Présidentielle de 2012 : Des barons de l’Adema-PASJ contre les mauvaises langues

0

Avec plus de 50 députés à l’Assemblée nationale et plus de 2 000 conseillers communaux, l’ADEMA-PASJ se positionne comme la première force politique du Mali. Mais cette grandeur du parti du président Dioncounda Traoré est présentée comme inutile tant les querelles intestines sont légion. Mais, de barons de la Ruche vont prendre à contre-pied ces allégations en travaillant au choix d’un candidat consensuel pour la présidentielle de 2012.

Pour l’élection présidentielle,  l’Adema-PASJ veut récupérer la présidence de la République perdue en 2002. Et tous les barons de la ruche semblent être concernés par cette reconquête même s’ils reconnaissent tous les difficultés à trouver parmi eux un porte-drapeau à même de faire l’unanimité. Dans cette quête de l’oiseau, il est revenu que  trois pistes de solution seraient explorées du côté de Dioncounda Traoré et ses amis.  La première piste irait au choix du candidat parmi les vices présidents et le président de l’actuel CE. La seconde voudrait jouer la carte de l’actuel Premier ministre, Modibo Sidibé qui serait militant de l’Adema-PASJ à jour  même de cotisation. Quant à la troisième, elle voudrait une ouverture à tous les cadres du parti.

L’ADEMA saura-t-elle surpasser ces divergences pour faire face à l’essentiel ? Répondent aujourd’hui certains barons qui restent convaincus que leur parti n’aura sa chance en 2012 que dans l’unité et  la cohésion.  Le ministre Ibrahima N’Diaye serait l’un des chefs de file de ceux qui travaillent à la désignation d’un candidat consensuel et crédible. « Avec un candidat consensuel, il n’y a rien à faire, l’Adema-PASJ gagnera les élections générales de 2012 », assène un proche du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Le 1er vice-président partage cette certitude avec d’autres leaders historiques du parti majoritaire comme l’ancien président de l’Assemblée nationale, Aly Nouhoun Diallo, l’ancien ministre de l’Administration et des Collectivités locales, Ousmane Sy et son épouse, ancienne gouverneur de Bamako et ancien ministre, Kadiatou Sow et bien d’autres cadres qui goutent désormais très peu aux querelles de personnes qu’a connu leur parti depuis dix ans.

Même si le parti devait passer par la conférence d’investiture, la ruche ne veut plus connaître des vagues à l’instar ce qui s’est passé en 2002 et 2007 avec des candidatures contre les choix du parti.

En tout cas, les uns et les autres sont convaincus que l’Adema-PASJ va réléver très difficilement d’une nouvelle cassure.

Markatié Daou

Commentaires via Facebook :