C’était la substance des déclarations du président de l’ADEMA-PASJ, concernant une éventuelle candidature de son part à la prochaine élection présidentielle. C’était lors de la présentation des vœux du Nouvel An 2017 à la presse le samedi 17 janvier dernier. Pour le président de l’ADEMA, cette question qui soulève beaucoup de débats, est abordée avec clairvoyance et sérénité par le BPN depuis un certain temps.
Pour la traditionnelle présentation des vœux du Nouvel An la presse, le comité exécutif du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) était face à la presse. C’était au siège du parti à Bamako Coura sous la présidence du président du parti, professeur Tièmoko Sangaré. Il avait à ses côtés le président d’honneur du parti, Pr Dioncounda Traoré, le premier vice-président, Abdel Karim Konaté, le deuxième vice-président, Dramane Dembélé, le secrétaire général, Dr. Témoré Tioulenta. On y notait la présence de plusieurs militants du parti et celle de l’un des anciens du parti, Pr Aly Nouhoum Diallo.
Pour cet exercice, toute la presse nationale et internationale y était conviée. L’occasion a été mise à profit par le Président du parti, Pr Tiémoko Sangaré pour échanger sur la vie du parti et les questions d’intérêt national, et de faire le tour d’horizon de l’actualité politique malienne. Avec toute attente, la question de la candidature de l’ADEMA en 2018 a été soulevée par les confrères. Sur la question, le professeur Tiemoko Sangaré a donné une réponse plutôt approximative. Tiemoko Sangaré dira qu’il a été mis en place une commission qui a travaillé sur la question en même temps que sur la refondation de la grande famille ADEMA, mais aussi sur la création d’un pôle de gauche. Selon lui, la commission a présenté son rapport qui sera examiné en circuit. « La question de la candidature de l’ADEMA en 2018 reste en débats. Le rapport de la commission sera mis en circuit pour débats, d’abord au sein de la direction du parti avant d’être ramené à la base. Mais soyez sûrs d’une chose, le moment venu, l’ADEMA prendra sa décision en fonction de ses intérêts en tant que parti et conformément aux intérêts du Mali », a déclaré Pr Tiemoko Sangaré. Il a rassuré depuis le dernier congrès son bureau travaille pour la cohésion au sein de l’ADEMA avant d’ajouter qu’on ne peut plus parler, aujourd’hui, de clan au sein de l’ADEMA, ou que du moins, il n’ya qu’un seul clan qui est l’ADEMA-PASJ.
En outre, le président du parti soulignera que, conformément à aux missions confiées à son bureau par le 5ème congrès en mai 2015, le BPN œuvre pour le retour aux valeurs de l’ADEMA, pour l’unité et la cohésion qui ont présidé sa création il ya 26 ans. Il croit fermement, qu’en dépit des difficultés inhérentes à la vie de toute formation politique, le parti de l’abeille a le mérite de pouvoir disposer de ressorts nécessaires pour mobiliser son potentiel de ressources humaines, afin de continuer d’aller de l’avant.
Auparavant, dans sa Déclaration liminaire, le président du parti avait tout d’abord remercié l’ensemble des militants et sympathisants du parti pour leur engagement et leur capacité de résilience face aux difficultés, mais aussi à la presse pour son attention à la vie politique du parti. « Je ne cesserais de remercier la presse pour son accompagnement constant aux côtés du parti. Vous avez toujours répondu présents à chaque fois que vous avez été sollicités. Ceci nous va droit au cœur et nous réconforte », a indiqué Tiemoko Sangaré, L’année 2016 a permis au comité exécutif qu’il dirige de s’acquitter, tant bien que mal, des missions dans le cadre de la refondation du parti en vue d’assurer l’éveil au sein du parti a soutenu le Pr Tiémoko Sangaré. Il n’a pas manqué de mettre en exergue, au plan politique, les acquis de son parti en 2016. Il a exprimé sa fierté quant aux élections communales de novembre à la suite desquelles, l’ADEMA s’est classé 2ème force sur l’échiquier politique national avec 142 maires et 1870 conseillers. S’y ajoute la série des élections législatives partielles intervenues à Yorosso, Commune V, Baroueli, Ansongo, Tominian et Mopti qui auront permis à l’ADEMA de sortir avec trois sièges sur les six.
Daniel KOURIBA