Statu quo : Voilà l’arrivée du menu que nous nous attendions tous à recevoir. Comme d’habitude, pas de surprise, les plats énumérés sont toujours les mêmes : IBK-Soumi. Alors, pour ceux qui se battent pour le changement systémique et non un remplacement simple à la tête de l’Etat. Serrez vos ceintures, car, notre chemin est encore long.
Certes, une lueur d’espoir, d’une révolution mort-née, avait soufflé l’esprit d’une frange partie du peuple malien. Mais hélas, comme à l’accoutumée, et depuis un bon moment, au détriment de la lutte patriotique, la lutte pour l’intérêt personnel a encore eu raison, bien sûr.
Sur ceux camarades, “chers frères et sœurs” c’est pourquoi, nous resterons en dehors de ce combat des Titans. Oui restons en dehors de la guerre de succession au sommet d’un système révolu au Mali. Maintenant nous attendons, qu’ils se livrent en spectacle et nous resterons malgré nos volontés, des malheureux arbitres de leur spectacle.
Que le meilleur gagne!
Ben Diakité jeune Malien résidant aux USA
Un président sortant arrivant en tête avec 41 % dans un pays où tout le monde se plaint de l’insécurité, du chômage et surtout de la corruption. Est-ce des résultats truqués ? Ou encore les électeurs maliens sont des caméléons ? Vues les résultats, on a du mal à comprendre. Soumaïla, avec 17 % des voix malgré les voix des Maliens de l’extérieur et celles des quatre régions du Mali. Avec un taux d’abstention de 57 %, preuve que les Maliens ne s’intéressent pas à la chose politique, malgré les sensibilisations par ci et par là.
Mahamadou Maïga, enseignement secondaire
L’opposition pourrait bien renverser la tendance au 2ème tour de la Présidentielle du 12 Août 2018. C’est bien possible, mais à condition qu’elle prenne en compte les éléments susvisés avec beaucoup de fermeté et de détermination dont entre autres :
– Il faut insister auprès du gouvernement pour faire la situation des cartes d’électeurs non retirées et leur disponibilité dans les bureaux de vote pour le 2ème tour de la Présidentielle du 12 Août ;
– Il faut que les électeurs soient dépourvus de tout effet, notamment les téléphones portables avant d’aller dans l’isoloir pour voter ;
– Les attroupements et les regroupements aussi bien à l’intérieur des centres de vote qu’aux alentours doivent être empêchés par les forces de l’ordre pour dissuader les acteurs des achats de consciences et réduire considérablement les risques de fraudes électorales ;
– Il faut insister pour que le gouvernement donne l’architecture/nomenclature des bureaux de vote ou l’élection du 2ème tour de la présidentielle n’aura pas lieu pour éviter les irrégularités et les supposés cas de bourrages des urnes dans les régions du Nord.
BREHIMA Mamadou KONÉ dit Patrice Lumumba, chercheur
Manipulation par la mobilisation : jeu de dupes !
Ceux qui investissent gros pour impressionner l’opinion nationale et internationale par la foule ou la population savent pertinemment que la foule ou la population sait que l’objectif est juste de taper à l’œil en remplissant les salles ou en inondant les rues.
Dès lors, le contrat est rempli, le retour sur investissement est instantané. Le tour au prochain candidat de puiser dans le même électorat, d’user du même modus operandi, et la même foule ou la même population répond promptement en exigeant les mêmes conditions.
L’exercice continue jusqu’au jour ou à l’heure de vérité dans l’isoloir. Si chaque candidat pouvait marquer de l’encre indélébile les citoyens participant à ses manifestations, ç’aurait l’avantage de les distinguer d’autres participants à la campagne de ses adversaires ou à tout le moins de faire la part des choses. Quel don d’ubiquité de cette foule ou population !
Tout ça est beau ! L’essentiel est d’avoir des élections paisibles dans la joie.
Plaise à dieu !
Aguibou Sogodogo