Après son départ du gouvernement, le 30 avril dernier, l’ex-ministre de l’Education non moins président du parti convergence pour le développement du Mali (CODEM) Housseini Amion Guindo se prépara activement à accepter l’appel du pied que lui fait son regroupement politique pour être candidat à la présidentielle du 29 juillet prochain. IBK survivra-t-il politiquement à cet énième faux-bond d’un de ses désormais ex-alliés politiques ?
– Maliweb.net – Les Partis unis pour la République (PUR) appellent vivement le leader de la CODEM à se lancer dans la course pour le scrutin présidentiel du 29 juillet prochain. Ce regroupement politique fort d’une quinzaine de partis politiques soutient la candidature potentielle du président du parti de la quenouille, la CODEM, Housseïni Amion Guindo dit Poulo pour ravir le fauteuil de Koulouba à IBK.
L’annonce de cette candidature qui se confirme petit à petit, a été faite par le président des PUR, Dr Abdoulaye Amadou Sy lors d’un point de presse animé samedi 12 mai à la Maison de la presse. Ce qui permet de comprendre que l’actuel locataire du palais de la présidence va devoir souffrir une autre désertion, celle de tous les militants, cadres et élus des PUR.
En tout cas, « convaincus de la nécessité de consolider les réalisations et les acquis obtenus à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013 et les performance acquises par leur mentor, Housseïni Amion Guindo dans les différents gouvernements (2014-2018), ainsi que les performances de la Convergence pour le développement du Mali (CODEM), qui se classe aujourd’hui comme 4ème force sur l’échiquier politique national, les PUR lancent un appel solennel à l’ancien ministre de l’Education nationale à se présenter au scrutin présidentiel du 29 juillet prochain », avait souligné le doyen Abdoulaye Amadou Sy. Et le président des PUR d’assurer que la candidature de Poulo à la prochaine présidentielle « constitue un espoir pour les populations jeunes et moins jeunes de notre pays et aussi une aubaine inespérée ». Et de préciser que cette candidature de Poulo aboutira au changement tant souhaité par la grande majorité de notre peuple.
A travers ces propos, l’on note que les PUR partage largement le besoin de changement exprimé aujourd’hui par une grande majorité des Maliens. Ce qui montre que les PUR avec comme parti leader, la CODEM vont se battre pour faire changer la gouvernance. Il s’agit donc d’œuvrer pour battre IBK lors de la prochaine présidentielle. Une attitude qui pousse à une mobilisation aux côtés des forces opposés à la continuation de la gouvernance IBK. On en déduit donc que IBK a vendangé tous ses soutiens.
Du parti SADI, en passant par l’ADP-Maliba, YELEMA, les APM, le CNID-Faso Yiriwa Ton, une bonne partie de l’ADEMA-PASJ et la CODEM, IBK a lentement mais sûrement poussé ces alliés d’hier à s’ériger aujourd’hui contre son maintien à la tête du pays. Que dire d’un bouillant général Moussa Sinko Coulibaly, Mohamed Ali Bathily, Me Mamadou Ismaël Konaté, de Mamadou Igor Diarra, qui ont été tous servis le pays aux côtés d’IBK et qui, aujourd’hui, caressent le vœu de le voir chuter lors de la prochaine élection présidentielle ? Jamais dans l’histoire politique récente du Mali, un président de la République n’a perdu autant de soutiens en un si peu de temps (l’espace de 4 ou 5 ans). C’est le signe que IBK a déçu une écrasante majorité de son peuple et il risque de le constater à ses dépens à l’issue du prochain scrutin présidentiel.
Quand on sait que la CODEM, la locomotive des PUR, est un parti bien implanté dans le pays et occupe la quatrième position au sein du landernau politique, il est fort à parier que ce clash d’avec le pouvoir fera nécessairement des dégâts. IBK pourrait en perdre des plumes !
Boubou SIDIBE/Maliweb.net
Poulo n’acceptera pas de se porter candidat contre le président pour ne pas être comme ceux qui après avoir mangé à siesté fuis la vaisselle. Le Codem qui aujourd’hui connait des départs important de ces cadres lourds doit rester dans sa position au sein de la majorité présidentielle. Je crois que c’est le mieux à faire pour garantir l’intérêt du pays et du codem. Mais avec les politiciens on ne sait jamais. Attendons don de voir.
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