Présidentielle : Le décompte à rebours a commencé

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La Cour constitutionnelle vient de lancer un appel pour le dépôt des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle. Du coup, des vrais-faux candidats perdent le sommeil. C’était le 22 février dernier.

L’arène est désormais ouverte aux ‘’vrais’’ candidats. Les imprimés pour les déclarations de candidature, à l’élection présidentielle du 29 avril prochain, sont désormais disponibles au niveau dela Cour Constitutionnelle.Les critères pour être candidat à l’élection présidentielle sont clairs. Il s’agit, entre autres, d’une déclaration personnelle de candidature, du paiement d’une caution de 10 millions F CFA (dont les 50% seront remboursés en cas d’acquisition des 50% de voix par le candidat) et le parrainage de la candidature par des élus (10 députés ou 5 conseillers de  différentes régions et du district de Bamako).

Pour de nombreux observateurs, cette élection sera très ouverte. Si elle conserve les mêmes caractéristiques que celles de 1992 et de 2002, elle se  particularise par le rapport de forces en présence.

En effet, parmi les candidats les plus-en vue, il est difficile de désigner avec certitude un favori. Ceux appelés à jouer les premiers rôles , partent  armes égales. Ou presque. Au point que les observateurs les plus aguerris, peinent à sortir de l’auberge.

A coup sûr,  la crise au nord aura un impact certain, sur le taux de participation à ce scrutin. Pas seulement en raison des dizaines de milliers de réfugiés, mais à cause, de la psychose qu’elle a créé chez les Maliens. Pour preuve, dès que cette rébellion a commencé, même le mouvement ‘’touche pas à ma constitution’’ a baissé le ton. Ses animateurs s’attèlent, aux côtés des autorités, à trouver des solutions à cette crise.

En somme, le moins que l’on puisse dire est que l’élection présidentielle qui s’annonce ne sera entravée d’aucune embûche. Même si elle sera marquée par une  rude bataille entre les grosses pointures de la scène politique .

Reste le taux de participation, qui risque d’être le plus bas depuis 1992 ; date des premières élections démocratiques.

Moustapha Diawara

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