A moins de trois mois de l’élection présidentielle prévue pour le 29 juillet prochain, les candidats affûtent leurs armes pour convaincre le plus grand nombre de personnes à adhérer à leurs projets de société. Les candidats passent par la sensibilisation à travers plusieurs canaux : meetings, réunions, assemblées générales, utilisation des médias etc. Ces stratégies de communication et de sensibilisation nécessitent une manne financière énorme.
L’argent étant le nerf de la guerre pour tous les candidats, (petits et grands), d’où trouvent-ils les ressources ?
Pour la présidentielle de juillet prochain, une vingtaine de candidature sont annoncées. Et chacun des candidats doit mobiliser les fonds.
Sous d’autres cieux, les candidats font appel aux financements privés (dons de particuliers, prêts bancaires) et publics (aides de l’Etat). Au Mali, la situation diffère. Beaucoup d’interrogations restent pendantes quant à la provenance des financements de la campagne des candidats. Le hic est que les états-majors des candidats refusent de divulguer la provenance de leurs moyens de campagne. Il n’existe aucune structure qui peut exiger la transparence des dépenses électorales. Le grand risque c’est le financement par l’argent sale provenant du blanchiment des fruits des crimes de toute nature : drogue, détournement, trafic de tout genre..
Le parti au pouvoir, le RPM qui n’a jusque-là pas donné le nom de son candidat à l’élection présidentielle n’a aucune raison de s’inquiéter pour financer sa campagne. Détenant la clé des finances de l’Administration publique, les cadres du RPM n’hésiteront pas à se faire remarquer en mettant la main à la poche, sans oublier les apports colossaux des opérateurs économiques, ainsi que des soutiens des partis amis de l’extérieur ajoutés à l’aide publique aux partis politiques.
Pour le financement de sa campagne, il suffit que le RPM demande pour que ses vœux soient exaucés. Le président du parti des Tisserands, Dr Bocari Tréta et ses camarades n’auront donc pas de souci pour faire face aux dépenses.
Il sera certainement l’un des candidats les plus en vue à l’occasion de cette campagne électorale. Samedi 12 mai au Stade du 26 Mars, Soumaila Cissé, candidat de l’URD a démontré les couleurs qui seront les leurs. Pour son investiture, l’URD a débloqué des moyens colossaux.
En plus des aides dont bénéficient les partis politiques, le candidat du parti de la Poignée de main aura recours à plusieurs autres sources de revenus. Plusieurs fois ministres du Mali, Soumaila a été également le président de la Commission de l’Uémoa. Il se dit aussi qu’il a fait des investissements dans les secteurs bancaire, hôtelièr, téléphonique…
Dans son entourage, l’on soutient que les cotisations des cadres du parti constituent un support non négligeable, aussi le soutien de certains amis de l’extérieur est un espoir.
Véritable machine électorale, l’Adéma PASJ reste le parti où le financement de la campagne ne doit pas poser de problèmes majeurs si seulement si les membres du CE parlent de la même voix. A l’instar des autres formations, le parti détient des voies et moyens pour mobiliser les ressources nécessaires.
Le diable est dans les détails : les adémistes étant « au pouvoir », ministres et parlementaires peuvent faire face aux dépenses.
Deuxième tentative à une élection présidentielle, le candidat de Yelema, ancien ministre et ancien Premier ministre, Moussa Mara est l’un des plus jeunes candidats. Il a certainement fait beaucoup d’économie au moment où il était aux affaires. Pour ceux qui l’ignorent, Mara est réputé être un « Harpagon » surtout à Yelema toutes les dépenses sont passées à la loupe. Aussi, il faut le reconnaître, il peut lui aussi compter sur des soutiens extérieurs comme d’ailleurs la plupart des grandes formations.
Aliou Boubacar Diallo, le candidat de l’ADP-Maliba est l’homme d’affaires propriétaire de plusieurs entreprises au Mali. A l’extérieur, on dit qu’il est classé parmi les milliardaires du continent. Il peut compter sur l’importante manne financière pour financer sa campagne.
A.S.
Certains sont aussi pauvres que des rats d’église au point de demander a ladji Bourama de leur servir non pas un plat mais de se substituer a l’adema pour un mandat non autour du riz mais des poulets. Ladji lui même se finance avec l’argent de l’ami mafieux Tomi Michel pour des faveurs d’avions et équipements militaires surfacturés
” Il n’existe aucune structure qui peut exiger la transparence des dépenses électorales. ”
A QUOI SERT ALORS L’OFFICE CENTRAL DE LUTTE CONTRE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE? CET OCLCEI SERAIT -IL DONC UN AUTRE MACHIN CREE POUR CASER “LA FAMILLE ET PROCHES”?
CE ORGNAE NE PEUT-IL PAS S’AUTO-SAISIR DU PROBLEME?
comrades this campaign finance issue will only be resolved by devising campaign finance laws that make campaign contributions transparent with record attesting to funds donor, amount received, amount spent plus how it was spent. Yes! Their must be campaign finance laws plus transparency as required in all developed nations. Present method have far to long been used to keep incompetent Elders in leadership positions.
MOUSSA COULIBALY FOR PRESIDENT OF MALI JULY 29, 2018
Patriotic Movement Platform For Change
Very much sincere,
Henry Author(people of change) Price Jr. aka Obediah Ubuntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
translationbuddy.com
Les candidats sont les plus grands voleurs du pays. Aux élections passées la plus faible dépense frôlait les 2 milliards. ET LA plupart sont des fonctionnaires ou des retraités. OÙ trouvent ils ces sous. Ils doivent tous être interpellés par qui de droit.
Comments are closed.