Le patron de la Délégation générale aux élections du Mali, le général Siaka Sangaré était très content de voir le monde venir saluer la démocratie malienne. Il était au Stade du 26 Mars lors de la cérémonie d’investiture d’IBK, le jeudi 19 septembre 2013.
Pour lui, cette cérémonie n’est pas le fait du hasard. «Elle est le couronnement de la bonne tenue de la transition qui n’a pas été longue. Cette cérémonie marque le début du mandat d’IBK. Nous espérons que tout va bien marcher. En tout cas, nous sommes moralement satisfaits, même si on sait qu’il n’y a pas de satisfecit complet. Nous sommes fiers d’être Maliens, avec la présence de ces chefs d’Etat, du Roi Mohamed VI et d’autres personnalités. Cela veut dire que le Mali est revenu dans le concert des Nations», explique Siaka Sangaré.
Lors de la cérémonie, il était avec Edem Kodjo du Togo et d’autres personnalités au Stade du 26 Mars. L’homme a un calendrier chargé, car après cette cérémonie, il doit aller au Cameroun cette semaine pour les législatives et les municipales du 30 septembre 2013. Le général Sangaré est le chef de file des experts de la Francophonie pour les élections camerounaises et il doit faire une semaine dans ce pays. Les partis politiques du Cameroun bénéficient du financement public des élections et 1,7 milliard de Fcfa doit être débloqué à leur intention. Selon nos confrères camerounais, la consultation du 30 septembre ne devrait pas réserver de surprise. Le RDPC au pouvoir, seule formation représentée sur l’ensemble du territoire, détient 153 sièges de députés sur 180 et contrôle près de 300 mairies sur 360. Il s’agira donc plutôt de savoir quels acteurs, du côté de l’opposition, tireront leur épingle du jeu et surtout, si de nouvelles figures pourront émerger sur la scène politique nationale. Il faut ajouter que 40 partis politiques sont en lice et 5,5 millions d’électeurs doivent se rendre aux urnes.
L’autre tâche en matière de scrutin qui attend le général Siaka Sangaré, c’est au Madagascar où le premier tour de la présidentielle est prévu pour le 25 octobre 2013. Une trentaine de candidats sont en lice. Dans ce pays, le général Sangaré a une lourde tâche, car il doit mettre son expertise au profit pour la bonne tenue de cette présidentielle, tant attendue par la Communauté internationale. C’est pourquoi les grands experts ont été conviés afin que le travail soit bien fait sur la grande île. En tout cas, 33 candidats, ce n’est pas une mince affaire.
À retenir que c’est une dame qui est à la tête de la Céni malgache. Elle semble avoir le profil nécessaire, mais elle doit être encadrée par des experts. La présidentielle au Madagascar est donc un défi pour l’expert malien, le général Sangaré.
Kassim TRAORE
Voilà un général des causes justes. Ce Mr a la tête sur les épaules. Chapeau bas mon Général Sangaré!
Salut.
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