Présidentielle de 2018 : Et si IBK suivait l’exemple de François HOLLANDE ?

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En politique, le mensonge finit toujours par rattraper celui qui a menti à ses électeurs. Rares sont les responsables qui échappent à ce dicton universel, valable aussi bien en Afrique, qu’en Europe et partout ailleurs. C’est ce qui semble arrivé au Président français François Hollande. Celui-là même qui a envoyé un onze janvier 2013, des escadrilles pour bombarder les djihadistes, les terroristes à  Konan à  la demande du Président Dioncounda Traoré. Cet acte a permis au Mali de recouvrer une bonne partie de son territoire. Même si après, la France a sacrifié  l’unité et la souveraineté du Mali avec la complicité du Président pour lequel 78% de maliens ont porté leur confiance. Hollande avait promis de protéger les citoyens, de réformer la République française, en assurant   la justice, la sécurité des français et placer la France dans son rôle de leader au sein de  l’Union Européenne. Mais face  à l’épreuve du pouvoir il a échoué. Ne dit-on pas que le maçon se juge au pied du mur. François Hollande a construit des murs qui ne sont  ni rectilignes, ni horizontales.

Bien que l’inventaire d’un mandat demeure toujours un passage délicat, celui de François Hollande, n’a pas attendu la fin de son quinquennat pour dresser son bilan  le jeudi 2 décembre 2016. En effet, il est intervenu pour annoncer qu’il ne briguera  pas à nouveau un autre mandat en  2017. Cela traduit, fortement l’opinion qu’il a lui-même de son bilan placé désormais sous le signe de l’échec d’une présidence qui n’aura fixé ni cap, ni orientation.

Cette décision est sans précédent et une première  pour un président sortant sous la Vème République. Même si certains responsables politiques français ont vu en ce geste, une dignité, une responsabilité, un courage, le placement de la France au-dessus de toute autre considération, cela n’enlève en rien, le fait que Hollande  n’avait  qu’un seul choix ,  battre en retraite, car il n’a pas pu honorer ses engagements vis-à-vis de son peuple  .

Le cas de François Hollande n’est pas loin, de celui du président malien élu à 78% par les maliens en août 2013. En effet, sur lui les maliens ont porté un grand espoir pour remédier aux maux du pays à savoir l’intégrité du Mali mise en cause, la pauvreté galopante, l’insécurité rampante, l’honneur bafoué des maliens, l’honneur inaccessible aux maliens, l’homme qu’il fallait, et qui n’était pas à la place qu’il fallait, le bannissement du mensonge dans le langage de la République etc…

Depuis le 4 septembre 2013, le ciel est  tombé sur la tête des maliens. Kidal qui devrait être récupéré en trois mois, est  interdit de séjour  aux  autorités maliennes  y compris IBK lui-même. Même à la faveur de la signature d’un accord dit pour la paix et la réconciliation notre Président pense qu’aller à Kidal est une  fanfaronnade.

Kidal n’est plus dans le giron malien et malgré tout, le Président IBK dort tranquillement sur ses lauriers  sans se soucier encore du comment faire afin que Kidal revienne au Mali. Dans les Régions du nord, à l’exception  des villes urbaines, les FAMAS, ne peuvent mettre le pied dans les autres localités au risque de se faire tuer à cause de l’insécurité fait partie du quotidien des habitants. Un accord signé en trois temps à la hussarde  par le Gouvernement malien  à Alger sans l’avis des  forces vives et des  partis politiques parce qu’aucune  de leurs observations  n’a été prise en compte dans l’accord qui porte sur 13 pages. Alors que  les groupes rebelles ont pris  un mois de retard sur le gouvernement pour la signature, dudit accord histoire de consulter  leur base. Nous avons assisté deux mois après la signature de l’accord par le Gouvernement,  que la République a été trimbalée une fois de plus pour aller signer un accord bis, le  contraint à installer des Autorités Intérimaires contre l’avis de la population du nord. Le but même  de l’installation des autorités intérimaires   est  de créer  une nouvelle administration pour récompenser  les rebelles qui ont pris les armes  dans les localités du nord, pour procéder au partage  de l’Etat du Mali en deux entités avec  deux armées,  deux types de citoyens,  deux peuples,  deux hymnes,  deux drapeaux.

Cet accord signé avec précipitation, est en passe de finir le boulot c’est-à-dire le partage du Mali. L’honneur du malien est devenu le déshonneur du malien, le bonheur du malien est devenu le malheur du malien. Les deux cent mille emplois prévus, n’ont guère vu le jour, au contraire avec le déguerpissement des abords des voies, IBK a fait détruire 400 000 emplois dont il n’a aucunement contribué à créer. L’insécurité a gagné le centre, le sud et  l’ouest du pays, sans solution en vue pour le Gouvernement. Une loi de programmation militaire votée par l’Assemblée Nationale en février 2015, pour un montant, 1 200 milliards sur cinq ans, peine à être appliquée. L’équipement des FAMAS est toujours conjugué au futur simple, et parfois même, on se plaint des grandes puissances qui sont accusés à tord ou à raison  de bloquer  les  commandes d’armes  dont les FAMAS ont besoin.

Le Président IBK a capitulé sur toute la ligne face à la pression des français qui dès le départ ont dessaisi l’Algérie de la direction des négociations. Les rebelles ont eu de l’ascendance sur le Gouvernement.

La constitution du 25 février 1992, s’est vue au passage malmenée dans les négociations d’Alger dans ses aspects fondamentaux. L’unité du pays est mise en cause ainsi que la notion d’un peuple, un but, une foi qui est devenue plusieurs peuples et ethnies, plusieurs buts, plusieurs fois. Ce que les différentes rebellions n’ont pas pu avoir avec les régimes précédents du Mali, elles l’ont eu avec le Président IBK très frileux devant les autorités françaises. Qui l’aurait cru un temps soit peu. En définitive, son bilan n’est pas meilleur à celui de François Hollande. Peut-il lui aussi dressé le bilan, de son mandat et annoncé qu’il ne sera pas candidat à sa succession ? Le peuple est conscient que le mandat d’IBK est un échec cuisant, même si au départ il avait pris la mission à bras le corps.

Après avoir embarqué tout le monde en criant partout que le Mali devrait être bâti sur des bases solides désormais, celle de la vérité sans laquelle il n’y a pas de confiance. Celui  qui prônait  des  actions courageuses et fermes  envers  les groupes armés a fini par déchanter. La France sur laquelle il comptait   n’a pas encore digéré  l’évacuation de la base de Tessalit  exigée par le président Modibo Keita.

IBK doit suivre la voie de Hollande parce que ce qui est en cause, ce n’est pas sa personne, mais l’avenir et le devenir du Mali. Avec  78% de voix  en août 2013, IBK n’est resté que huit mois dans cette position et  au bout de trois ans il se retrouve  avec  16%  d’intention de vote. Pour divertir le peuple malien, choqué par la passivité de ses dirigeants face au complot français, François Hollande profite d’une visite privée d’IBK en France pour annoncer que l’armée française va aider les FAMAS et l’administration à occuper tout le nord, il y a trois mois de cela, et rien n’est fait encore dans ce sens. IBK reste muet sur la question. Les longues veillées nocturnes  avec les rebelles à Koulouba, n’ont servi qu’à leurs  bourrer les poches avec l’argent du contribuable malien.

Il n’est jamais parvenu à opérationnaliser les nouvelles régions du sud crées par le Président ATT en 2012, dont l’objectif était de rapprocher l’administration des administrés. En refusant d’aller dans ce sens, le peuple a eu la preuve qu’il a une peur bleue devant les autorités françaises.

Ses soutiens connus et inconnus doivent faire d’abord l’évaluation de sa gouvernance avant de se prononcer en faveur d’un autre éventuel soutien. C’est pourquoi, nous apprécions la position de l’Association ‘’SABATI 2012’’ qui promet de faire le bilan de son mandat en premier lieu avant de décider de ce qui adviendra comme position à prendre.

Le mandat d’IBK n’a posé que des actes qui sauvent son régime et non le Mali. C’est pourquoi, avec solennité, il doit renoncer à se succéder, dépassant ainsi son ambition personnelle dans l’intérêt du Mali. Si Hollande a eu l’honnêteté de reconnaitre l’échec de son mandat, IBK quant à lui doit admettre le sien avec lucidité, car il a atteint la limite de ses capacités. Le compteur est désormais bloqué.

Il est invité à prendre cette décision courageuse avant de tomber  comme  Yahya Djiammeh qui était versé dans un faux mysticisme, battu dans les urnes sans aucune possibilité de contestation des résultats.

A bon entendeur salut !

Badou S. KOBA

 

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11 COMMENTAIRES

  1. Inutile qu’il suive l’exemple d’Hollande, c’est le peuple malien qui va le dégager à la prochaine présidentielle. Ce président traite et incompétent ne pense qu’à lui et sa famille. Ne comparez pas Hollande à ce président nul, qui n’a aucun projet d’avenir pour le Mali, pendant qu’au même moment les présidents Allassane et Macky Sall se battent pour faire avancer leurs pays. Tous les jours les maliens le maudît tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, sa présidence à été un temps perdu pour le Mali.

  2. Badou sidi Koba dans un premier temp tu avais soutenu ce fameuse opération a afrcable tu a vue les consequence aujord’hui 200 000 emplois est devenu 400 000 chômeurs il ya plus liberté de la presse comme tu la dis l’intégrité territoire est devenu négociale et noublis jamais ce prémier mimnistre fatigue impumité gagne du terrain jour en jour

  3. Badou, toi aussi: comment tu oses comparé HOLLANDE à un vieux vautour ventru: fatigué, malade, amateur de grand luxe (acheter un avion présidentiel alors que ton propre armée n’a même pas d’avion de combat pour protéger le peuple: pas étonnant que le reste du monde nous chie dessus…)

    ibk ne renoncera jamais à se présenter!

  4. c’est un bon exemple a suivre non celui de Hollande mais de DJAMMEH.Reconnaitre sa defait est democratique.

  5. ” Le peuple est conscient que le mandat d’IBK est un échec cuisant,” Si ce que vous dites est vrai. Ne demandez pas à IBK de vous faire une offrande car il ne la fera surement jamais. Sensibilisez le peuple et demandez lui de se saisir de son arme dont il dispose (Urne) afin de lui faire partir. Les Gambiens et l’opposition gambienne ne se sont pas assis pour demander à Yahya Jammeh de ne pas se présenter ou de comprendre que l’heure a sonné. Ils le lui ont fait comprendre.

  6. IBK ne le fera pas parceque sa famille politique est derrière lui. Son entourage ne l’en dissuade pas et son peuple lui donnera des chances de briguer un second mandat. Satisfait ?

    • Je te dis!! Ces journalistes me font marrer avec leurs articles d’un bizarroïde sans précédent. Si IBK devait partir, l’urne le fera partir. SI les maliens décident de lui donner une seconde chance ou de penser qu’il devra bénéficier de circonstances atténuantes, il en sera ainsi.

  7. – Il faudrait à un moment donné arrêter avec le suivisme!
    – Les réalités diffèrent d’un pays à un autre…Si M IBK doit partir, il s’en ira, s’il ne doit pas partir, il restera. Aux urnes de décider…
    C’est simple!!

  8. IBK NE PEUT PAS SUIVRE L’EXEMPLE DE HOLLANDE.
    COMPARER HOLLANDE À IBK EST UNE INSULTE À HOLLANDE.

    OUI JE SUIS D’AVIS QUE HOLLANDE EST LE PIRE PRÉSIDENT DE L’HISTOIRE DE LA FRANCE. MAIS HOLLANDE A PRÉSENTÉ UN PROGRAMME AUX FRANÇAIS. LES FRANÇAIS ONT PRÉFÉRÉ SA VISION À CELLE DU NAIN FRANCO BULGARE SARKOZIZI.

    IBK LUI N’A PRÉSENTÉ AUCUN PROGRAMME AUX MALIENS MALGRÉ LE FAIT QU’ IL FLIRTE AVEC LE POUVOIR DEPUIS PLUS DE 20 ANS.

    AU FAIT ON NE PEUT PAS REPROCHER À IBK D’AVOIR ÉCHOUE. POUR LA SIMPLE RAISON QU’ IL N’A PRÉSENTÉ AUCUN PROGRAMME.
    MAIS ON PEUT LE DEMETTRE POUR AVOIR MENTI AUX MALIENS SUR TOUTE LA LIGNE.

    IL A MENTI SUR SA CAPACITÉ PHYSIQUE À GOUVERNER.
    IL A CACHÉ AUX MALIENS QU’ IL EST CONDAMNÉ..ATTEINT DE CIRRHOSE DE FOIE.
    QU’ IL PORTE UN PACEMAKER CEST UN APPAREIL ALIMENTÉ PAR UNE PILE QUI RÉGULARISE LES BATTEMENTS CARDIAQUES.

    IL A MENTI SUR SA PRÉPARATION À DIRIGER UN MALI EN CRISES DE TOUTES SORTES.
    AUCUNE ÉQUIPE CAPABLE DE PRENDRE DES DÉCISIONS POUR SORTIR LE MALI DE SA SITUATION.
    IL A CHOISI SA FAMILLE ET CELLE DE SA FEMME.

    DES BÉBÉS POLITICIENS QUI SENTENT ENCORE LE PIPI.
    QUI N’ONT AUCUNE EXPÉRIENCE..MAIS QUI AURONT PEUR DE LUI DIRE LA VÉRITÉ…PARCE QU’ ILS L’APPELLENT TOUS..TONTON.

    DONC UN PRÉSIDENT MALADE QUI GASPILLE LES MAIGRES SOUS DU PAYS EN VOYAGE DE SOINS ET D’HOSPITALISATION DANS LES HÔPITAUX FRANÇAIS MAROCAINS ET TURCS..

    LE PAYS BRULE..IBK EST DANS L’AVION
    LE PAYS EST DISLOQUÉ..IBK EST DANS L’AVION

    IBK EST EN MÊME TEMPS PRÉSIDENT ET MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET MINISTRE DU TOURISME…

    FRANÇOIS HOLLANDE A EU LA DÉCENCE DE RECONNAÎTRE SON INCAPACITÉ..

    IBK N’AURA JAMAIS CETTE DÉCENCE DE DIRE AUX MALIENS QU’ IL LEUR A MENTI
    QU’ IL EST INCAPABLE INCOMPÉTENT IMPOTENT.

    C’EST AUX MALIENS DE LUI DIRE ET LUI FAIRE SAVOIR QU’ IL N’EST PLUS DÉSIRÉ…QU’ IL EST INDÉSIRABLE..

    • 1 – Sauf que M IBK n’est pas pour le moment le pire Président de l’histoire du Mali…

      2 – Sauf que M IBK n’a pas eu besoin de présenter un programme aux Maliens, l’urgence était déjà là: la libération du Mali et c’est sur cette base qu’il a été essentiellement élu. Qu’il ait réussi ou pas, cela est laissé à l’appréciation de chacun…

      3- Quant à M Hollande on ne sait pas à quoi ressemblait au juste son programme: L’éloge de l’Europe, de l’Euro, la foi dans le libéralisme, rien n’à faire des peuples, la douce illusion de 3% de déficits publics en 2013, trajectoire, inversion… s’il faut se retrouver au finish avec une adhésion de 13% à un programme, cela devient problématique…!

      4- A l’extérieur c’est l’échec sur tous les fronts: Ukraine, Libye, Syrie, Russie et avec M Trump “s’ouvre une période d’incertitude”, a-t-il lui même annoncé!

      – M Hollande excèlait certes dans les ping- pongs de conférence de presse,mais visiblement il avait du mal à regarder le peuple du fond des yeux!

      NB: Il faudrait voir en outre si M Sarkozy n’est pas éventuelement du côté de la Hongrie au lieu de la Bulgarie…!
      IBK-Hollande: c’est à peu près ce proverbe du terroir qui dit qu’un “cadavre ne doit pas traiter un autre cadavre de reste de termites”

  9. Jamais cet incapable ne renoncera au pouvoir. Ce serait contraint et forcé qu’il y renoncera. Pour quelqu’un qui, toute sa vie a lutté pour en arriver là, I.B.K n’a pas conscience de son échec, il s’en fout d’aller à Kidal ou pas, encore moins de l’unification du Mali. Ce qui importe pour lui, c’est d’être au dessus des autres, dans son confort et la jouissance des délices que lui procurent l’exercice du pouvoir. Sinon, comment comprendre qu’un homme malade comme lui, ne songerait-il pas à rendre le tablier pour aller s’occuper de sa santé. C’est justement par cette sensation de puissance que semble lui procurer le pouvoir, qui le fait encore tenir, alors qu’il ne rate aucune occasion pour s’écrouler, trébucher et tomber parfois hors de chez lui en pays étrangers, sa maladie en étant la cause, I.B.K pense que c’est la force du pouvoir qui le fait tenir. Fausse sensation, car le jour viendra où cette idée préconçue le trahira, et il ne se relèvera pas. Autant pour lui, faire un choix dès à présent, avant que ses forces ne l’abandonnent, car personne n’est de taille à pouvoir lutter contre la maladie et la vaincre. Depuis quelques temps, le Président essaie de résister, les chutes se succédant, mais c’est sans compter avec la volonté de ses proches pour lesquels une telle perspective est synonyme de la perte du pouvoir et tous les privilèges qui vont avec. C’est comme s’ils l’obligeaient à tenir, bien que lui même n’a jamais penché pour cette éventualité. C’est pour ces raisons précitées que le Président ne mesure pas la gravité de la situation de déliquescence du pays. Pour le maintenir dans le floue, certaines informations graves ne parviennent pas à ses oreilles. Il s’agit d’une affaire bien orchestrée par son entourage pour ne pas le décourager, tandis que les attaques, les explosions, les braquages et autres agressions se multiplient partout dans le pays, avec son lot de morts de civils et de militaires qu’on dénombre chaque jour que Dieu fait. Seuls les faits les plus saillants comme ceux de Nampala, Douentza, Banamba entre autres et le plus récent Niono, lui sont rapportés, puisque ne pouvant lui être dissimulés. Le nord ne fait plus partie de ses préoccupations. Les accords de paix, il va au rythme des rebelles ses nouveaux amis. Comme s’il se complaît dans cette situation de paralysie générale du pays, I.B.K n’a qu’une seule chose en tête. Comment se présenter à nouveau pour demander le suffrage des Maliens qu’il ignore avoir déçus? C’est la réponse à cette question qu’il faut attendre, si sa santé ne lui joue pas un mauvais tour, avant le premier tour de la prochaine élection.

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