Réussir l’organisation de la présidentielle du 28 juillet prochain s’impose comme un défi pour notre pays. C’est pourquoi, le Recotrade s’investit afin de faciliter la remise de la carte Nina.
Le Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement (Recotrade) a animé une conférence de presse sur l’organisation des élections de 2013, notamment sur la mise en place du Numéro d’identification nationale (Nina). Pour ce faire, le Recotrade a fait appel à deux spécialistes de la question, à savoir, le Directeur national adjoint de l’administration territoriale, Kissima Dantougouna et Garba Kantao de la Cellule d’appui au processus électoral. L’occasion était toute trouvée pour le président du Recotrade, Cheick Oumar Soumano, de réaffirmer l’engagement de sa structure pour la bonne remise de cartes Nina, afin de garantir une participation record aux élections à venir. Avant de faire remarquer que c’est dans l’union que le Mali peut réussir cette échéance électorale.
Pour sa part, M. Dantougouna a expliqué que cette fois-ci, il a été retenu l’expression «remise des cartes» et «non distribution des cartes». Cela, afin d’impliquer le maximum des citoyens. D’où, la nécessité d’impliquer les communicateurs traditionnels qui ont un rôle important dans notre société.
De son côté, Garba Kantao a détaillé la carte Nina qui est un pur produit du Recensement administratif à caractère d’état civil (Ravec). Selon lui, sur la carte Nina, il y a trois signes distincts : la photo, le numéro et l’emprunt. Avant de lancer ironiquement : «Si tu ne sais pas lire, tu sais au moins reconnaître ta tête sur la carte».
D’ores et déjà, le travail préparatoire a été fait, mais à cause des événements du 22 mars 2012, il est question de revoir la donne et de l’adopter à la situation d’urgence.
A noter que le Recotrade est appuyé dans son initiative par le Pnud et entend mener d’importantes activités pour que la remise de carte Nina se passe dans de meilleures conditions.
Alpha M. CISSE