En attendant d’annoncer officiellement, en février, sa candidature à l’élection présidentielle au Mali prévue au mois d’avril, Madani Tall, conseiller spécial en charge des affaires économiques du Président de la République, Amadou Toumani Touré (ATT), a affiché ses intensions.
Samedi, à l’hôtel Pullman, au Plateau, dans un échange avec la presse, le président du parti Avenir et développement du Mali (Adm), a promis de marquer la rupture dans la gestion des affaires de l’Etat, une fois qu’il accède à la magistrature suprême.
Tout en reconnaissant le travail fait par les Présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré (en fonction actuellement), Madani Tall, économiste de formation, a informé que le nouveau challenge de l’Afrique doit être la lutte pour le développement. Toute chose qui passe, selon lui, par une bonne organisation de l’éducation nationale et de l’amélioration du système sanitaire et du cadre de vie : «Le grand pari du continent, aujourd’hui, est de donner un meilleur cadre de vie à nos populations. Nous travaillons sur ce volet pour permettre aux populations maliennes de vivre décemment». Et d’ajouter : «Pour transformer le Mali, il faut marquer la rupture. Cela ne veut pas dire qu’Alpha Oumar Konaré et ATT n’ont pas fait ce qu’il fallait. Bien au contraire, ils ont fait avancer le Mali tant sur le plan de la démocratie que dans la mise en place des infrastructures. Il nous appartient de faire face aux nouveaux enjeux et défis qui se pointent à l’horizon. Nous pensons faire de l’école un modèle social».
Il mentionnera, par ailleurs, qu’il sera question pour lui et son parti de donner de nouveaux repères à la jeunesse, créer des richesses pour la population. En tout, le potentiel candidat de l’Adm se dit prêt à relever tous les nouveaux défis des temps modernes (santé, éducation, fiscalité, etc) pour apporter le bonheur et la prospérité aux populations où qu’elles se trouvent dans le pays.
Il fonde, pour ce faire, un espoir sur le fait que son parti est implanté dans tous les cercles du Mali. Il en veut pour preuve qu’il compte parti a plus de 400 élus municipaux et qu’il revendique plus 100.000 militants à travers tout le pays.
Madani Tall a affirmé ne craindre aucun candidat et qu’il garde intactes toutes ses chances pour gagner les élections dans 4 mois.
Notons que M. Tall a passé huit ans à la Bourse de New York et quelques années à la Banque mondiale