Présidentielle d’avril 2012 : La CENI prend la démocratie en otage

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La suspension des débats politiques et de toutes les activités de campagne fait l’objet de vives critiques de la classe politique et même de la société civile à l’endroit de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), dirigée par Mamadou Diamoutani.

Mamadou Diamoutani , président de la Ceni

Le débat politique qui permet d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur les projets de société des politiques, sa suspension compromet notre jeune démocratie comparativement aux pays démocratiques de plus d’un siècle, qui utilisent les médias à moins de deux mois des échéances électorales.

La loi électorale de notre pays ordonne les campagnes à seulement deux semaines des élections et interdit tout débat politique sur les médias. Une situation qui frustre plus d’un puisque cela empêche les différents candidats d’éclairer leur position face à certaines préoccupation de la nation.

La situation actuelle du Nord qui dépasse désormais la personne du président dela République, doit faire l’objet d’un débat entre les politiques et pourquoi pas entre les différents candidats qui doivent chacun donner sa vision pour un règlement définitive de cette crise au nord.

Plusieurs autres préoccupations comme le chômage des jeunes, l’insécurité, l’école, l’économie doivent faire l’objet également de débat pour éclairer l’opinion nationale et internationale. Ce n’est pas en si peu de temps, quinze jours, que ces différents candidats pourront détailler leur vision. Conséquences : les Maliens éliront d’élire pas pour son projet de société.

Ousmane Daou

 

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8 COMMENTAIRES

  1. J’ai compris que le journaliste veut que la CENI fasse une lecture plus intelligente de la loi. En France comme aux USA, il y a la campagne officielle (1 mois ou 45 j avant les élections) où les candidats bénéficient d’un égal accès aux médias et où ils bénéficient d’autres privilèges de l’Etat (sécurité, sauf conduit etc.). A côté de la campagne officielle limitée dans le temps, il y a la campagne non officielle qui peut être lancée à tout moment et où les parties prenantes sont libres de débattre et d’organiser des rassemblements politiques. Ce n’est pas interdit. C’est même souhaité pour une bonne expression de la démocratie et un bon éclairage des électeurs. C’est un réflexe dictatorial d’un autre temps que de vouloir interdire ces activités. Je pense que si la CENI faisait une lecture plus raisonnée des textes, elle allait se mettre en se mettre en marge de ce débat. Elle a autre chose à faire que de contribuer à museler le débat politique.

  2. Merci mes predecesseurs(Koudis lalumiere, Kassin, alfa et Macosa), vous avez quasiment tout dit.
    Mr Daou, J’ai decelé tellement d’incoherences dans petit article que je me demande si tu n’etais pas en état d’ivresse au moment où tu l’a redigé.(toutes les preocupations des citoyens Maliens etaient là depuis quelles années; faut-t-il attendre l’année electorale pour qu’un leader politique se prononce sur les crise de la Nation?
    Je comprends, c’est des poemes bien ecrits qu’ils veulent nous exposer, ce qui n’a rien à voir avec leurs visions politiques de la nation. (RECTIFICETIF MR DAOU, la societé civil, que nous sommes, ne critiquons pas cette decision de la CENI, au contraire nous la saluons).

  3. La loi electorale doit etre respectee, c’est fondamental si nous voulons d’une democratie transparnete et respectueuse.

  4. Monsieur Daou sois un peu sérieux. Tu as toi même dit que “La loi électorale de notre pays ordonne les campagnes à seulement deux semaines des élections et interdit tout débat politique sur les médias”. A partir de là dis nous alors qui prend la démocratie en otage. ALORS MONSIEUR, CULTIVE TOI D’ABORD AVANT DE PORTER DES ACCUSATIONS CALOMNIEUSES.

  5. Quand la démocratie accouche d’un régime de généraux vauriens

    Un pays s’en sort par la qualité de ses ressources humaines et non pas seulement par ses ressources naturelles.

    En érigeant en mode de gouvernance la médiocrité, l’impunité, le manque de culture du résultat, le clientélisme, le Grin mania, l’injustice, le manque de sérieux et le mensonge, le régime moribond des généraux vauriens a reçu à mettre la corruption, le vol, la dépravation des mœurs, l’incivisme parmi les premières valeurs et pratiques de la société malienne.

    Le résultat se passe de tout commentaire pour une fois je vais laisser l’armée et la guerre du nord en paix. 

    Mes compatriotes s’en occupent suffisamment et j’ai suffisamment parlé sur le sujet pour mériter mon “repli stratégique”.

    L’enseignement supérieur public agonise et enchaine des années sans que certains étudiants puissent être  évalués sinon  suivre des cours.

    Aux grèves à répétition s’ajoute le manque de planification sérieuse pour accueillir une armée de jeunes bacheliers (amphi bombés, gestion calamiteuse des effectifs, magouille de toute sorte, violence physique et notes financièrement et/ou sexuellement transmissibles).

    L’enseignement supérieur privé est le nid d’un laisser aller suicidaire. 

    Dans ces conditions, le milieu scolaire et universitaire ne peuvent  nullement pas produire des cadres et des techniciens valables dont un pays (qui veut réellement se développer), peut compter.
     
    L’incompétence et la médiocrité qui nous envahissent déjà ne représentent que l’avant goût d’une déferlante déconfiture si on ne se ressaisisse pas à temps.

    La justice est tellement impuissante devant les crimes, les délits et autres infractions à telle point que la vraie justice chez nous est en réalité l’impunité. 

    Oui c’est une aberration mais c’est comme ça, une sorte du monde à l’envers.

    Plus quelqu’un vole plus il est apprécié par tous (ses supérieurs, ses collègues, ses voisins, ses électeurs, sa famille…) et plus il a des promotions.

     “Dougabou Den Do”; “A kèra finyé”; “Allah de ya tâ kayé”; “Wili i ka chaise da a mâ”….

    On fait même attention de ne pas les “humilier” du moment où ils sont “chefs de famille”. Elle est belle celle la.

    Alors fonds mondial, fonds japonais, fonds canadien, fonds américain, fonds banque mondiale, fonds monétaire international, même fonds malien rien ne trouve plus le moindre respect aux yeux de nos “Dougabou Den”.

    Alors paludéens, sidéens et autres malades de tuberculose, d’huicoma, de l’école, du chômage, de la vie chère, des conflits fonciers, peuvent mourir de leur belle mort. Et je m’excuse pour les malades oubliés.

    Peut importe que l’autre se met à écrire et réécrire des rapports, nous les magistrats et procureurs on n’a pas son temps surtout que le gouvernement même  trouve que son “manque à gagner” n’est pas un vrai terme d’audit. Pourquoi s’embêter?

    Alors à côté du “Dougabou Den” s’activent les “N’bè tâ gnini” par tous les moyens: vol à l’arraché, vol à main armée, cambriolage, escroquerie, abus de confiance, “Sourafin”… 

    Tous les moyens sont bon pour avoir son prix de condiment, faire plaisir à sa minette, frimer et avoir sa villa si affinité au risque  de se faire bruler vif en plein jour.

    La justice et la police anti criminalité ayant démissionné le matin, l’insécurité et la vindicte populaire s’autoproclament,  le soir, institutions de la république des généraux.

    Ah les institutions, c’est gentil de nous rappeler, mais on doit les renouveler non?
     Oui le 29/04/2012 sauf que depuis 2009 on rame sur le fichier électoral. 

    On était dans la classe Ravec on n’a échoué et on nous a rétrogradé d’une classe, maintenant on est Race amélioré. 
    Ça ne fait pas rêver mais bon si ça peut aider à renouveler les institutions d’une colline et de Bagadaji,  c’est l’essentiel. 
    Ah Oui!  Ça c’est vrai, on est en démocratie consensuelle depuis 10 ans, je ne vois pas comment on ça changer quelque chose qui marche pour des gens qui soufflent presque tous dans la même direction depuis le début. 

    Je lance ici, un avis de recherche d’une opposition malienne pendant les 10 dernières années et au sein de la CENI.

    Alors, tous pour le Race amélioré, à vos référendum, présidentielles, législatives et communales prêt! partez!!

    Je vous assure qu’au point où nous en sommes je voterai même “Fatôkèni n’toutourou” pourvu que la page de ce régime des généraux vauriens puisse être tournée et qu’un nouveau vent souffle enfin pour le Mali.
    Et puis  ce serait sans rancune.

  6. Depuis quand le fait de demander de respecter les lois en vigueur est une prise d’otage de la democratie? Les amis,soyez sages! Le Mali d’aujourd’hui a des priorite’s plus importantes que la course pour remplacer ATT.

  7. Mr Daou, on s’en fout de votre débat politique qu’ils attendent l’ouverture officielle de la campagne!!! Avec cette crise du nord on sait maintenant quel genre de journaliste est le journaliste malien!!! Vous aurez du mal à nous convaincre encore avec vos paperasses 👿 👿 👿

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