L’élection présidentielle du 28 juillet prochain est un grand challenge entre les différents postulants pour la magistrature suprême de notre pays. Dans cette bataille sans merci, les jeunes candidats croient en leur chance.
La présidentielle du 28 juillet 2013 s’approche à grands pas, les 28 prétendants à la magistrature suprême sont connus de tous les Maliens. Et depuis l’ouverture des campagnes, ils se battent avec les moyens de bord. Dans cette bataille sans merci pour le fauteuil du président de la République, 2 couches se distinguent : les vieux et les jeunes.
Les vieux ce sont ses candidats qui, depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays sont mêlés à la gestion du pays ou encore ceux qui dépassent la quarantaine. Quant aux jeunes, ils sont entre au-dessous de la cinquantaine et “ne sont pas” comptables de la gestion des 20 ans de démocratie de notre pays.
Ces derniers, avant cette élection, ont été de tout temps critiqués et marginalisés par les vieux sous prétexte qu’ils sont “incompétents”. Maintenant que le pays, sous leur règne, a sombré dans une crise qu’il n’avait jamais connu avant, montrant ainsi la carence de leur système, il y a l’opportunité pour les jeunes de se propulser sur le devant de la scène politique et de croire en leurs chances à accéder à la magistrature suprême du pays.
Pour beaucoup de gens ce sont ces mêmes vieux qui ont plus de chance de s’emparer de Koulouba à cette élection présidentielle du 28 juillet prochain. Mais c’est sans compter avec des jeunes candidats à cette échéance. Ils croient fermement en leurs chances. Pour eux, les vieux ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour le pays mais ont montré leurs limites avec toutes les crises qu’a connues notre pays ces dernières années.
Les jeunes candidats ; à savoir : Niankoro Yeah Samaké du PACP, Moussa Mara du parti Yéléma, Ousséni Amion Guindo de la Codem, Haïdara Aïchata Cissé dite Chato de l’Alliance Chato 2013, Racine Thiam de la Cap…, se disent qu’ils sont l’incarnation du changement pour le Mali. Ils se disent prêts à commander le bateau malien. Pour cela, ils promettent de livrer le combat jusqu’à la dernière minute.
C’est pourquoi partout où ils passent, ils ne cachent pas leur volonté politique de faire du Mali un pays émergent dans le continent. Aussi ils font savoir que c’est la mauvaise gestion des vieux qui a conduit le pays dans cette situation humiliante.
Ces jeunes postulants à la présidentielle du 28 juillet prochain sont plus que jamais déterminés à participer à tous les débats politiques et à toutes les échéances électorales au Mali.
Youssouf Coulibaly
