Sommes-nous dans une République méprisée ? Non, il faut reconnaître que depuis l’avènement du multipartisme des efforts ont été accomplis. Mais, il reste beaucoup à faire. Surtout qu’il faut savoir que le Général ATT incarne une particularité au Mali, en Afrique et dans le monde. Alors, il ne pouvait se permettre certaines choses. Qui donc pour corriger ces atouts d’ATT mais des tares pour la bonne marche d’un pays démocratique en voie de développement ?
C’est dans deux mois et quelques jours que les Maliennes et les Maliens se rendront dans les urnes pour élire le 3ème Président de la 3ème République. A cet effet, il faut un homme qui incarne l’espérance, capable de hausser un peu le ton en ne tenant pas compte des affinités. Mais que seul le travail bien fait sera récompensé.
Sans forcément parler de redressement dela Nation, il faut dire que le Président qui sera élu en 2012 aura du pain sur la planche. D’entrée de jeu, il doit se dire qu’il ne peut pas seul réaliser les rêves de ses compatriotes. Sans associer tout le monde, il est obligé de faire recours à d’autres forces vives et politiques pour pouvoir relever les nombreux défis.
Après deux mandats assez difficiles, ATT est sur le point de partir. Il veut, à cet effet, sortir la tête haute avec une bonne organisation de la présidentielle. Alors, pour sa succession, la brèche est tendue. Il faut tout d’abord la renaissance politique. Pour cela, c’est aux hommes politiques de redoubler d’ardeurs. Afin que la création et l’entretien des partis politiques ne soient pas un vain mot. Pour qui sait que depuis des années, ce sont des milliards du contribuable malien qui sont mis à la disposition des partis. Alors, l’homme providentiel, c’est qui ?
Certainement un homme politique pour adoucir la souffrance des Maliens dans leur âme. Parce qu’il faut le reconnaître, le fonctionnement des Institutions laisse à désirer. Qui alors pour succéder Att ? Au peuple de le choisir !
B. DABO
