Alors que les résultats de l’élection présidentielle sont attendus avant vendredi 17 août, les autorités ont déployé un impressionnant dispositif sécuritaire à Bamako. La capitale malienne est quadrillée par la police et l’armée, épaulées par les Casques bleus de la Minusma.
Sur l’avenue Kwame Nkrumah, une voiture de l’armée et une voiture de police circulent lentement. A l’arrière des pick-up, une cagoule couvrant leur visage et un AK47 entre les mains, soldats et policiers – d’habitude simplement armés de pistolets – scrutent les alentours avec une attention redoublée.
À quelques centaines de mètres de là, devant le commissariat de police situé au cœur du quartier des affaires Hamdallaye ACI 2000, des soldats remplissent des sacs de sable qu’ils entassent pour protéger le bâtiment. À l’intérieur, dans le centre de vidéosurveillance et de commandement, une dizaine de policiers ont les yeux rivés sur de grands écrans de contrôle qui retransmettent en direct les images des principales artères de la ville.
Craintes et tensions
Mardi 14 août, le dispositif sécuritaire a pris une ampleur impressionnante, à quelques jours – voire quelques heures – de la proclamation des résultats du second tour qui a opposé le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, à Soumaila Cissé.
Le dispositif déployé pour sécuriser l’élection présidentielle a pris une ampleur inédite. La tension est d’autant plus grande que de part et d’autre, les déclarations accentuent la crainte de voir le pays basculer dans une crise post-électorale.
Le chef de file de l’opposition a d’ores et déjà annoncé qu’il ne reconnaîtrai pas les résultats que doit annoncer le ministère de l’Administration territoriale. Du côté du président sortant, Boukary Treta, directeur de campagne de la coalition Ensemble pour le Mali, a affirmé mardi 14 août dans la soirée : « Les résultats issus du système de centralisation de notre QG de campagne indiquent que le candidat Ibrahim Boubacar Keïta serait réélu de manière large et confortable. »
Lieux stratégiques
La sécurité a été renforcée au niveau des lieux stratégiques de la capitale. Les rues qui mènent au ministère de l’Administration territoriale et à la Cour constitutionnelle, qui doit valider les résultats, sont fermées à la circulation.
NOUS AVONS DÉPLOYÉS DES AGENTS DES RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX, MAIS AUSSI DES MILITAIRES ET DES POLICIERS EN CIVIL
Le 13 août, lors d’un point de presse organisé au lendemain du vote, le général Salif Traoré, ministre de la Sécurité intérieure, a surpris les journalistes en se présentant en uniforme. « Nous avons déployé des agents des Renseignements généraux, mais aussi des militaires et des policiers en civil. C’est de la prévoyance », explique-t-il à Jeune Afrique.
Autre mesure prise ces derniers jours : dans les camps militaires, la sécurité entourant les magasins d’armement a aussi été relevée.
Les autorités ont annoncé avoir déployé 36 000 militaires sur l’ensemble du territoire malien pour sécuriser le second tour de l’élection. Combien sont-ils à Bamako ? Le ministre de la Sécurité intérieure ne donne pas de chiffres. Des sources sécuritaire maliennes évoquent quant à elles près de 3 000 agents mobilisés pour sécuriser la capitale.
Opposition sous surveillance ?
Un dispositif qui a notamment vocation à rassurer les habitants mais qui inquiète aussi dans les cercles proches de l’opposition. Des rumeurs circulent faisant état de la surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre des membres de l’opposition. « Des patrouilles militaires sont venues me voir à plusieurs reprises. Je suis militaire et je sais que dans des missions officielles, il arrive que l’on en glisse d’autres, non officielles celle-là », nous confie un général malien à la retraite, très actif ces derniers temps aux côtés de l’opposition.
Il n’est pas le seul : d’autres leaders politiques se sentent sous surveillance. « Je n’ai jamais demandé de protection, mais je vois des militaires passer plusieurs fois par jour devant mon domicile », affirme Mountaga Tall, le président du Congrès national d’initiatives démocratiques (Cnid-Faso Yiriwaton), qui soutient Soumaila Cissé.
« Aucun d’entre-eux n’est sous surveillance », assure pourtant à JA le ministre malien de la Sécurité intérieure. « Au tout début de la campagne, à la demande de certains candidats, nous avions posté des soldats devant leur domicile pour assurer leur sécurité. Ce dispositif a été maintenu à cause des ralliements et du rôle qu’ils ont joué durant le second tour. Mais une fois les élections terminées, ce dispositif sera levé », affirme le ministre Salif Traoré…Lire la suite sur jeuneafrique
Au fond il faut laisser les maliens entre les mains d’IBK. Ce sera un beau spectacle bientôt. Ce pays est vraiment maudit
bien dit si c est le malheur la pauvrete qu ils veuillent tant pis que mariko ferme sa radio a ceux qui viendront raconter leur malheurs
Vive la démocratie Abas la fraude et honte a ceux qui veulent nous museler où nous empêcher d’exprimer nos sentiments ou nos pensées il va falloir que chacun prend sa responsabilité sinon le Mali sera entre les mains des terroristes qui sont entrain d’arbitrer la présidentielle en faisant des votes a 100/100 pour le président sortant partout où ils ont semés la terreur les massacres de nos vaillants militaires de nos fonctionnaires qui risquent leurs vies avec leurs familles ceux qui ont perpétrés ces actes sont aujourd’hui les amis du président sortant alors que le Mali est aujourd’hui dépendant du FMI et de l’UE
@sis, jieudi sera la proclamation des resultats provisoirs car les papiers ne sont pas venus du Nord encore ou Boua doit partir sous peu pour etre le President de l’Azawad!
C’est normal.
Quand on a volé et triché, il est normal de se protéger contre la colère du peuple.
Ce déploiement militaire et policier est une méthode des Républiques bananière. Le préalable d’un coup d’Etat électorale.
Le souci est que les maliens connaissent la piètre l’efficacité de ces militaires et policiers.
Les policiers sont spécialisés dans le racket des automobilistes et les militaires spécialisés dans la fuite devant les djihadistes.
Ils ne sont rien devant une population en furie.
De plus, tous ces casqués devront un jour rendre compte à la justice Malienne.
Eux et leurs commanditaires feraient mieux d’affuter leurs argumentaires le jour où il leur sera demander de justifier leur violences contre des civils au lieu d’aller combattre des terroristes.
Le général ministre s’est montré en tenue d’apparat militaire. Il aurait pu s’enrouler de pagne ou porter une jupe, cela aurait eu le même effet.
Pourquoi les policiers et les militaires vont faire usage de leurs armes contre leurs frères et sœurs contre leurs papas et leurs mamans nous sommes en démocratie et le droit de manifester est un droit fondamental surtout dans les conditions où on veut nous imposer un président qui n’a pas été élu dans les conditions normales le peuple le peuple du Mali ne veux pas d’ Ibk lui personnellement je le respecte car il a l’âge de mon père et aussi la manière la plus honorable pour lui c’était de pas accepter cette flagrance triche car c’est une vraie insulte pour son pays car tous les maliens seront considérés comme des tricheurs merci
Bonjour je penses la violence c’est Ibk qui le souhaite il n’a qu’à la prendre des leçons avec le général Moussa Traoré et si je me trompes pas a l’époque c’est la même présidente de la cours constitutionnel qui représentait le ministère public et Mr Malé était le président de la cours qu’est ce qu’elle n’a pas fait pour enfoncer davantage Moussa Traoré et aujourd’hui c’est encore elle qui va proclamé les résultats controversé de cette élection honte a mon pays
A partir de 20h , la frontière de l’Azawad avec le Mali sera fermée jusqu’à l’établissement de la sécurité à Bamako.
Sur ordre du President Azawadien Ibrahim Boubacar Keita dit Boua, la frontiere entre la Republique Populaire et Democratique de l’Azawade et de la Republique du Mali sera completement fermee jusqu’a l’etablissement de la securite dans la region de Mopti.
Très bien. FORMIDABLE sinon Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut rien entendre. Cécilia vient de dire qu’elle n’a pas vu de fraude, qu’il n’y a pas eu fraude.
Mais FUITE en avant du MALOYA, SOUMI veut s’engager dans la voie de la violence. Il veut tout casser. Il veut brûler le pays parce qu’il est certain de perdre. Est ce là le comportement d’un Homme d’État même s’il a “des preuves” ? Vous vous êtes trompé en vous liant à des hommes comme TIEBLE qui n’ont plus rien à gagner et qui n’ont plus rien à perdre. Sauf qu’à être martyr. Un délinquant comme RasVache qui te trahira face à plus offrant. Mon Cher CISSE, reveilles toi, SABALI. ON SAIT OÙ ET COMMENT COMMENCE LE BALAWOU, MAIS ON NE SAIT PAS QUAND ET COMMENT IL FINIRA.
TIEBLE, INCHALLAH TU SERAS MARTYR ET TU AURAS TON ROND POINT AVEC TA STATUE EN 2023 QUAND SOUMI SERA À KOULOUBA
Vous voulez un pays sur le vol et le mensonge alors allez y ,IBK va tire tout le Mali vers l’enfers…plus 2000 milliards voles au tresor public,prets de 4000 morts depuis sonn arrivee,150 voyages a ext avec une inncidence budgedaire de 20 milliards,des scandales financiers en cascade….Continuez d’hair votre pays,votre peuple en defendant le faux.C’est pathetique !
Lire:Vous voulez Construire un pays sur le vol et le mensonge alors allez y .
quel wara dite plutot salamadre bassa blakoro
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