Natif de Bafoulabé, le Dr Oumar Mariko est une personnalité emblématique de la politique malienne. Le barbu a vêtu l’habit de dénonciateur des dérives depuis plus de 20 ans. Une des têtes de proue de la chute du régime autoritaire du général président Moussa Traoré, en mars 1991 et de l’avènement de la démocratie au Mali, le Dr Oumar Mariko, est restée constante et déterminée. Le porte étendard des sans voix et du parti de la Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance(SADI) au scrutin présidentiel du 28 juillet 2013, se présente comme le candidat de la rupture avec les mauvaises pratiques.
Pour la troisième fois, après 2002, 2007, le Dr Oumar Mariko va briguer la magistrature suprême du pays. Pour cela, il continue d’expliquer le bien-fondé de son programme ambitieux pour le Mali, lequel touche tous les secteurs. Le candidat de la rupture compte nationaliser les sociétés et entreprises publiques vendues. Il prévoit de revoir tous les contrats miniers pour être en phase avec l’intérêt du Mali. Mariko promet de marquer la présence de l’Etat dans tous les secteurs stratégiques du développement de ce pays.
Il ambitionne aussi de changer la nature même de l’Etat. Durant son mandat, le porte étendard des sans voix veut mettre fin au règne des ministres commerçants, des femmes de ministres commerçantes, des commerçants créés par les hommes de l’Etat, ou des hommes de l’Etat qui rachètent les sociétés et entreprises publiques qui sont vendues ou qui sont des prestataires de services.
L’emploi des jeunes occupe aussi une grande place dans le projet du Dr Oumar Mariko. Pour le candidat du parti Sadi à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013, l’Etat doit être au service du peuple. Au finish, il ambitionne un Mali indépendant, souverain, laïc et social, porteur d’un projet collectif nouveau, en rupture avec l’ancien système.
Médecin de formation, le Dr Oumar Mariko n’a eu aucune difficulté à se frayer un chemin dans l’arène politique. Né le 4 février 1959 à Bafoulabé, l’homme a montré son engagement à côté du peuple. Cet engagement l’a conduit à l’hémicycle. Depuis 2007 il est député à l’Assemblée Nationale. Il fut membre du bureau de coordination de l’UNEEM de 1979 à 1980. Membre fondateur de l’Association des élèves étudiants du Mali, il en devient le secrétaire général entre 1990 et 1992, alors que la lutte contre le régime du général Moussa Traoré était rude. Après la chute du dictateur, il devient membre du Comité de Transition pour le Salut du Peuple (CTSP) pour le compte de l’Association des élèves et étudiants du Mali.
Le Dr Oumar Mariko est le fondateur et directeur de la clinique médicochirurgicale Mah Doumbia à Bamako. Directeur général du réseau de radios privées Kayira depuis 1995, il fut secrétaire aux relations extérieures de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL). En 1995, entouré de collègues médecins, de gestionnaires de la santé et d’artistes, il crée une Ong : Médecins de l’Espoir/Santé pour la Communauté (Medes/Sapcom).
Toujours égal à lui-même, il a critiqué les mauvaises gouvernances des pouvoirs des présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. Son parti, Sadi, a même demandé au président ATT de démissionner à quelques mois du coup d’Etat du 22 mars 2012. Aux premières heures du coup d’Etat, il fut pratiquement le premier leader politique a approuver publiquement l’action de la junte militaire et depuis il n’a pas varié de position. Comme beaucoup d’autres hommes politiques de l’opposition, le Dr Oumar Mariko a été victime d’interpellation souvent abusive, d’intimidation ou d’accusation gratuite.
Il a dit à qui veut l’entendre qu’il ne va pas tourner le dos à la politique, tant que le pays ne change pas.
Ahmadou Maïga
Je respecte Dr Oumar Mariko ses un l’homme de changement mali a besoin de lui vive (SADI)
Comments are closed.