C’est désormais un secret de polichinelle. Le président Ibrahim Boubacar Keïta a accepté de briguer un second mandat. S’il l’a avoué à demi-mot récemment à Ségou, il l’a finalement accepté la main tendue des responsables de la Plateforme de partis politiques de soutien à sa candidature, le samedi dernier, au palais de Koulouba.
« Vous faites partie de ceux qui m’ont demandé d’être candidat en 2013. Si vous me le demandez encore aujourd’hui, je vais accepter. Chers compagnons fidèles, chers compagnons du premier jour, oui, vous fûtes quand beaucoup n’étaient pas là… Et aujourd’hui, vous voir ici m’est un plaisir réel. C’est vrai, notre pays connaît aujourd’hui une situation riche d’enseignements», a-t-il répondu à la sollicitation des siens.
Sur le retard accusé pour sa déclaration de candidature, le chef de l’Etat a affirmé: « Monsieur le Premier ministre interpelle, m’interpelle politiquement – et, je comprends que jusqu’ici nous ayons les uns et les autres observés le temps de la rigueur légale et constitutionnelle qui voulait un respect scrupuleux de la Constitution qui prévoit que tant que le collège électoral n’est pas convoqué nul n’a le droit de se mettre en campagne sous quelque forme que ce soit. Et pourtant, on a entendu çà et là des candidatures lancées de manière vigoureuse mais anti-constitutionnelle. Pour autant, nous n’avons pas vacillé et aujourd’hui devant vous, nous ne vacillons pas, Monsieur le Premier ministre, avec vous dans le bonheur de tous, notre détermination ferme plus que jamais assumée, pour vous dire notre disponibilité et notre totale aptitude à défendre ce que nous avons fait ensemble de notre pays », a déclaré IBK aux représentants des 67 partis politiques qui ont sollicité sa candidature. Visiblement soulagé par l’acceptation de leur offre.
Aussi, le président a-t-il affirmé à ses invités du jour qu’il reçoit favorablement la sollicitation, mais aussi l’offre politique qui va avec. « Je demande à Boubèye et à Tréta d’analyser votre offre politique et me fixer une date dans les meilleurs délais », a-t-il déclaré.
Pendant les sept minutes qu’a duré son intervention, il n’a surtout pas manqué de dire un mot à ses alliés d’hier, devenus aujourd’hui des ennemis et qui le pourfendent, lui et son régime, à longueur de journée. A leur propos, il soutiendra que les gens avec qui on mange le même repas, quand vient l’heure de laver les assiettes, fuient par peur. IBK lancera ensuite: « Beaucoup accourent quand le plat est servi, mangent à satiété, et de peur d’avoir à participer à la vaisselle, bien rassasiés, se retirent piteusement. D’autres craignent de s’interroger en sachant les péripéties au jour le jour, en les parfaisant, en en tirant bénéfice, au jour de la reddition des comptes, à l’heure du bilan qu’on hésite à s’approprier, à assumer et à défendre – singulier sens de la dignité ! ».
Cette déclaration vient balayer toutes les incertitudes quant à un désintérêt d’IBK pour un second mandat.
Aussi, les alliés veulent-ils certes que l’homme soit candidat à sa propre succession. Cependant, ils tiennent à une nouvelle offre politique. Car, à la pratique, il s’est avéré que la Convention de la majorité présidentielle (CMP) a montré ses limites. L’interprétation de certaines dispositions a frustré beaucoup d’alliés. Donc, pour un nouvel compagnonnage, il faut redéfinir les termes du contrat.
C’est en cela que constitue la nouvelle offre politique proposée à IBK.
A suivre.
Harber MAIGA
BLUFF ou Provocation du ClownAméricains au guidon de la marionnette Guaido, en vu de faire réagir?
(deja qu’ils ont eu beaucoup de fusillades et de tensions religieuses qu’ils sont eux mêmes à la sources ces fourbes…)
reseauinternational.net/guaido-marionnette-du-21eme-siecle
Allez chiche Tonton Trump?
Les États-Unis ont à nouveau brandi mercredi la menace d’une intervention militaire contre le régime vénézuélien de Nicolas Maduro. Tour à tour, les proches conseillers du président Donald Trump égrenaient les imprécations sur Twitter et les plateaux de télévision, tandis que le sort de la république bolivarienne se joue dans la rue, entre supporters du chef de l’État et ceux de son rival Juan Guaido, qui a appelé à une insurrection générale.
«Le président (Trump) a été très clair et absolument cohérent, déclarait sur Fox News le secrétaire d’État Mike Pompeo. Une action militaire est possible. Si cela s’impose, alors c’est ce que les États-Unis feront.
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Le second mandat du président IBK est une nécessité pour le Mali. La candidature du président IBK est pour le Mali. Le Mali vient de loin et les réformes entreprises par le président IBK commencent à donner des résultats significatifs dans tous les domaines d’activités. Il est primordial que le président IBK continue l’œuvre qu’il a commencé afin de faire sortir le Mali dans le gouffre. C’est une candidature salvatrice pour le Mali. Et les maliens le savent. Rendez-vous est donc pris pour le 29 juillet prochain.
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