Comme écrit hier par L’Indicateur du Renouveau, depuis la démission du député élu en Commune II, Niangadou, la Convergence pour le développement du Mali (Codem) fait face à une série de démissions de ses cadres et des élus. Pour les camarades du ministre Housseini Amion Guindo, leur parti est la cible d’une “manœuvre politicienne de démolition totale organisée avec des barons du régime”. Ils évoquent d’importantes sommes d’argent mobilisées pour le débauchage des cadres du ministre de l’Education nationale.
Son tort serait son refus de donner sa position sur la présidentielle du 29 juillet avant sa conférence nationale prévue pour le 24 mai 2018, 10e anniversaire de la création de la Codem. Les “ultras” du camp présidentiel demandent la démission de Poulo pour qu’il “aille s’occuper de son parti”.
Hier, le président de la Codem a remis sa lettre de démission au Directeur de cabinet du Premier ministre, ce dernier était en déplacement à Nouakchott en Mauritanie. Joint au téléphone, il a déclaré qu’il ne « fera aucun tapage autour de sa démission » et a rappelé « avoir été loyal jusqu’au bout ». Ses partisans ont assuré « disposer de toutes les preuves du complot ourdi par les plus proches du président de la République contre leur parti ». Poulo et ses camarades travaillent désormais à l’organisation de la conférence nationale prévue pour le 24 mai 2018, 10e anniversaire de la création de la Codem et qui doit investir le candidat du parti à la présidentielle du 29 juillet prochain.
M Diallo
Poulo a démissionné volontairement ou on l’y aurait obligé? Dans tous ces deux cas je crois que dans la vie il faut faire un choix quand il le faut. Je me demande pourquoi Poulo a tardé à donner sa position sur son soutien au président s’il était sincère? Et Niangadou qui démissionne du codem pour soutenir le président IBK serait dans la même vision que Poulo s’il envisageait soutenir le président IBK. Les politiciens vont nous faire voir de toutes les couleurs dans ce pays.
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