Présidentielle de 2018 : SOS Adema-PASJ exige une candidature interne

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Présidentielle de 2018: SOS Adema exige la candidature interne du parti de l’abeille
Presidium du collectif SOS Adema-Pasj (photo archives à titre illustratif))

Le Collectif SOS Adema-PASJ exige au Comité exécutif (CE) une candidature interne pour les élections présidentielles de 2018. L’information a été donnée ce mardi 10 octobre 2017 à la faveur d’une conférence de presse par.

Cette conférence de presse tenue à la Maison de la presse a enregistré la présence de plusieurs militants du parti. Elle était présidée par le Coordonnateur adjoint du Collectif SOS Adema-PASJ, Modibo Dembélé. “Aujourd’hui, l’Adema est à un tournant décisif de son histoire parce que ses militants veulent tirer les leçons du passé en s’inspirant des valeurs fondatrices du parti pour se mobiliser et reconquérir le pouvoir”, affirme M. Dembélé.

Selon lui, l’accompagnement dont le parti est lancé depuis un moment n’a pas apporté les résultats escomptés à cause de l’effritement du militantisme,  de l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt collectif et surtout des valeurs fondatrices du parti.

Au cours de cette rencontre, les responsables du Collectif SOS Adema-PASJ, ont aussi dénoncé la mauvaise gouvernance au sein du parti qui se caractérise par la violation des textes.  “Nous constatons que le Comité exécutif avec à sa tête le président du parti, Tiémoko Sangaré,  persiste dans les violations des articles 43 et 64 des statuts et 85 du règlement intérieur “, a-t-il-ajouté.

Cette vision, selon les membres du collectif, dans sa réalisation peut être compromise par la situation actuelle du parti qui se caractérise par : la non-tenue de manière régulière des réunions du Comité exécutif ; la non-application des recommandations issues de la 15e conférence nationale, et plus particulièrement celle relative au choix du candidat du parti pour les élections de 2018 ; l’absence de clarification de la position du parti sur certaines questions sensibles et d’importance nationale.

Comme le dit un adage, ” unissons nous vaincrons “, le  SOS Adema-PASJ, s’inscrit dans cette dynamique. Et reste confiant, pour la course à Koulouba en 2018. “Si le parti a su rebondir de l’après coup d’Etat de 2012 et des élections de 2013, il n’est pas du tout évident qu’il puisse résister à une défaite en 2018. Au vu de ces constats, de sérieuses dispositions doivent-être prises en vue de consolider durablement les acquis  et de conquérir le pouvoir”, M. Dembélé dixit.

A l’en croire, ce sont les barons du parti de l’abeille qui sont à la base de cette politique machiavélique. Selon M. Dembélé, le collectif SOS Adema-PASJ projette plusieurs activités dans le sens de la mise en œuvre des recommandations issues de la 15e conférence nationale du parti tenue le 25 mars dernier.

Zié Mamadou Koné

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4 COMMENTAIRES

  1. … ” La plus mauvaise affaire de l’Adema a été la désignation de Dembélé pour les dernières présidentielles. Il n’avait ni le profil, ni la prestance, c’est ce qui a tué le parti… ” … /// …
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    Désolé, mais DRA a, et le profil et la prestance d’un vrai présidentiable comme GMT, ATT, Dioncounda et IBK ou Alpha. Qu’il soit le prochain ou pas, il en a, en tout cas le profil et la prestance, le charisme et un programme de justice sociale… !
    Après Alpha Oumar KONARE, si je me souviens bien Soumaïla CISSE aussi a été Candidat de l’ADEMA, c’était face à ATT. Il n’a pas été élu, cela n’enlève rien aux qualités d’homme d’ETAT de Monsieur CISSE…
    Je pense que le fait d’avoir pas été élu, n’altère en rien les qualités d’homme d’ETAT de DRA… !
    Depuis Alpha, ce parti ADEMA n’a plus fait élire un Candidat portant ses couleurs.

  2. L’Adema n’a jamais été un parti soudé. Les départs de plusieurs de ses Cadres en est la preuve. Tous croyaient être investis d’un destin présidentiel, voilà ce qui a cassé le parti. Aujourd’hui encore cette situation perdure dans le parti. Chacun veut être candidat. Pourquoi ne pas aller à des primaires qui uniraient tout le monde derrière un candidat désigné? Il n’y a pas de loyauté dans l’Adema. Dès que quelqu’un perd les primaires, il quitte le parti pour en créer un ou s’allier à un autre parti. Ceci est l’évidence même du manque de sincérité des membres de l’Adema. Et, ils quittent le parti pour de nouvelles galères, puisque n’ayant pas l’esprit de compétition. Quoi qu’il arrive, quelque soit la personne issue des primaires, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, la cohésion au sein du parti exige qu’on y reste. C’est ça la loyauté et l’honnêteté lorsqu’on se trouve dans un groupe. La plus mauvaise affaire de l’Adema a été la désignation de Dembélé pour les dernières présidentielles. Il n’avait ni le profil, ni la prestance, c’est ce qui a tué le parti. L’autre problème de l’Ademai, c’est leur goût immodéré pour l’argent, tous des voleurs et des corrompus. Ils ne peuvent adhérer à un autre parti que si ce parti regorge de voleurs et de spoliateurs comme eux. Mais, soutenir la candidature de IBK est une honte pour un si grand parti. Mais les habitudes sont têtues. A cause de l’argent et les délices du pouvoir, ils feront tout pour tuer leur propre parti. Alpha doit avoir mal au cœur en voyant ce parti s’effriter de la sorte, même s’il a été lui même le premier meurtrier de l’Adema, en soutenant la candidature de ATT au détriment des membres de son propre parti. Mais, l’explication qu’il a donné pour expliquer son choix tient aussi la route. Allez aux primaires et restez vous-mêmes derrière votre candidat. Peut-être, ferez-vous un bon score ou même gagner les élections. Tout cela découlera de l’engagement franc et sincère de chacun à quelque niveau qu’il s’investisse.

  3. … ” Le Collectif SOS Adema-PASJ exige au Comité exécutif (CE) une candidature interne pour les élections présidentielles de 2018. L’information a été donnée ce mardi 10 octobre 2017 à la faveur d’une conférence de presse par… ” … /// …
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    Les barons du parti de l’abeille qui sont à la base de cette politique machiavélique, ont la tête ailleurs… Ils attendent de savoir si IBK sera candidat. Et dans le cas où ce dernier se représenterait, beaucoup risquent de le soutenir. Surtout ceux qui sont déjà à des bons postes…
    Même si IBK n’était pas candidat, il est risqué de trop compter sur les barons de l’Adema-PASJ. Ils ont l’habitude de soutenir leur propre candidat, sans se mobiliser pour lui…, pour ensuite l’abandonner carrément à son sort en pleine campagne. IBK l’a compris bien longtemps… Pour gagner il faut se passer d’eux… ? Oser fonder sa propre structure ou son propre Parti Politique. En faire ” une machine de guerre ” ( électorale ). Quand ils s’aperçoivent que ” Vous ” êtes sérieux, peut-être qu’ils viendront vous rejoindre. Convaincre…, toujours convaincre et non ” s’imposer “… !

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