Pour son 1er quinquennat, le président Ibrahim Boubacar Keita est déjà à son 4eme premier ministre et sept gouvernements, ce qui est déjà un record dans l’histoire de la gouvernance au Mali. Si, le président de la République est candidat à sa propre succession pour la présidentielle de 2018, nombreux sont, ses amis d’hier qui risquent de tenter de lui barrer la route de Koulouba.
La bataille pour l’élection présidentielle de 2018 s’annonce rude pour le candidat I B K, qui compte briguer un second mandat à la tête du Mali. Avec un bilan jugé très faible par bon nombres des observateurs, le président IBK n’a pas manqué aussi de se faire des ennemis au passage. Lui qui a berné certains hauts responsables pendant ses quatre années de pouvoir. Ils sont dans tous les rangs : politique, société civile, leaders religieux etc.…
Le lundi du 18 septembre, le journal ‘’Mali 24’’ titrait : « le schéma du tout sauf IBK est en gestation »pis, le journal continue « ces anciens collaborateurs d’IBK qui pourraient être ses redoutables concurrents en 2018 ».
A en croire à cette publication, ces anciens collaborateurs sont plutôt dans le rang politique à savoir Oumar Tatam-Ly, Moussa Mara, Modibo Koné, Kalifa Sanogo. Si les deux premiers sont ses anciens Premiers ministres, les deux autres sont des anciens patrons de la compagnie malienne des textiles (CMDT).
Excepté Oumar Tatam-Ly tous les trois autres ont été relevés de leurs fonctions par l’Homme fort de Koulouba. Toutes choses qui laissent croire qu’aujourd’hui toutes ces personnes seraient en première ligne pour en découdre avec le candidat IBK
Au-delà de ceux-ci, il y a l’opposition qui a vu son rang grossir au fur et à mesure. Le camp Soumi compte lui aussi jouer des tours au fondateur du parti des tisserands. Dans cette coquille, il y a Soumaila Cissé premier adversaire direct depuis l’Assemblée nationale, Oumar Mariko autre fois membre de la majorité présidentielle est aujourd’hui adversaire farouche d’IBK. Amadou Thiam et Zoumana comptent eux aussi gonfler davantage l’adversité à IBK.
Aussi, les leaders religieux qui ont joué un rôle capital dans l’accession d’IBK au pouvoir à l’époque risquent cette fois de jeter l’éponge.
Si, IBK est bel et bien candidat à sa propre succession pour l’élection de 2018 et qu’il reste un grand favori pour briguer un second mandat, les choses ne seront pas si aisées pour lui. Affaire à suivre.
Amadou Kodio