Au Mali, la bataille s’annonce déjà rude pour la conquête de Koulouba. À dix mois de la tenue des élections, des intrigues politiques font bon ménage au sein des partis politiques pour le soutien d’un candidat à la présidentielle de 2022. De la pré-campagne à l’investiture du nouveau président, les hommes politiques seront donc à la manœuvre pour fomenter des coups bas, soit contre un adversaire direct, soit contre leurs propres formations politiques. C’est ce phénomène politique typiquement malien qui se déroulerait actuellement en faveur du richissime candidat déclaré à la présidentielle de 2022. Seydou Mamadou Coulibaly en serait aujourd’hui la coqueluche des cadres des grands partis politiques
À dix mois de la fin de la transition, la précampagne bat son plein et chaque candidat essaye de ratisser large chez les grands partis politiques. C’est le candidat de Seydou Mamadou Coulibaly. Si l’on en croit certaines indiscrétions, des cadres de l’Adema, l’URD et du RPM travailleraient en effet activement pour soutenir la candidature du milliardaire. Cela, en dépit du fait que leurs formations politiques aient officiellement indiqué qu’elles fourniront un candidat interne. Ces cadres qui seraient sur le point de trahir leurs familles politiques seraient bien engagés dans leur soutien pour le candidat désigné du mouvement ‘’Benkan’’. Quoi qu’il en soit, une chose est vraie : les trois grandes formations politiques connaissent aujourd’hui une instabilité politique manifeste.
Depuis la fin du mandat d’Alpha Oumar Konaré en 2002, l’Adema, en dépit de son implantation dans l’ensemble du territoire national, a toujours fait le choix de ne pas aller à l’opposition. A l’Adema, les ténors du parti sont en guerre de positionnement. Il leur serait difficile de désigner à l’interne un candidat consensuel lors de la bataille électorale de 2022. Or, il est chuchoté que le richissime aurait déjà intégré la famille des abeilles à partir de la sous-section de Markala. Ainsi dans la Ruche, certaines abeilles auraient menacé de claquer la porte du parti si celui-ci ne soutient pas Seydou Coulibaly comme son porte-étendard en 2022.
L’URD avec la perte brutale de Soumaïla Cissé est en refondation pour l’avènement d’un nouveau leadership. Face à ce défi, certains cadres seraient déterminés à soutenir une candidature externe. Ils estiment que Seydou Mamadou Coulibaly serait le profil idéal pour donner un sens à leur projet de société libéral. Avec la chute d’IBK, le RPM qui n’a jamais grandi est en déliquescence. Les Tisserands, héritiers du bilan calamiteux d’IBK, vont plutôt œuvrer à maintenir leur existence dans le marigot politique malien. Ce parti pourra d’ailleurs difficilement fournir un candidat consensuel à l’interne. A l’Adema, les ténors du parti sont en guerre de positionnement. Il leur serait difficile de désigner à l’interne un candidat consensuel lors de la bataille électorale de 2022.
Toutefois, le patron de l’entreprise Cira-Mali travaillerait énormément pour l’option d’une candidature indépendante sous la bannière de son mouvement politique dénommé ‘’Benkan’’ ou pacte citoyen. Un mouvement qui a été officiellement lancé le samedi, 10 avril 2021, à Mopti. Son appareil politique est composé d’hommes d’affaires, d’associations, de groupements de jeunes, femmes et cadres de certaines formations politiques.
Falaye Keïta
Ce n’est pas Seydou qui est leur coqueluche mais son argent. Le Malien est prêt à tout pour avoir de l’argent. C’est triste!!!
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Ce n’est pas Seydou qui est le coqueluche mais son argent. Le Malien est prêt à tout pour avoir de l’argent. C’est triste!!!
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