Présidentielle de 2013 : Mamadou Maïga sera de la course

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En réponse à l’appel des militants de son parti et des associations membres de la Convergence pour sauver le Mali (CSM), à se présenter à la présidentielle de juillet, Mamadou Maïga a promis de reconstruire le Mali sur les décombres de la crise si le peuple lui accordait ses suffrages.

 

Le candidat du parti MPJS s’appelle Mamadou Maïga. Il va défendre les couleurs de son mouvement politique et des associations membres de la CSM à la présidentielle de juillet prochain.

 

 

L’annonce a été faite lors d’une rencontre avec les hommes de médias dans ses locaux, le 17 juin 2013. Cette sortie médiatique du candidat avait pour but d’informer l’opinion nationale et internationale sur les grands axes de son projet de société.

 

 

S’agissant de son pacte de gouvernance, Mamadou Maïga dira que l’état du pays urge de reconstruire un contrat de confiance entre les gouvernants et le citoyen malien. Cela commencera, ajoutera-t-il, par la reconstruction du tissu social et la restauration de l’Etat.

 

 

La mise en œuvre de ce contrat facilitera le processus de réconciliation nationale qui est au-dessus des religions et les rébellions, a dit M. Maïga. Et de poursuivre que les retrouvailles des Maliens de tous bords rendent possible la veille citoyenne et promeut la laïcité face au défi identitaire.

 

Une assise économique

 

Le coup d’Etat du 22 mars a eu des répercussions sur les programmes de développement du pays. Il a provoqué une crise du au retrait des partenaires techniques et financiers. Le candidat du MPJS a indiqué que le plus urgent serait de mettre en place un cadre d’assainissement et de performance des finances publiques. Ce cadre va initier un pacte de stabilité entre partis, organisations de la société civile et opérateurs économiques pour le retour effectif des partenaires techniques et financiers.

 

 

Parlant de l’emploi et de la formation, il a rappelé que le défi de l’emploi et de la formation est un pari sur l’avenir. Son projet quinquennal consistera à implanter et à faire fonctionner l’école sur toute l’étendue du territoire national. En faisant de l’école le pôle qui génère des citoyens modèles : promotion de l’esprit républicaine et cadre de transformation sociale.

 

 

Cela permettra à cette couche fragile d’être dépolitisée et adaptée aux besoins des circuits professionnels. Au terme de leurs formations, les hommes et les femmes auront les mêmes chances dans l’accès aux emplois, aux moyens de production, aux postes électifs ou de responsabilité dans les administrations.

 

 

Nabila Ibrahim Sogoba

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