L’élection présidentielle de 2018 s’approche à grand pas au Mali. Même si le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, n’a encore confirmé clairement qu’il briguera un second mandat, les déclarations de soutien à sa candidature continuent. La dernière date du 14 juin 2017. Ce jour, à l’occasion d’une conférence de presse, le deuxième vice président de l’Assemblée nationale non moins député CODEM (la Convergence pour le développement du Mali) de la Commune II de Bamako, l’honorable Hady Niangado, a annoncé que la CODEM soutiendra le président IBK s’il venait à se présenter pour un second mandat.
Selon le député «Nous avons décidé de rester au gouvernement pour soutenir IBK et ses actions. » « Nous devons aller au bout de notre engagement. Nous devons être cohérents avec nous-mêmes. Si tel ne sera pas le cas, mieux vaut démissionner très vite du gouvernement, je veux dire, à une année de la présidentielle. Mais démissionner du gouvernement à 6 mois de la présidentielle pour présenter un candidat est insensé, incohérent, illogique. C’est se trahir. Tout parti qui veut présenter un candidat, doit sortir vite du gouvernement», a déclaré, sans réserve, le député élu de la Codem Hady Niangado qui vient ainsi de jeter une pierre dans le jardin des formations politiques siégeant dans le gouvernement.
En plus de cette question qu’il a eu à répondre, l’honorable Hady Niangadou, a évoqué d’autres préoccupations de l’heure : le référendum, la révision constitutionnelle, le bras de fer qui l’oppose au ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily à travers sa société immobilière «Banga immobilière», sa structure politique. Par rapport à la réforme constitutionnelle, l’honorable Hady Niangado a soutenu qu’elle est la suite logique de l’accord de paix issu du processus d’Alger. «L’accord a recommandé cette révision. Nous sommes obligés de respecter les engagements pris dedans pour être crédibles aux yeux de nous-mêmes et du monde entier».
Par rapport au référendum, Hady Niangado appele le peuple malien a voté OUI. «Si on parle de candidature aujourd’hui, c’est parce le Mali existe. Si nous votons oui, nous aurons le soutien du monde entier», explique l’élu de la Codem à l’hémicycle. Concernant le bras de fer qui oppose «Banga immobilière» au ministre Bathily, l’élu Hady Niangado a dit haut et fort que le ministre Mohamed Ali Bathily a «menti» aux élus de la nation en affirmant qu’il possèdait des espaces dans la zone aéroportuaire de Bamako.
«Aly Mohamed Aly Bathily a menti à l’Assemblée nationale que je dispose des titres dans la zone aéroportuaire. Un ministre ne doit pas parler au hasard. Il a des techniciens pour ça, pour qu’il ne dise pas n’importe quoi. Il devait vérifier cela d’abord avant de parler devant la représentation nationale. Je vous invite, vous journalistes, à enquêter. Si vous trouver des titres à mon nom dans zone, je renonce à tout. Je vous dis une chose. Le ministre Mohamed Ali Bathily n’est pas ce que vous croyez», déclare Hady Niangado.
Hadama B. Fofana
Oui mais, le Ministre lui, n’est pas le larbin de Karim Keïta comme vous. Ce n’est pas pour autant que vous n’avez pas dépouillé des villageois de leurs terres pour vous les approprier. Vous ne pouvez que soutenir la candidature de I.B.K, puisque vous y trouvez votre compte. Avec tous les moyens que vous avez, faire le porte valise de Karim ne vous honore pas. Si le Ministre a pu se tromper pour la zone aéroportuaire, il existent d’autres terrains dont vous avez spoliés les propriétaires. Au Mali tout se sait. C’est pourquoi, il faut éviter de tomber sur les pauvres. Espèce de larbin!
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