La démocratie n’est pas antinomique à la religion, mais dans une République, le bon équilibre recommande des citoyens le respect des principes, pour qu’elle se porte mieux.
Sommes-nous dans une République ou dans un Etat moyenâgeux ou féodal ? Si la réponse par l’affirmative correspond à l’un des deux derniers questionnements, alors il n’y a rien à dire. Le candidat qui s’affiche avec le Cherif au passé sulfureux en se ventant des soutiens peu recommandés de cet homme qui se réclame de Dieu, est sans reproche. Par contre, si nous sommes dans un Etat républicain et laïc, alors là il y a des choses à dire. Car, il donne la preuve de son incapacité à mobiliser des électeurs outre que la horde de disciples de ce marabout biznessman. Soumaïla Cissé, combattant infatigable de la démocratie et de l’Etat de droit a beaucoup de respect pour ses électeurs, c’est pourquoi il ne rentre pas dans ces genres de mise en scène, digne d’une autre époque. Aussi, a-t-il décliné l’offre de service intéressé de ce tonitruant leader religieux. Parce qu’il trouve la démarche compromettante à l’avenir. Soumaïla Cissé fait tout simplement confiance au libre arbitre de ses supporteurs, qui ne sont pas que des seuls militants et militantes de son parti ou ses sympathisants, mais des citoyens libres de tout bord. Les français disent que l’habit ne fait le moine et tout ce qui brille n’est pas de l’or.
Dans notre pays, certains citoyens ont pris l’habitude de filer entre les mailles de l’administration fiscale, tant de l’intérieur que de la porte. Ils se tapent des centaines de millions de FCFA sur le dos de leurs concitoyens. Cette catégorie de citoyens pour parvenir à leur fin, usent de toutes les ruses et de tous les stratagèmes pour échapper au fisc. Ce sont de véritables sangsues, qui vivent au crochet du pouvoir. Mais, mais en économiste averti, Soumaïla Cissé n’a décliné la main tendue du Cherif. Car, il y voit une compromission au détriment du trésor public. Il faut rappeler qu’il s’est affranchi des manèges du genre, quant il était locataire de l’Hôtel des finances entre 1993 et 2000. Ce n’est donc pas maintenant qu’il aspire à la magistrature suprême, qu’il va l’accepter. Il a conscience de la responsabilité qui pèse sur ses épaules en ces genres de circonstance. Surtout à un moment où, notre pays a besoin de prendre un nouveau départ pour assurer un avenir meilleur à ses filles et à ses fils. L’homme n’a nullement l’intention de lier ses mains avant son élection. Il a également un respect vertueux pour les électeurs maliens, qu’ils considèrent comme libre de toute contrainte, notamment esclavagiste. Ils méritent en conséquence un minimum de confiance.
Quoi de plus normal donc, qu’il appelle à voter pour IBK, un candidat à multiple facette, qui avait adhéré du bout de lèvres au FDR (front pour la sauvegarde de la démocratie et la République) avant de se rétracter après pour des raisons jusque-là inavouées. Mais, que chacun peut se faire sa religion dessus. Signalons que le chérif fait partie de la horde de commerçants, transporteurs, promoteurs immobiliers, agents de placement, etc, qui se font impunément du pactole sur le dos des autres contribuables, au seul motif, qu’ils ont des bouches à entretenir. Ces gens-là qui ont des comptes à rendre à notre peuple ont naturellement peur de l’avènement de Soumaïla Cissé au pouvoir. Cet esclavagiste rentier vivant de l’aumône de ses poulains connaît par cœur Soumi. Il a eu du mal à faire avec lui, quant il était à l’hôtel des finances. Il faut rappeler que Soumaïla Cissé a l’habitude de bloquer ses camions à la porte entre le Mali et la Mauritanie, parce qu’il n’était pas habitué à payer des frais de douanes pour l’importation des marchandises qu’il venait vendre au Mali. L’ancien président, Moussa Traoré, lui avait donné carte blanche en République du Mali. Mais, Soumaïla Cissé a mis fin à ce privilège contre nature. Nulle part en Europe, en Amérique, au Canada, ou ailleurs dans le monde, l’Eglise n’est pas exempte des fiscs. Les hommes de Dieu paient les Impôts comme tous les autres Citoyens, pourquoi un marabout, notamment un descendant du vénérable saint Cheick Tandian refuse de s’acquitter de ses obligations fiscales, jusqu’à faire chanter les Chefs d’Etat à l’exercice ?
Amadou O. Diallo
Amadou Djougousagoden DABO !
ce journaliste aurait dû fondre à l’état foétal dans le giron de sa mother , walahi bilahi mêmes les animaux ont des honneurs qui leurs sied!quand même tout humain aimes l’argent jusque dans des proportions respectables euh oui !mais quitte à vendre son âme au diable pour de l’argent ? Vraiment le compble ne tue plus certaines catégories de Maliens !
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