Présidentielle de 2018 : Enfin l’ADEMA-PASJ aura son Candidat

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La 15ème conférence Nationale du parti en a décidé le samedi 25 Mars 2017 au pavillon du sport au stade omnisports Modibo KEITA de présenter un candidat.

Cette option était attendue par toutes les militantes et tous les militants du parti. Depuis le comité exécutif jusqu’aux comités de village ou de quartier.

C’est donc un ouf de soulagement. Ils ont convaincus que l’objectif principal pour un parti politique est la conquête et l’exercice du pouvoir Cette fois, la décision concernant les sections l’ont prise à la majorité absolue soit 57% de oui. Cela voudrait dire que le parti reste décidé et ferme sur son intention de croiser le fer avec le Président sortant IBK dont les bilans économiques, sociaux et sécuritaires sont des plus négatifs Comment dans ces conditions un parti faiseur de roi, peut-il accepter de s’aligner derrière un tel bilan ?

Contrairement à cette opinion l’ADEMA-PASJ n’est pas un faiseur de roi elle est la deuxième force politique au Mali. Cette position fait de lui, le challenger de la première force qui est le Rassemblement pour le Mali (RPM). Effet le faiseur de roi n’est d’autre que l’URD en tant que la troisième force politique sur le plan National.

Il y a lieu que l’on ne confonde pas les rôles de chaque parti politique. En ce qui concerne l’ADEMA-PASJ, elle demeure avec 1879 conseillers communaux et 131 Maires la deuxième force après le RPM. Rappelons qu’elle a exercé le pouvoir lors de la première décennie de l’ère démocratique à travers le Président Alpha Oumar KONARE à un moment difficile où la démocratie n’était comprise. Son bilan a été jugé très positif par les masses populaires qui ont bénéficié d’écoles, de forages, de routes, de lycées et le financement public a été acquis au bénéfice des partis politiques.

En démocratie universelle lors  de l’élection Présidentielle, au deuxième tour, les autres forces politiques se répartissent entre les deux premières forces, chacune selon ses intérêts et sa logique quant à la portée des promesses ou des engagement pris ou proposés en faveur des partis alliés.

Parmi ces engagements, il y a le respect des libertés publiques à savoir, la liberté individuelle, la liberté de conscience, la liberté religieuse et la liberté de presse d’information de communication audiovisuelle, la liberté d’enseignement, la liberté à caractère économique (propriété, liberté d’entreprenariat, liberté de travail) la liberté mode collectif d’action, la liberté d’association, liberté syndicale, le droit de Travail.

Malheureusement, les partis politiques ne tiennent pas compte du degré de mise en cause de toutes ces libertés publiques de la part du candidat avant de s’engager pour soutenir tel ou tel candidat au deuxième tour de l’élection Présidentielle.

Au moins cette fois-ci, l’ADEMA-PASJ a pris ses responsabilités, certainement que le camp des antis IBK a pris le dessus sur le camp des IBKiste conduit par Tiémoko SANGARE et Abdoul Karim KONATE tous Ministre dans l’actuel gouvernement du Premier Ministre Modibo KEITA.

Dès à présent les sections sont invitées à s’organiser pour renforcer les structures du parti à la base. Elles ne doivent pas attendre donc le moment venu pour faire le tour des sections défectueuses à l’image de celle de Dioïla ou le premier responsable a tué le parti à son seul profit. Le comité exécutif doit redresser les sections défaillantes afin d’éviter toute surprise de dernière minute.

Il sera hasardeux de choisir un candidat qui va faire encore le tour des pays africains pour chercher ses fonds de campagne, le Professeur Dioncounda TRAORE a déjà ses fonds pour 2018, cela était le plus difficile, alors pourquoi ne pas le choisir dès à présent ?

Ivette  GUINDO

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