Présidentielle de 2018 : Entre rêveurs de Takokelen et calculateurs de second tour

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Engagés dans une logique de changement, les opposants d’IBK peinent à trouver un consensus autour d’une vraie alternance. En effet, appelé de leurs vœux par certains, Tiébilé Dramé notamment, une candidature unique de l’opposition apparait comme une utopie pour certains d’entre eux. C’est ainsi que Modibo Sidibé a clairement indiqué, lors d’une présentation de vœux à la presse, qu’il était pour une alternance mais pas pour une candidature unique. On a par la dite assisté à une certaine prédisposition à la coalition sous le vocable «alternance et le changement»vêt qui a connu un couronnement avec une cérémonie de signature ayant mobilisé des figures emblématiques de l’opposition comme Soumaïla Cissé de l’URD, Tiébilé Dramé du Parena, Soumana Sako de CNAS, Amadou Thiam de l’ADP, Kalfa Sanogo et le Général démissionnaire Moussa Sinko Coulibaly, mais avec des absences de taille comme Modibo Sidibé des FARE, l’idole de la rue Ras Bath, Oumar Mariko de SADI, de Moussa Mara, etc.

A défaut d’une candidature unique, l’avantage de cette coalition, selon Soumaila Cissé, réside dans le fait que ses membres vont soutenir le candidat qui arrivera au deuxième tour. Tout laisse croire, cependant, qu’à la surprise l’opposition l’élection peut se jouer dès premier tour. C’est en tout cas ce que mijote la Convention de la Majorité Présidentielle majoritairement engagée dans une logique de soutien à la candidature du président sortant dont les équivoques ont été écarté le samedi 5 mai au Palais de Koulouba. En effet, IBK a déclaré malgré l’insistance de la rue qui l’invite à renoncer à un second mandat en faisant « je suis disponible à être le porte-étendard de la Convention de la Majorité Présidentielle ». Pour la circonstance, les membres de la CMP, sous la houlette du Dr Bokari Tréta, n’ont pas boudé leur plaisir d’être de la rencontre. Laquelle a été sanctionnée par des témoignages de soutiens des jeunes et des femmes de la CMP par la voix de leurs présidents respectifs.

Et au moment où cette majorité présidentielle parle de « Takokelen», allusion faite à la victoire de son mentor dès le premier tour, la Coalition pour l’alternance et le changement prépare quant à elle le second tour. Il n’est pas exclu non plus de voir un autre front acquis à l’alternance – mais différent de celui acté le 29 avril au Palais de la Culture – se manifester par un revirement spectaculaire en faveur d’IBK même en cas de second tour.

Amidou Keita

 

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1 commentaire

  1. C’est la victoire du président IBK qui se dessine car tous les signes l’indiquent. La difficulté de l’opposition de faire un consensus autour d’un candidat et la pluralité des tendances de l’alternance va diviser les électeurs des adeptes de l’alternance. Il y’ aura pas de deuxième tour car les maliens ont compris dans cette incapacité de l’opposition de parler d’une même voix est due que chacun se bat pour son intérêt personnel et non pour le bien du Mali comme ils le chantent tous.

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