Après l’échec de sa candidature en 2012, du fait qu’il n’avait pas l’âge minimum requis, cette année, à 36 ans, Mamadou Djigué dit Diaf se lance dans la course à la conquête du fauteuil présidentiel. Sa candidature est portée par le Mouvement des jeunes pour le changement et le développement, transformé en Parti Démocratique pour l’Alternance et le Renouveau (PDAR‑MJCD).
Cette information a été rendue publique au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à la Maison de la presse le mardi 25 juin dernier. Au cours de cette rencontre, il a exposé sa vision et de son ambition pour le Mali. Tout d’abord, il a reconnu que certes, au cours des vingt dernières années, des réalisations non négligeables ont vu le jour dans plusieurs secteurs de la vie nationale.
«Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Les défis de l’autosuffisance alimentaire, de la santé, de l’éducation, de l’emploi des jeunes, de la bonne gouvernance, de l’accès à l’eau potables et à tous les autres services sociaux de base, demeurent. Pour relever ces défis, le Mali a besoin d’un visionnaire, d’un homme qui incarne le changement, d’un jeune qui justifie d’une compétence avérée en matière de management d’hommes et de ressources», a-t-il ajouté.
Il a poursuivi en disant que le PDAR-MJCD voyait en lui la personne qui incarne le mieux ce profil d’un président qui fera du Mali un havre du bonheur. «Dans cette salle pleine de symbole de la Maison de la presse du Mali, j’ai l’honneur de donner mon accord formel et d’annoncer solennellement que je suis candidat au scrutin présidentiel du 28 juillet. Je suis candidat sur la base d’un Programme que je vais soumettre à l’appréciation, au jugement et à la sanction des Maliens. Un Projet qui fait le condensé de mes recettes pour la relance économique et le développement du Mali. Un Projet qui fonde ma conviction que le Mali peut sortir du sous développement pour se hisser au rang des pays émergents», a-t-il déclaré.
Auparavant, le porte-parole des jeunes était revenu sur les objectifs de la création de ce parti, qui sont, entre autres, la promotion de la participation de la jeunesse au processus de l’évolution du développement social, économique, politique, éducatif et culturel du Mali et de susciter le changement des systèmes de lutte contre la pauvreté, le chômage, en initiant, au profit des jeunes, des activités génératrices de revenus (AGR).
S’y ajoute le fait d’œuvrer à créer des relations entre la jeunesse et les institutions et organismes nationaux et internationaux, afin de faciliter l’accès au crédit par les jeunes pour le financement des projets et des petites moyennes entreprises, de créer un créneau d’échanges Information Éducation Communication (IEC) de sensibilisation dans le cadre de l’emploi et de la formation professionnelle et d’aider les jeunes ruraux à avoir accès au crédit des systèmes financiers décentralisés dans le cadre de la sécurité alimentaire, de l’artisanat et du tourisme.
Youssouf Diallo