Présidentielle : Qui sont les hommes de Soumaïla Cissé ?

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Soumaïla Cissé, président de l'UDR
Soumaïla Cissé, président de l'UDR, chef de file de l'opposition malienne. ISSOUF SANOGO / AFP

Le directoire de l’équipe de campagne du candidat Soumaïla Cissé est désormais en place. Dirigé par Tiébilé Dramé, assisté par Me Demba Traoré, Mme Diakité Kadidia Fofana, ce directoire est composé d’hommes et de femmes venant de divers horizons politiques et associatifs. Ce qui traduit la volonté de Cissé de conférer à son équipe de campagne une volonté à la fois de rassemblement et d’efficacité. Qui sont les hommes et femmes de Soumaïla Cissé ? Réponse.

« Rassemblement » et « compétences », ce sont là les principaux critères qui ont guidé le choix de Soumaïla Cissé dans la composition de son équipe de campagne.

Selon Tiébilé Dramé, cette équipe  de campagne constituée autour de Soumaïla Cissé procède d’une large synthèse des différentes composantes qui forment la Coalition pour le changement et l’alternance et les partis et associations  qui soutiennent la candidature du président de l’URD.  Soumaïla Cissé sera entouré par huit porte-paroles, dont Zeïdane Ag Sidalamine, Racine Thiam, Djimé Kanté, Etienne Fakaba Sissoko, Alou Badra Dembelé, Nouhoum Sarr, Ibrahima Kébé, Mohamed Salia Touré, ancien  président du  Conseil  national de la  jeunesse. Dans ce staff, il y a des conseillers spéciaux, au nombre de sept : Dr Almoubareck Ag Oumar, Oumar Hamadoun Dicko, Djibril Tall, Djibril Tangara, Nouhoum Sarr, Oumar Abdou Touré dit Ladji, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath. Le Mandataire national du candidat est Malick Touré assisté de Mamadou Diawara. La Chargée de la stratégie électorale  est Mme Coulibaly Kadiatou Samaké.

L’équipe comprend aussi plusieurs personnalités, dont entre autres, le colonel à la retraite, Moussa Diabaté, Sadio Lamine Sow, Dr. Sidi Mohamed Ben Moulaye Idris, Drissa Traoré, Abdramane Diarra, Vincent D. Traoré, Mamadou Ba, Me Amidou Diabaté. Ils sont chargés d’animer des cellules dans plusieurs domaines stratégiques (diplomatique, sécurité, questions juridiques, communication…).

Tiébilé tacle IBK

Tiébilé Dramé, directeur de campagne de Soumaïla Cissé, a saisi l’occasion de la présentation de l’équipe de campagne pour fustiger la gouvernance calamiteuse d’IBK. «Dans l’état actuel du Mali, nous voulons un président qui a pitié du pays et de ses habitants…», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que le Mali a surtout besoin d’un président qui ne se complait pas dans la politique de l’autruche et le déni de réalité.

Et Tiébilé tacle : «Nous ne voulons pas un président qui, oubliant le contrat avec le peuple, considère le pouvoir d’État comme un héritage, une propriété privée. Le peuple malien veut un président qui voyage moins. Avouons-le : 163 voyages internationaux en moins de 5 ans, c’est un peu trop pour un pays en guerre. 40 voyages par mois, c’est un peu beaucoup comme le dirait l’autre. Nous ne voulons plus d’un président qui va en Azerbaïdjan pour un forum sur la culture le jour même où l’on enterre une dizaine de soldats morts pour le Mali, en mai 2017, entre Diabaly et Nampala… Notre peuple meurtri ne veut plus d’un chef suprême des armées qui couvre le détournement de dizaines de milliards de francs CFA destinés à notre armée en guerre (…).

Nous ne voulons plus d’un président qui considère la constitution de 1992 comme un chiffon de papier qu’il a violée dès son entrée en fonction en refusant de faire la déclaration publique de ses biens comme l’exige notre loi fondamentale. Nous ne voulons plus d’un président qui a tenté de tripatouiller en juin 2017, sans consultations, une constitution écrite avec le sang de nos martyrs. Notre peuple qui souffre tant ne veut plus d’un président dépensier et budgétivore…»,  a martelé M. Dramé. Il affirme de la détermination de son équipe à œuvrer pour l’alternance : « Cette équipe composée d’hommes, de  femmes d’expériences et de jeunes déterminés  est prête à aider Soumaïla Cissé à réaliser l’alternance et le changement auxquels aspirent des millions et des millions de Maliens, d’amis du Mali. Il n’est pas étonnant que nous nous retrouvions dans le vaste mouvement pour l’alternance et le changement, pour ouvrir de nouveaux horizons pour notre pays», dira, enfin, un Tiébilé Dramé, très déterminé à conduire Soumaïla Cissé à la victoire à l’issue de la présidentielle.

Mémé Sanogo

 

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Soumaïla Cissé joue au peulh malin et croit que les autres maliens sont des idiots réunis. La partie visible de son équipe se distingue de la partie cachée de la façon suivante:
    1) Sachant qu’il a besoin du vote de toutes les ethnies maliennes, alors il met en avant une équipe multi-ethnique pour battre campagne.
    2) Mais en réalité, l’équipe la plus importante dans la récolte des fruits d’une éventuelle victoire est formée à plus de 80 pourcent de peulhs et zéro pourcent de sudiste.
    C’est pas pour rien qu’on dit que les peulhs se croient les plus malins, Soumi vient de justifier ce préjugé.

    Donc, pour gagner les voix des maliens, Soumi met en avant une équipe multiethnique, mais une fois aux affaires, on assistera au racisme, au communautarisme et à l’ethnocentrisme typiques chez les peulhs. Tous les postes stratégiques seront occupés par les peulhs, les sonhraï, les touareg et les arabes !!!
    Abas Soumi et son ethnocentrisme peulh !!!!
    Vive CHECK MODIBO DIARRA, le future président du Mali !!!!!!
    Nous disons CMD ou RIEN !!!!!

    • Tout faux , tes propos, on ne peut pas juger les gens sur nos propre reflet.

      On peut ne ps aimer quelqu’un mais il ne faut pas lui prêter des intentions gravissimes comme celle là.

      Tous les 24 candidats aiment le Mali et tous les Maliens sans distinction de races et d’ethnies, Soumi ne fait pas l’exception. Bien qu’il n’est pas mon candidat favori mais lui prêter des intentions de ségrégation c’est vraiment osé. DIARRAkè, revient retirer ton mot et présenter des excuses à Soumi si tu es digne d’être Diarra comme fut nos ancêtres.

  2. De l’histoire contemporaine du Mali c’est la première fois que le budget nationale prenne en charge entièrement les frais des élections présidentielles soit une prévision de 45 milliards. Or après le 26 Mars 91 qu’ est ce que le Mali n’a pas reçu comme aide et subvention ? Au moins avec IBK c’est le début de la souveraineté retrouvée.
    Il ne faut pas aussi que l’opposition comme à Africable se donne la liberté de dire que la distribution des cartes d’électeur est un échec après avoir été comblée de son exigence de fausse requête il y a à peine 2 mois et demi. Une requête qui aurait coûtée plus de 3 milliards et plus avec les incidents de Kéniéba, encore sur budget national et malgré “les gaspillages” passés dont vous faites allusion

  3. Nous voulons des gens qui acquittent normalement de leur devoir de citoyen, entre autres payer ses factures d’eau et d’électricité.

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