Présidentielle de 2018 : Moussa Mara en appelle à l’alternance

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Les vœux présentés par l’ancien Premier ministre Moussa sonnent comme une invite à l’alternance. “Les forces politiques alternatives s’ingénieront aussi à réussir l’unité de leurs regroupements”, a-t-il lancé.

La sortie du président du parti Yéléma, Moussa Mara, précise de plus en plus ses ambitions pour la présidentielle de 2018. A l’occasion de la présentation de ses vœux de 2017, Mara, potentiel candidat, donne de la voix et fait une sorte de main tendue aux forces politiques.

“L’intelligence politique des opposants devrait s’accroître pour offrir une alternative crédible aux populations. C’est ce qui a fait la différence au Ghana et en Gambie et c’est également ce dont font montre les oppositions en Afrique australe. Ceux qui s’inscrivent dans une démarche d’alternance comprendront de mieux en mieux qu’il faut présenter aux électeurs un projet crédible plutôt que des incantations et invectives. Ils intègreront également le facteur de la personnalité du candidat dans un contexte où les citoyens votent davantage l’individu que le projet. N’importe qui ne peut être chef de l’Etat. Les forces politiques alternatives s’ingénieront aussi à réussir l’unité de leurs regroupements et s’engageront à mieux maîtriser la logistique électorale et les mécanismes juridiques et administratifs qui sont tout aussi cruciaux”, a laissé entendre Moussa Mara.

Le ton est vraiment solennel et laisse apparaître une envie de casser le système électoral qui donne le plus souvent gagnant un candidat avant l’élection.

Prenant l’exemple dans un contexte global africain, l’ancien chef du gouvernement s’interroge : l’année 2017 sera-t-elle celle de la prise de conscience, par l’Afrique, qu’elle doit compter d’abord sur elle-même ?

Il reste que la volonté de passer par une alternative politique au Mali a du chemin à faire et l’on peut s’interroger sur une cohabitation entre acteurs politiques. Moussa Mara est-il prêt ou a-t-il la caution nécessaire pour porter le costume du leader de l’alternance ? C’est toute la question.

Alpha Mahamane Cissé

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Il faut qu’il cherche à devenir Maire du District, a fin d’étaler son expérience pour convaincre le Peuple Malien

  2. On verra bien si les politiques maliens sauront mettre de coté leur ego démesuré caractérisé par ce qu’ils appellent honteusement le “fadenya”. On verra si l’appel à un objectif commun dépassera les clivages et divisions entretenus.

  3. MOUSSA MARA a fait le choix de la mouvance présidentielle .
    Peut il se démarquer du bilan d’Ibk quand on sait qu’il a été un acteur majeur de ce régime?
    Est il crédible quand on sait qu’ il n’a pas encore coupé officiellement le pont avec le pouvoir actuel?
    Son alignement actuel n’est il pas plus guidé par une manière de faire la pression sur le pouvoir concernant son implication supposée dans le massacre de kidal qu’une conviction réelle de souhaiter une alternance?
    MOUSSA MARA est un homme politique versatile qui n’est intéressé que par le pouvoir et ses délices comme celui qui bénéficie actuellement des charges du pouvoir.
    MOUSSA MARA est Ibk il y a 22ans qui a profité de sa proximité avec le prince du jour pour se révéler aux maliens à travers la crise estudiantine des années 1990.
    MOUSSA MARA a tenté de faire la réplique à travers la crise du Nord.
    L’ alternance est du côté de ceux qui n’ont jamais voulu collaborer avec ce régime MAFIEUX.

  4. Malheureusement il ne peut pas porter le costume du leader de l’alternance , il a un défaut, il est incapable de regrouper les gens autour d’un objectif commun, en plus il manque d’expérience politique, on ne dit pas ” ntè ntétaa yorosi ” aux aînés sans conséquence.

  5. “Ceux qui s’inscrivent dans une démarche d’alternance comprendront de mieux en mieux qu’il faut présenter aux électeurs un projet crédible plutôt que des incantations et invectives. Ils intègreront également le facteur de la personnalité du candidat dans un contexte où les citoyens votent davantage l’individu que le projet. ”

    Mara a tres bien parle… En dehors de ses invectives , incantations, larmes de crocodile et voyages de villégiature, IBK n’a aucun programme, aucune vision pour le pays qu’il avance chaque jour dans le gouffre comme consequence directe de son incompétence, de la corruption et de son népotisme rampant.

    HONTE A LUI……

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