fonts baptismaux de la Coalition pour la paix et l’unité a mobilisé Me Mountaga Tall de la CSM (Coalition pour sauver le Mali) et ses désormais camarades du FDR (Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République, et de l’Alliance IBK-2012, des noms de regroupements politiques qui vont peut être disparaître, pour un Mali uni et cohérent.

Me Mountaga Tall
Me Mountaga Tall

Le siège de campagne de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé doit refuser du monde ce jeudi matin. Il y a convié ses militants et sympathisants, pour informations. On raconte que le candidat indépendant s’est ravisé et qu’il a adhéré à un comité Adema à la base pour essayer de monter, monter jusqu’au sommet et se hisser au niveau de la candidature à la candidature de l’Adema à la présidentielle 2013. Sa base ou bastion serait Yanfolila. Il est devenu un militant de l’Adema et aurait dépêché une délégation auprès du secrétaire général du parti Marimantia Diarra pour l’en informer  et officialiser ainsi son adhésion au parti de l’abeille.
Actuellement à l’Adema on s’entraine beaucoup, on s’échauffe, on commence à couler quelques grosses gouttes de sueur. On se prépare le talent. Récemment le Comité Exécutif de l’Adéma PASJ a pris la décision d’ouvrir la candidature à la candidature du parti pour les élections présidentielles à venir à compter du 25 février au 11 mars 2013, date de clôture. On peut parier que Modibo Sidibé sera là. Par ailleurs, la conférence statutaire du parti est programmée pour le 23 mars 2013 et l’investiture du candidat de l’Adéma pour les présidentielles est prévue pour le 13 avril 2013.
Cependant à regarder le paysage politique qui se dessine, on s’acheminerait vers une classe politique, où les mauvaises langues ne parleraient plus de putschistes et d’anti putschistes, l’époque du Cnrdre qui a renversé le Général ATT étant bien derrière nous. On parlera peut-être de forces politiques coalisées à l’instar des forces françaises et des armées africaines qui ne doivent pas aimer le Mali plus que ceux qui prétendent y présider notre destinée. Avant nos armées, les groupes armés nous ont fait voir l’exemplarité de la coalition en mettant ensemble Ansar Dine, Mujao, Aqmi, Boko Haram, peaux blanches et peaux noires. C’est comme en se mettant ensemble qu’on peut former une équipe qui gagne et qui relève des défis d’envergure.
Les hommes politiques doivent désormais être très attentifs et mettre dans leur disque dur que rien ne sera plus comme avant, car chat échaudé craint l’eau froide : les Maliens et le Mali ont frôlé la suprême catastrophe.
Et pour s’attarder un peu sur ces crises sécuritaire et institutionnelle qui sont rentrées dans notre histoire, le président du Parena Tiébilé Dramé en rencontrant ses amis le samedi 23 février leur a recommandé de défendre à tout point de vue la tenue de discussions inter –maliennes, puis d’une conférence nationale après les élections, en vue d’un nouveau pacte national de réconciliation et de cohésion nationale. Pour les réussir le prochain quinquennat doit être de Transition et de réformes.
Dans le cadre de la recherche d’une solution durable pour la situation du pays,  plusieurs regroupements se sont retrouvés  le lundi 25 février 2013 dans la salle de conférence Wa Kamissoko au CICB pour la signature de l’adoption du projet visant à rassembler le peuple malien autour d’une initiative citoyenne pour la paix et l’unité nationale. C’était sous la  présidence du colonel Youssouf Traoré
L’objectif de cette initiative citoyenne   est de trouver un dénouement durable à la situation actuelle de la nation et de préserver l’unité nationale et la cohésion sociale. Ainsi, cette coalition pour l’unité et la paix regroupe entre autres  CSM, FDR, CPM, IBK MALI 2012, SINACODEM, UNAFEM, CAFO, l’AMS-UNEEM, FRDP-MALI KO. La cérémonie a été marquée par la signature de l’adoption du projet et la lecture d’une déclaration au nom de  plusieurs organisations de la société civile, des regroupements sociopolitiques, des organisations confessionnelles, professionnelles et consulaires
    B. Daou

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2 COMMENTAIRES

  1. Mort de rire et de tristesse! Vous appelez ça “leaders politiques” ou “classe politique”?
    Comment peuvent-ils s’échauffer à Bamako, pour un folklore électoral vide de sens, sans projet de société pendant que le pays est tenu ou menacé par toutes sortes de présences et bandes militaires étrangères?
    En 1939-45, tout processus électoral a été arrêté net en Europe occupée. Une leçon d’histoire que les incultes et ignares apatrides qui s’agitent pour le pillage de l’Etat au Mali, semblent complètement ignorer au mépris de la Nation et des Maliens qui en sont encore soucieux.
    C’est quoi cette faune politique prête à patauger dans des caniveaux électoraux financés par l’Occident et où surnagent encore des lambeaux non recollés et sauvés de la nation? Une désolation sans non!

  2. Mountaga le cameleon! Ce monsieur n’a jamais de position fixe. Il est comme un grand caleçon, quand le vent soufle, il prend aussitôt la direction de celui-ci.Un comportement indigne d’un chef.

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