Présidentielle de 2018 : Un nouveau front ouvert depuis Paris pour barrer la route à IBK !

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Un nouveau front anti-IBK s’ouvre contre le régime en place depuis la capitale française ! En effet, le week-end dernier, la Bourse du Travail de Paris a vu la naissance d’une Coalition pour l’Alternance au Mali (CAM-France 2018). Les sections de France de nombreux partis politiques maliens et de nombreuses associations venant des quatre coins de la France et des provinces Françaises ont convergé à la Bourse du Travail pour la mise en place de cette Coalition.

Parmi les formations représentées, on peut citer l’Urd, l’Adema, CPC MALIKO (Convergence patriotique pour le changement) du Pr Clément Mahamoudou Dembélé, le Parena, l’Alliance Mali Dambé de Maître Tidiane Guindo, Fares An ka wuli, Urdac, la Plate-forme Moussa Sinko, MDDM, SOS Adema, SADI, PSP et 15 Associations (CCDM, COGEMI, CDLDM, CMPF, CDR-France, MFDF etc). Objectif : réaliser l’Alternance au Mali en juillet 2018 ! A l’issue de cette rencontre qui fera date dans les annales des maliens de la diaspora, une déclaration a été faite. Voici son contenu !

« Il y a 4 ans et demi, les Maliens élisaient dans un sursaut patriotique sans précédent IBRAHIM BOUBACAR KEITA, Président de la République du MALI. Cette importante étape de la crise multidimensionnelle en cours au MALI depuis 2012 a été franchie grâce à l’engagement sans réserve de la communauté nationale, au soutien multiforme de la communauté internationale et à l’accord politique de OUAGADOUGOU, conclu par les autorités la transition et les différents groupes rebelles qui occupaient une grande partie du territoire national. Nonobstant les conditions calamiteuses de l’organisation de ces élections, les Maliens ont plébiscité IBRAHIM BOUBACAR KEITA avec un score de 77,69%.

Ainsi, le nouveau président disposait à son élection d’atouts maîtres comme la confiance du peuple tout entier, un climat d’alternance pacifique ornée de gestes d’élégance entre les protagonistes, et le soutien de la communauté internationale pour juguler les problèmes existentiels que connaissait notre nation. Il s’agissait de la menace sur l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale, la dégradation de la situation économique et sociale, la généralisation de la mal gouvernance entrainant privations et exode de tous ordres. 4 ans et demi après, le président IBRAHIM BOUBACAR KEITA a dilapidé tous ces atouts précieux du fait du manque de vision, et donc de programme adapté à la situation dans un contexte de mal gouvernance érigée en système de gestion des maigres ressources du pays. Aucune des principales demandes des citoyens n’a été satisfaite.

Sur le plan sécuritaire : la situation du pays est pire 4 ans et demi après l’élection de IBRAHIM BOUBACAR KEITA. En plus de la perte de fait de KIDAL, l’Etat n’a aucune présence dans une grande partie du centre du pays. La mauvaise gestion de la grave crise du nord a conduit à une situation d’impasse, où l’Etat peine à exercer sa souveraineté sur des pans entiers du territoire national dans un contexte d’insécurité généralisée où les attaques terroristes se multiplient. Aucune région n’est de nos jours épargnée par cette gangrène. Les affrontements intercommunautaires font des dizaines de morts, tous les jours, à travers le pays. L’Etat (préfets, sous préfets, écoles, et autres administrations, forces armées et de sécurité) n’est plus présent pour les populations du centre abandonnées à la merci des groupes armées.

Un temps concentrées dans le nord du pays, les attaques terroristes sont désormais aux portes de SEGOU. Signés en MAI 2015, les accords d’ALGER n’ont apporté aucune amélioration de la situation sécuritaire ; au contraire depuis la signature de ces accords, le pays enregistre plus de 2000 morts dont plus de 700 en 2017 et près de 200 déjà en 2018. Résultat du rapport de force après la défaite militaire et politique du 21 MAI 2014 à KIDAL- défaite exclusivement imputable au président de la République -, ces accords qui portent les germes de la partition du pays restent inappropriés et inapplicables pour beaucoup de patriotes maliens. Depuis 4 ans et demi, et malgré le discours officiel lignifiant, nos FAMAS subissent régulièrement des pertes lourdes du fait du sous-équipement et du manque d’organisation. Les récentes attaques de SOUMPI, le 27 janvier 2018, illustrent à suffisance les carences de notre appareil de défense.

Sur le plan de la gouvernance : La situation du pays est caractérisée par la mauvaise gestion, la patrimonialisation de l’Etat, la dilapidation et le détournement des deniers publics, les surfacturations, le pilotage à vue des affaires publiques, l’immixtion de la famille du Président dans les affaires de l’Etat. Jamais le MALI n’a connu autant de scandales financiers avérés au sommet de l’Etat en si peu de temps dans une atmosphère d’impunité systématique. A titre d’exemples, il faut rappeler que les citoyens ignorent encore le prix de l’avion présidentiel acquis dans des conditions sulfureuses ; que le président de la République n’a jamais remis publiquement au président de la Cour Suprême la déclaration écrite de ses biens conformément aux articles 29 et 37 de la constitution du 25 février 1992, que les liens avérés du président IBK avec TOMI MICHEL, le parrain des parrains, ont gravement heurté l’honneur de la République. Dans un tel contexte, la création d’emplois notamment pour les jeunes, la satisfaction des besoins primaires de la population (santé, eau, électricité, éducation, désenclavement) ont été relégués aux calendes grecques. Les délestages viennent de surgir à BAMAKO.

Pour la diaspora malienne de France, la participation massive à l’élection du président IBK s’est mue en un cauchemar sans précédent avec une véritable dégradation des conditions d’accueil dans les locaux de notre consulat. Cette dégradation a comme corollaire des délais de traitements et d’attente de papiers administratifs plus longs pouvant conduire à des difficultés sur l’emploi et le logement. Les maliens de France doivent faire un vrai parcours de combattant pour espérer avoir la carte NINA, devenue une pièce indispensable. A ce registre administratif très difficile, la gouvernance IBK a ajouté une incertitude sur les conditions de séjour des maliens de la diaspora en EUROPE à travers des « accords » de réadmission signés avec les pays de l’UNION EUROPEENNE.

Au regard de ce qui précède

Nous, maliens de France, citoyens, militants associatifs, militants politiques traumatisés par la sévérité de la crise sur les plans sécuritaire, politique, institutionnel, économique, social et culturel et la gestion catastrophique du mandat du président IBRAHIM BOUBACAR KEITA ; -Dans la suite des luttes engagées notamment par les associations, les partis politiques et toute la société civile depuis 2014 contre cette gestion désastreuse de IBK ; -Tirant inspiration de la juste et citoyenne lutte de ANTE ABANNA contre la révision constitutionnelle et des mobilisations en cours dans « DEBOUT SUR LES REMPARTS », Décidons de créer la « COALITION POUR L’ALTERNANCE AU MALI en 2018 ».

L’objectif prioritaire de la coalition pour l’alternance au MALI en 2018 est de faire échec à IBK dans son rêve de second mandat. Face à un président sortant qui détient tous les leviers du pouvoir, il est essentiel de rechercher une synergie entre les ambitions et les structures afin de maximiser les chances de l’alternance. Pour atteindre cet objectif de l’alternance en 2018 et dans le respect strict des ambitions légitimes, la Coalition pour l’Alternance au Mali en 2018 peut participer à la mise en œuvre de différentes stratégies : la rédaction d’un manifeste de l’alternance, la rédaction d’un programme minimum d’alternance et la recherche de consensus (si possible) entre les différents candidats engagés dans l’alternance.

En tant que migrants, nous avons une spécificité à faire valoir en raison de notre double appartenance. Cette spécificité peut donner lieu à l’élaboration d’un programme consensuel à inclure dans le manifeste de l’alternance qui aura été validé de manière démocratique par tous les acteurs engagés pour l’alternance en 2018. Parce que l’alternance en 2018 au MALI n’est pas un choix, mais une nécessité pour la survie de la nation, nous appelons les Maliennes et les Maliens de la diaspora à venir nombreux pour renforcer les rangs de la COALITION POUR L’ALTERNANCE en 2018 au MALI ».

Alternance 2018, Paris le 24 Févier 2018

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9 COMMENTAIRES

  1. Nouveau front ouvert contre Pyongyang aussi
    De part leur passé, les U$A et leurs apparentés occidentaux sont les pro de l’esbrouffe, il suffit de voir les conflits de part le monde!
    Kim a eu bien raison de ne pas céder face à un accord de dupe proposé par les Etats-Unis de Trump!
    Déjà à son départ Kim, avait déjà prévenu avant son départ qu’un accord ne se ferait que si les sanctions des USA à l’encontre de la CDN soient levé (sinon à quoi bon de signer un accord ?)

  2. comrades we should not to be alarmed if this article do in fact reflect Paris intentions. Last election Paris was in front row of those attempting to convince us IBK was as close to second coming of Jesus Buntu would ever know. Now that politicians or/plus diplomats from Paris have filled their corrupt pockets in partnership with IBK they do not want to be near IBK with everyone knowing IBK is corrupt plus it is likely everyone including politicians/diplomats that befriend IBK is likely corrupt.
    Whatever Paris decides is for its Paris amusement plus where desired we should also see it for amusement but nothing more.
    Stupid is what stupid do. It is stupid for Buntu to follow Paris. Time have come for Buntu to again make their own way however, no matter how difficult it become we are able to do it in a timely manner by steps plus stages.

    MOUSSA COULIBALY FOR PRESIDENT OF MALI 2018
    Patriotic Movement Platform For Change

    Very much sincere,
    Henry Author(people of books) Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
    translationbuddy.com

  3. Toute initiative visant a empecher la reelection d’IBK en 2018, est salutaire. Sa reelection veut tout simplement annoncer la disparition du Mali. Il sait comment il a ete elu, il ira de la meme maniere . Merci aux patriotes maliens de France . Tous ensemble pour chasser IBK du pouvoir. Il n’est rien, il ne peut rien , mieux que tout ca , il est le probleme du Mali, pas la solution . IL doit partir et il ira .

    • En tout etat de cause, IBK apres son echec a pacifier le pays, est desormais disqualifie . Il doit meme avoir honte de se presenter a sa propre succession. Il n’a rien fait, bien au contraire, c’est sous sa gouvernance que notre pays a ete place sous tutelle. Une chose est sure , IBK ne sera plus reelu et a lui de tirer toutes les consequences. En 2013, il s’est prostitue a tout le monde, meme avec le diable pour etre elu. En 2018, c’est son bilan qui lutte contre lui. Il est desastreux. Ceux qui veulent qu’il soit reelu pour continuer a realiser ses realisations, me font rire, la seule realisation d’IBK est le voyage a travers le monde sans retombe pour les maliens. Il doit savoir que les maliens de l’interieur comme de l’Exterieur veulent qu’il abandonne le pouvoir afin d’eviter notre pays de sombrer.

  4. FB, ne te fatigues pas. Ce que dit la diaspora est réel. Ton mentor ne sera pas réélu ici au Mali.

    • Le Mali depend a plus de 90/100 de la dislasporas en tout. Cette diasporas a pris conscience que le destin du Mali est en peril avec IBK. Elle a decide de se faire entendre et de la plus belle maniere: barrer la route pour empecher IBK de rester a Koulouba , encore pour 5 autres annees. Cette prise de position au dela de la France, aura des repercution dans le pays et a travers le monde. IBK n’a pratiquement plus de soutien ni de l’interieur encore moins de l’exterieur. Meme nos partenaires sont sceptiques quant a sa reelection. Mieux que tout ca , en matiere d’election presidentielle, le President de la Republique pourrait etre candidat a sa propre succession en une seule condition : si son bilan est positif, pourrait battre campagne pour lui, mais entre nous, IBK peut brandir quel bilan positif execute lors de son mandat? A t-il honore a ses promesses de campagne? Pourquoi s’accroche t-il au fauteuil Presidentiel dont il n’a aucun merite pour l’occuper? Si j’etais a sa place, vraiment j’allais me demettre. Mais les africains que nous sommes, jamais cet homme au lieu de sortir par la grande porte, va se faire humilier avant de partir sur la pointe des pieds. IBK n’a aucune qualite pour succeder a lui meme . Il ne peut rien, il n’est rien et ne vaut rien.

  5. Les gens aiment se mentir à eux-mêmes dans ce pays. Une coalition pour barrer la route à koulouba au président IBK. Ce n’est que du folklore pour se donner un petit espoir d’accéder à la magistrature suprême. Et cet article cite Fare de modibo Sidibé qui a été plus que clair qu’il ne s’associera pas un qui que ce soit de l’opposition version le voleur certifié.Et pourquoi c’est à Paris que cette coalition a vu le jour et non à bamako??????

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