Présidentielle de juillet 2013 : Modibo Sidibé tient la Corde, IBK bascule, CMD discrédité

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La feuille de route devant déboucher sur une prochaine présidentielle a relancé une bataille féroce entre prétendants à la magistrature suprême.

La perspective d’une prochaine élection présidentielle devant être couplée, les 7 et 21 juillet, aux législatives agite de nouveau le marigot politique bamakois. Toutefois, plusieurs mois de crise, depuis l’incursion des groupes armés au Nord du pays, ont durablement altéré la cote des candidats qui devaient concourir en avril 2012. Débarqué en décembre par l’ex-junte du Capitaine Amadou Haya Sanogo, l’ancien premier ministre, Cheick Modibo DIARRA, semble définitivement discrédité. La popularité de  Soumaïla Cissé, parton de l’URD, n’est pas meilleure. Originaire de Niafunké dans la Région de Tombouctou, l’ex-parton de la Commission de l’UEMOA était exilé ces derniers mois. Il n’est réapparu au Mali qu’à l’occasion de la visite de François Hollande, du début février.

Même s’il est présenté comme un ‘’expert’’ dans la résolution de la crise, l’ex-ministre des affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maïga, originaire de Gao, s’est attiré de nombreuses inimitiés. Il est toujours perçu comme cacique d’un système aujourd’hui largement décrié par les Maliens. Responsable des renseignements de 1993 à 2000 et cofondateur de l’Adema, Maïga pourrait concourir à la prochaine présidentielle sous son nom.

Chantre de la concertation nationale ces dernières semaines, Ibrahim Boubacar Kéïta ‘’IBK’’, 68 ans, attend toujours son heure. Chef de gouvernement sous Alpha Oumar KONARE et actuel président du RPM, parti membre de l’Internationale socialiste, ce dernier a participé à une discrète réunion de travail au siège du Parti socialiste (PS) français lors de sa visite à Paris, du 8 au 11 février.

Si officiellement la France ne soutient aucun candidat,  l’ancien premier ministre Modibo Sidibé semble toutefois tenir la corde. Réfugié à la Résidence de l’Ambassade de France à Bamako après sa brève interpellation par la junte en avril dernier, il a toujours occupé des fonctions officielles depuis 1992. Pur hasard ? Sidibé s’apprête à lancer son propre parti. Quant au Président malien par intérim, Dioncounda Traoré, il lui est interdit de se présenter.

Source : (La lettre du Continent du 20 février 2013. NB: Le titre est de la Rédaction)

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2 COMMENTAIRES

  1. que dieu donne au mali la personne qui se sacrifie pour son bonheur.tous ceux qui ont gouverne avec att ont pille ce pays et doivent s effacer de grace.

  2. Monsieur SIDIBE, que le Bon Dieu accompagne votre candidature si vous venez pour le changement et le bonheur des Maliens qui sont actuellement dans la misère la plus sordide.

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