Soumaïla Cissé a été investi candidat de l’Urd, le 18 septembre 2011 au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bah. C’était dans une salle archi comble, en présence d’éminentes personnalités politiques, économiques du Mali, de la sous-région et aussi de la France. Ce fut un grand coup médiatique que le parti a réalisé, surtout avec la présence du guide spirituel des Ançardîne, Ousmane Cherif Madani Haïdara. La présence de ce dernier à cette investiture a été largement commentée et a donné lieu à un débat houleux entre des jeunes d’un grin. Une partie des jeunes, ne voyant pas l’objet de sa présence, s’interrogeaient en ces termes : ‘’Est-il normal qu’un leader religieux de la calibre de Haidara s’implique dans la politique ?’’ . N’étant pas l’objet de notre article, nous laissons ce débat ouvert.
Affectueusement appelé par ses partisans et sympathisants Soumi, il est membre fon dateur de l’Adema-Pasj. A ce titre, il fut membre de l’instance dirigeante de ce parti pendant une décennie environ. Rappelons qu’il est membre signataire de la « lettre ouverte au Président de la République » Moussa Traoré, le 7 aout 1990. C’est un appel à la démocratisation du pays et à l’instauration du multipartisme. Il a un Cv impressionnant. Ce n’est ni l’expérience ni la compétence qui lui manquent.
Après le baccalauréat, il entame une série d’études en France qui le conduira successivement à Grenoble d’abord, où il obtient en 1974 une licence de mathématiques appliquées. En 1976, à Montpellier cette fois, où il obtient une Maîtrise des méthodes informatiques appliquées à la gestion (MIAGE) et sort major de sa promotion. En 1977, toujours à Montpellier, il décroche à l’Institut des sciences de l’informatique le diplôme d’Ingénieur en informatique et en gestion.
En 1981, à Paris enfin, à l’Institut d’administration des entreprises, une des plus solides et réputées écoles de formation en management de France, il obtient le Certificat d’aptitude d’administration des entreprises de Paris. Sur le plan professionnel, après avoir servi pendant quelques années dans des entreprises en France, il revient au bercail. Après l’élection d’Alpha Oumar Konaré à la magistrature suprême du pays, il est nommé secrétaire général de la présidence de la République, de 1992 à 1993. Puis ministre des Finances (1993-1994), poste auquel s’ajoute la responsabilité du Commerce (1994-1997). Reconduit ministre des Finances de 1997 à 2000 et enfin ministre de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme, de février 2000 jusqu’à sa candidature à l’élection présidentielle de 2002.
Vu ce parcours, nous savons que ce n’est ni l’expérience ni la compétence qui manque au candidat de l’URD. Sur le plan africain, il fut président de la Commission de l’union économique et monétaire ouest Africaine. Durant ce mandat à Ouagadougou, Soumi a beaucoup appris et a tissé beaucoup de relations tant sur continent africain que sur le plan international. Il a côtoyé la plupart des chefs d’Etat africain, le monde des finances. Il s’agit surtout de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Ces relations doivent lui servir beaucoup pour la conquête de Koulouba en principe. Mais un soutien n’est jamais total.
Scruter d’autres horizons
En 2002, Soumaïla est candidat de l’Adema à l’élection présidentielle pour la succession de AOK, à l’issue de primaires folles au sein de l’Adema. Ces élections primaires ont conduit non seulement à la scission du parti, mais aussi à l’affaiblir davantage. L’union sacrée dont le candidat avait besoin ne se réalisera jamais. Le bureau politique national est divisé entre la candidature de Soumaïla Cissé et celle de l’actuel locataire de Koulouba. Comme si cela ne suffisait pas, El Madani Diallo et feu Mandé Sidibé se sont porté candidats en faisant fi des textes du parti qui interdisent toute autre candidature à l’interne. Hélas, le résultat est connu. Au premier tour du scrutin, le candidat de l’Adema arrive deuxième derrière Amadou Toumani Touré avec 21,32% des voix. Au deuxième tour, l’Adema perd le pouvoir : ATT est élu avec plus de 60% des suffrages.
Soumaïla et ses partisans, déçus du comportement des premiers responsables du parti, tirent des enseignements nécessaires. Ce comportement frise avec la trahison, l’irresponsabilité de certains responsables. Et dès lors, la rupture est consommée entre eux. L’avenir de Soumi n’étant plus réalisable au sein de l’Adema, il faut scruter d’autres horizons afin de réunir certaines conditions nécessaires au développement de tout parti politique, surtout la discipline. C’est une condition sine qua none pour tout regroupement humain. Et à l’Adema, tel est loin d’être le cas.
Cette défaite de Soumi s’explique par le fait qu’il n’a pas eu, non plus, le soutien de Koulouba. Alpha O Konaré, le président sortant, a laissé entendre qu’il ne soutient aucun candidat. Les esprits les plus malins ont vite compris qu’il sera difficile pour l’enfant de Niafunké de réaliser en 2002 ses rêves. Mais l’Adema n’est pas à son premier coup d’essai en matière de division. Le président de l’Adema, Ibrahim Boubacar Kéita, avait aussi claqué la porte quelques mois auparavant. Il fut suivi par plusieurs élus et autres cadres du parti. Seule la création d’une nouvelle formation politique répond désormais aux aspirations et convictions de ce membre fondateur de l’Adema-Pasj.
Conquête du pouvoir :
C’est avec regret et amertume si l’on peut dire que l’Urd a vu le jour. Ses fondateurs n’avaient jamais imaginé quitté l’Adema un jour. Mais la politique a ses réalités, que seuls les hommes politiques peuvent parfois l’expliquer et, supporter les caprices, les coups bas des uns et des autres. C’est dans ces conditions que l’Urd a vu le jour, le 1er juin 2003. Il confie la présidence à Younoussi Touré, puisque sa fonction à l’UEMOA l’empêche de faire de la politique. Le départ de Soumi se fera beaucoup sentir à l’Adema. 17 députés rejoignent l’Urd et créent un groupe parlementaire à l’hémicycle. En créant ce parti, l’objectif de Soumi est clair: la conquête et l’exercice du pouvoir. Pour réaliser cet objectif, les structures du parti sont mises en place à travers le pays et en dehors du pays. Le parti participe aux communales de 2004 et crée la surprise en se classant deuxième derrière l’Adema. En 2007, le parti soutient la candidature de Amadou Toumani Touré à travers le groupement de partis politiques dénommé Adp. Aux législatives de la même année, l’Adema obtient 51 députés, et l’Urd se classe 2ème avec 34 députés. Il devient du coup la seconde force politique du pays.
Cette année, le parti affûte ses armes pour les élections générales de 2012. Les dispositions semblent être prises pour la conquête de Koulouba, objectif n°1 et la majorité à l’Assemblée second objectif. Le parti a signé des alliances avec certaines formations politiques.
Personnellement, le candidat de l’Urd a l’expérience du jeu politique et a l’étoffe nécessaire pour prendre les destinés du pays en main. Mais il va falloir batailler dur pour s’installer à Koulouba. Le chemin est long, tortueux, parsemé d’épines. La situation au nord du pays qui menaçait la ténue des élections est de plus en plus écartée pour que les élections ne se tiennent pas. D’importants moyens ont été déployés pour la ténue des élections, plus de 100 véhicules 4×4, plus de 500 motocyclettes… Donc le parti n’a pas lésiné sur les moyens. Ils sont déterminants pour la conquête du pouvoir. Le pays est vaste, il faut parcourir tout le territoire national. Soumi peut y croire eu égard au nombre de ses élus communaux, mais aussi les élus de la nation. Selon des sources proches de la direction du parti, l’Urd compte environ 2500 conseillers communaux à nos jours. Le baromètre de représentativité d’une formation politique se mesure à travers ses élus. En si peu de temps, le parti est devenu incontournable sur l’échiquier politique de notre pays, c’est dû à ses élus. D’autres partis politiques nés avant l’Urd sont loin derrière lui. Il y a aussi la personnalité du candidat. Sur ce plan, Soumaïla fait partie des quatre favoris du scrutin du 29 Avril.
Mais il aura fort à faire face à des mastodontes de la politique qui jouent leur va-tout lors du scrutin présidentiel du 29 avril 2012. Surtout que le jeu des alliances sera déterminant au second tour puisque, apparemment, il est difficile de voir un candidat rafler la mise, à lui tout seul, dès le premier tour.
Birama FALL
ALLAH LE TOUT PUISSANT AIME LE MALI ET LES MALIENS AUSSI AIMENT « IBK »
Aujourd’hui, oui, je suis prêt.
Je suis prêt à mettre mon expérience en action au service du nouveau Mali.
Je suis prêt à mener le combat qui nous mènera vers la victoire.
Je suis prêt à présider le Mali pour que les choses changent enfin!
Jeunes du Mali,
En tant que Président de la République, mon premier combat sera pour vous.
Jeunes de Bamako, jeunes de Sikasso, Kayes, Mopti,Segou,Koulicoro,Gao,Kidal ou Tombouctou, jeunes de la diaspora, vous êtes tous ma priorité. Car il n’y a pas de plus beau combat que celui pour la jeunesse. Il n’y a pas de combat plus essentiel que celui pour l’avenir.
Notre pays est à l’heure des choix.
Levons-nous pour amplifier la mobilisation, car le combat commence dès aujourd’hui!
Levons-nous pour vaincre le chômage!
Levons-nous pour reconstruire l’école malienne!
Levons-nous pour combattre la corruption!
Levons-nous pour rétablir la sécurité sur tout le territoire!
Levons-nous pour restaurer l’autorité de l’Etat!
Peuple du Mali, lève-toi! Ensemble nous changerons le Mali! Ensemble, nous sommes forts. En vous regardant aujourd’hui, je vois notre destin commun. Un destin de victoire.
Inch’Allah !
Je vous donne rendez-vous le 29 avril.
Vive la République,
Vive le Mali!
Soumi sera au troisièeme tour, il soutiendra IBK contre Dioncounda un point c’est tout
Soumi sera au troisièeme tour, il soutiendra IBK contre Dioncounda unpoint c’est tout
Mr IBK Bagbo please,il faut te reposer car Mali veut progresser.Le peuple malien n’a pas oublier ton bilan tres riche comme:deux annees blanche,3 annees facultatives et tu es Bourgeois.IBK Bagbo veut il que,j’appelles Moussa Mara en commune 4.Et IBK Bagbo,tu as prefere abadonner les Maliens de la Cote d’Ivoire pour aller soutenir ton ami Mr Bagbo qui les tuaient,a cause de ton interet personnel.Nous le peuple malien on te dis ceci:on a notre avenir devant nous,non dernier nous ok mr IBK Bagbo le bourgeois.Vive le mali avec Soumaila Cisse inchallah Soumi serra a Koulouba cette annee.
IBK est fini , depassé complètement terminé . Laurent Gbagbo malien Bourama Naloma . IBK est le premier responsable du mal malien . En 2002 si IBK avait accepté la main tendue de Soumaila Cissé au deuxième tour ATT n’allait pas mettre pieds au palais. Après les deux mandats de Soumi le champion cette année IBK pouvait venir. Mais Bourama Naloma sans diplome n’a pas reflechi . Resultat ATT sans parti politique gagne les elections
soumi a bocoup de chance de passer. meme au premier tour qui sait?
Notre pays est à l’heure des choix.
Levons-nous pour amplifier la mobilisation, car le combat commence dès aujourd’hui!
Levons-nous pour vaincre le chômage!
Levons-nous pour reconstruire l’école malienne!
Levons-nous pour combattre la corruption!
Levons-nous pour rétablir la sécurité sur tout le territoire!
Levons-nous pour restaurer l’autorité de l’Etat!
Peuple du Mali, lève-toi! Ensemble nous changerons le Mali! Ensemble, nous sommes forts. En vous regardant aujourd’hui, je vois notre destin commun. Un destin de victoire.
Inch’Allah !
Je vous donne rendez-vous le 29 avril.
Vive la République,
Vive le Mali!
Cette annee les mensonges,les diffamations,les calomnies ne marcheront pas contre Mr Soumi Cisse car le peuple malien est avec lui sans faute.Inchallah Soumi serra le president du mali,vive Soumi.
Mensoges, calomnies ou pas Dieu a tout vu et infligera à tous ces fonctionnaires milliardaires qui se sont enrichis sur le dos des pauvres l’humiliation qu’ils meritent.
quel affaire de cmdt soumi est un bosseur et il est le meilleur candidat aujourd hui,on a vu ces realisations en Afrique, au Mali
Quelles sont les réalisations de soumi?comment est-il devenu milliardaire?repondez à ces questions et sachez que Dieu ne dort pas et le choix du président lui revient.Nous prions tous Dieu pour Zorro.
mr le journaliste vous avez oubliez l affaire de la cmdt quelle griot
Soumi,Dionkis, van,le Mali n a plus besoin de vous.Le peuple malien dans sa majorité est derrière Zorro le sauveur national.
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