Présidentielle de 2018 : La candidature de Kalfa Sanogo demandée à travers un méga meeting

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Pour la présidentielle de 2018, le maire Adema de Sikasso, Kalfa Sanogo, a un grand boulevard désormais ouvert devant lui. Et pour cause ! Au cours d’un meeting organisé samedi dernier dans la capitale du Kénédougou, des associations et militants de l’Adema ont sollicité sa candidature. Ces partisans, venus de partout, même de l’Extérieur, se disent même prêts à le soutenir avec ou sans la caution de l’Adema.

Le stade Babemba Traoré de Sikasso a refusé du monde lors de ce meeting de soutien à la candidature de Kalfa Sanogo. Cette démonstration de force était organisée par des clubs et associations de soutien au maire de Sikasso dont le Mouvement “le Mali réconcilié en marche” et de nombreuses organisations de la société civile malienne. Il y avait aussi des personnalités du monde politique comme l’ancien ministre, président du parti Fcd, Djibril Tangara (maire de Kignan), le président du parti Adpm, Bandiougou Diawara. S’y ajoutent des soutiens qui ont fait le déplacement de Bamako, Kayes, Mopti Gao…A ceux-ci, il faut ajouter les amis, anciens camarades de classe et anciens collègues de service de l’ex Pdg de la Cmdt. Pour cette candidature, Kalfa pourra compter sur son épouse, Mme Karidiata Sanogo, présidente du bureau national des femmes du parti Fcd, présidente du Cercle des alternatives maliennes pour l’émergence (Came) et maire d’une commune rurale.

A la tribune, les orateurs se sont succédé pour louer les qualités humaines et professionnelles de l’actuelle maire de Sikasso. “Les jeunes sont prêts à le soutenir car nous trouvons qu’il est aujourd’hui la clé pour nous dans le domaine de l’emploi, la restauration de l’autorité de l’Etat et nous allons nous engager pour vulgariser sa candidature. Mais bien avant, nous l’invitons à se porter candidat” a souligné le porte-parole du mouvement des jeunes de Bamako, Oumar Bassy Sanogo. Quant au président du parti Adpm, il a loué le bilan élogieux laissé par Kalfa Sanogo lors de son passage à la Cmdt. Toute chose qui fait de lui un président idéal pour notre pays. Les représentants des maires de Sikasso et des régions du nord ont tour à tour affirmé leur disponibilité à soutenir le maire de Sikasso lors de la quête de Koulouba.

Quant à la présidente du Came, elle a affirmé la disponibilité de leurs membres à soutenir la candidature de son mari.

Pas de position définitive avant la fin des primaires à l’Adema

En réponse à ces différents appels à candidature, l’ex Pdg de la Cmdt ne veut pas se précipiter. “L’histoire peut ne peut pas se répéter, mais peut bégayer. En effet, comme par coïncidence, par un hasard des calendriers et des circonstances, le samedi 15 octobre 2011, j’avais moi-même, ici à Sikasso, réuni à la Chambre régionale de commerce et d’industrie de Sikasso les associations et clubs des amis d’un candidat que j’avais mis en place, pour lui demander de présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2012, reportée par la suite à 2013 pour des raisons que vous savez” a introduit M. Sanogo. Avant d’affirmer que cet appel à candidature est une marque indiscutable de confiance et de sympathie à son égard.

“C’est un redoutable honneur dont je mesure la portée et toutes les dimensions. C’est donc en toute connaissance de cause et pour l’espoir qu’il suscite que j’accueille votre appel. Comme vous le savez, le processus de désignation du candidat de mon parti, l’Adema-Pasj, est en cours. Je ne saurais, par conséquent, avoir de position définitive ici en dehors de ce processus.  Je voudrais, ici, exprimer toute ma gratitude et toute ma reconnaissance à vous tous, partis politiques et société civile, venus très nombreux, de toutes les régions du Mali, du Burkina et de la Côte d’Ivoire pour être acteurs et témoins de ce moment historique” a-t-il soutenu.

Kalfa poursuit qu’il a la conviction profonde que notre pays est un trésor qu’il faut préserver et conserver à tout prix. “Notre trésor, c’est notre diversité ethnico-culturelle, assise sur une longue histoire commune ; c’est notre vivre ensemble dont le cousinage à plaisanterie est le socle ; c’est notre capacité de rebondir après de grandes crises. Je crois fermement que, pour aller résolument de l’avant, nous devons faire appel à tous les enfants de ce pays, sans exclusive et où qu’ils se trouvent ; chaque fils de la nation, quel qu’il soit, avec ses défauts et surtout ses qualités, peut contribuer positivement à l’édifice national. Il nous faut un nouveau départ et sur des bases solides. Il nous faut une nouvelle espérance. Cette rencontre de Sikasso est aussi pour moi-même un nouveau départ, avec vous tous ici rassemblés ou représentés” a conclu Kalfa Sanogo.

Kassoum THERA, envoyé spécial à Sikasso.

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2 COMMENTAIRES

    • L’Agressivité Occidentale pour rappel!
      La seconde guerre de l’opium dura de 1856 à 1860 et opposa la Chine à la France et au Royaume-Uni (soutenus par les États-Unis d’Amerique ). Cette guerre peut être vue comme le prolongement de la première guerre de l’opium (1839-1842), dans laquelle ces puissances désiraient imposer à l’Empire mandchou de la dynastie Qing l’autorisation du commerce de l’opium, d’où le nom que l’on lui a attribué.

      Traité de Huangpu 1844 Drapeau du Royaume de France Royaume de France
      Traité de Canton (en) 1847 Drapeau des Royaumes Unis de Suède et de Norvège Royaumes Unis de Suède et de Norvège

      Plus généralement, le terme « traité inégal » est parfois utilisé pour qualifier un traité discriminatoire, déséquilibré et/ou obtenu sous la contrainte, offrant des avantages disproportionnés à l’une des parties signataires, notamment sur le plan économique, politique ou militaire.

      1757 : La Compagnie britannique des Indes Orientales acquiert des droits de culture de l’opium au Bengale
      1765 : La Compagnie des Indes acquiert des droits de culture de l’opium au Bihar

      8 octobre 1856 : Un bateau contrebandier anglais est arrêté, le Royaume-Uni se prépare à attaquer.
      23 octobre 1856 : cinq mille soldats britanniques investissent Canton.
      1857 : Bombardement de Canton par les Britanniques et les Français.
      Mai 1858 : Bombardement naval des forts de Peï-Ho qui protègent l’accès à Pékin.
      24 juin 1859 : Les forces franco-britanniques tentent de pénétrer dans Tianjin et se font refouler.
      17 juillet 1860 : Les armées britannique et française débarquent sur le sol chinois.
      2 septembre 1860 : Les armées britannique et française prennent Tianjin.
      5 octobre 1860 : Les armées britannique et française campent sous les murailles de Pékin, elles vont piller le « Palais d’été ».
      18 octobre 1860 : Le « Palais d’été » est incendié par les Britanniques. (& et les français que l’auteur de l’article à négligé de préciser, probablement par méprise… )

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