Présidentielle 2022 : Plus de 20 prétendants au fauteuil présidentiel

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Sauf changement de dernières minutes l’élection présidentielle aura lieu au 1er trimestre 2022. En l’absence de la candidature du président sortant (démissionnaire sous contrainte le 18 août 2021) et celle des ténors de la transition, les candidats se bousculeront pour prendre les rênes de notre pays pour les 5 prochaines années. Les uns croyant en leur présence sur le terrain et en leur chance, et les autres misant sur les probables ralliements afin d’avoir des strapontins en cas de victoire de leurs alliés.

 

Sous réserve des dispositions de la nouvelle loi électorale qui pourraient, dans une certaine mesure, freinées la multiplication des candidatures à la prochaine élection présidentielle, nos analyses et recoupements nous poussent à prévoir une multitude de candidatures. Un gâchis pour le budget des élections. Sauf changement de dernière minute, les électeurs maliens seront conviés aux urnes en 2022. En tout cas, si l’on s’en tient au projet de chronogramme qui circule sous les manteaux. Déjà, en observant les mouvements dans les différents états Major politiques, on peut s’attendre à une floraison de candidatures que nous pouvons classer en 3 catégories. La première comprend la candidature de ceux qui se sont jadis présentés à la très complexe élection présidentielle et qui comptent rebeloter pour se donner de nouvelles chances d’accéder à la magistrature suprême en l’absence d’IBK débarqué et de son challenger Feu Soumaila Cissé. Il s’agit de: l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo président d’honneur de l’ADP- Maliba, l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra du RpDM, Housseini Amion Guindo de la CODEM, Oumar Mariko de la SADI, l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé des FARE, Mamadou Diarra dit Igor de (Mali en Action) et qui vient d’atterrir à l’URD avec armes et bagages, l’ancien ambassadeur du Mali en Inde Niankoro dit Yeah Samaké du PACP, Moussa Sinko Coulibaly de la LDC, Mountaga Tall du CNID, Mamadou Oumar Sidibé du PRVM- FASOKO. La 2e catégorie des potentiels candidats comprend les leaders de partis politiques et personnalités qui, à cause de leur soutien à la candidature d’IBK ou à d’autres candidats, ne se sont pas présentés en 2018. Il s’agit de Soumeylou Boubeye Maiga de L’ASMA- CFP, Tieman Hubert Coulibaly de l’UDD et chef du regroupement politique ARP. Il y aura en plus, les candidats des 2 poids lourds de l’ancienne majorité présidentielle. Il s’agit du RPM au sein duquel le nom de son président Bokari Treta revient régulièrement et de l’ADEMA- PASJ qui aura son candidat. Les anciens Premier ministres Moussa Mara du parti Yelema (soutien du candidat Cheick Modibo Diarra en 2018), et Abdoulaye Idrissa Maiga de la plateforme ‘’un Mali d’avenir’’ (très effacé lors de la campagne électorale de 2018) sont aussi annoncés comme candidats. A ceux- ci il faut ajouter la candidature de Jeamille Bittar du MC- ATT. La 3ecatégorie comprend des candidats qui seront face aux électeurs pour la 1ére fois. Il s’agit de l’ancien Premier ministre Dr Boubou Cissé qui sera soutenu par un mouvement créé pour les besoins de la cause et qui est présidé par l’ancien ministre de la justice Me Kassoum Tapo, il s’agit du MOREMA (Mouvement pour la refondation du Mali). Dans cette catégorie, il y a aussi la candidature de l’homme d’affaires Seydou Coulibaly (PDG de CIRA) qui sera portée par son mouvement ‘’Benkan’’ dont le lancement officiel prévu à Mopti a été annulé pour raison de COVID-19. Il y a aussi le candidat du PDES, l’ancien ministre des mines Hamed Diane Semaga qui est en gestation. Pour ce qui est des APM (les associations pour le Mali), elles préparent activement et minutieusement la candidature de leur champion, le jeune entrepreneur Moussa Sanaba Keita PDG de la société EMK. Même ferveur au sein de l’association vision nouvelle qui soutiendra la candidature du président du conseil de base des maliens de Guinée Alou Traore. Autre candidature en gestation, il s’agit du jeune et richissime homme d’affaires Ibrahim Diawara de ‘’Malien Tout Court’’. Cette liste est loin d’être exhaustive parce que d’ici la date de l’élection beaucoup de candidatures à la candidature peuvent se faire, se renforcer ou même se défaire.

En attendant, on peut s’attendre à plus de vingt candidats qui seront dans le starting block.

Oumar Baba Traoré

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8 COMMENTAIRES

  1. Treta n’aura même pas la voie de son derrière. Un imbécile, un IVROGNE de Moscou. Un délinquant qui à fait divorcé beaucoup de femme et le nomme comme chef des de cabinet et chargées de mission pour qu’elles l’accompagnent pendant les missions.

  2. LES MALIENS DOIVENT SE DIRE QUE LES VIEUX POLITICARDS NONT PLUS LEUR PLACE DANS L’ARENE POLITIQUE. CE SONT EUX QUI ONT PILLE CE PAYS ET SEME DE LA MERDE. DONC CEST A LA JEUNESSE DE DIRE NON. Moussa MARA EST POUR LE MOMENT LE SEUL FILS DIGNE DE CE PAYS A FAIRE LAFFAIRE DE CE PAYS . AUTREMENT CE SERAIT LE KO.

  3. Dans la plupart des pays improductifs, pauvres et très mal gerés, la seule et unique manière de s’enrichir vite sans travailler ni rien inventé est la politique. Cela explique la foule des candidats à chaque élection.
    cela explique également la manie pour les présidents successifs de s’accrocher au pouvoir comme une boué avec des deuxieme, troisième, quatrième, cinquième, sixième mandat.
    Même quand les présidents portent des couche-culotte, ils veulent quand même rester au pouvoir.
    Quand ils veulent quitter le pouvoir, la famille, les amis et tous ceux qui en profitent leur déconseillent et leur trouvent des arguments imbéciles de toute sorte.
    L’argument le plus utilisé est de vouloir continuer l’oeuvre entreprise comme si sans eux il n’y a plus personne au pays.
    Des milliards sont dilapidés pour organiser une élection qui n’a aucune utilité pour le pays puisque ces élections installent au pouvoir des rapaces prêts à dépécer l’économie restante.
    Combien a été utilisé pour installer IBK et sa clique au pouvoir ? Et combien de milliards cette clique a ensuite détourné des caisses publiques ?
    Nous sommes dans un cercle vicieux qu’il faut rompre. nous attendons des miracles des gens dont le souci principal est de s’enrichir et d’organiser leur impunité. IBK est aujourd’hui tranquille en plein centre de Bamako après avoir soulager les caisses publiques de centaine de milliards.
    D’autres IBK guettent la présidence en affutant leur argumentaire.
    Nous n’avons pas encore compris qu’aucun pays au monde ne s’est développé sans le travail, l’éducation et la rigueur dans la gestion des biens publics.
    Mais est ce que nous prenons exemple des autres pays ? Non !
    Nous sommes préoccupés à applaudir le nouveau voleur d’Etat et sa nouvelle équipe de ministres ( entre 32 et 35 ) de préférence.
    KABAKO !

  4. N’oublier pas la candidature de Habib DEMBELE dit Guimba National et de Maroubatrou DIABY qui même dans sa tombe en veut encore. Bakary TOGOLA est aussi prêt à briguer la candidature pour sauver notre agriculture moribonde, avec l’annonce de chiffres fallacieux au peuple malien, 20 millions de tonnes par-ci , 50 millions de tonnes par-là, des menteurs invétérés, honte aux prétendants. Tout ce qui trahira notre MALIBA, périra INCHA ALLAH.

  5. Plus de 20 vautours feroces dans le ciel du Mali pour le manger, seul AIM est un cadre valable sinon tout le reste c’est du “to-chilen”.

      • AIM est un homme intègre, honnête, travailleur et sérieux. Voilà quelqu’un qu’il nous faut vraiment. Même les prétendants à la présidentielle savent être eux que AIM est le candidat idéal. Mais c’est dommage que l’égoïste fera que les gens vont allés dans tous les sens.

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