En prélude de l’élection présidentielle qui sanctionnera la fin de la transition malienne, les différents prétendants au fauteuil présidentiel s’activent déjà en multipliant les sorties sur le terrain. Ils exploitent les différents bastions électoraux pour nouer des liens avec des grands électeurs ainsi qu’avec la population.
On y trouve également, des candidats naturels pour ne pas dire des favoris à la prochaine élection présidentielle. Cela compte tenu de leur expérience dans les rouages de l’administration et la connaissance parfaite du pays. Ils ont su tisser des liens étroit avec la population. Au nombre de ces candidats naturels ou favoris, il faut citer entre autres, : L’ancien Premier ministre et Président de l’Asma/CFP, SoumeylouBoubeyeMaïga, l’autre ancien Premier ministre Moussa Mara et probablement les candidats de l’URD, du RPM qui préparent actuellement leur congrès pour désigner leur candidat. Mais ils multiplient déjà les sorties sur le terrain. Quant à l’Adema, ses Statuts et son Reglèment intérieur stipulent que le président du parti est d’office le candidat du parti s’il le souhaitait. Raison pour laquelle, la ruche est habitué à accompagner les favoris
Il faut reconnaître que depuis son départ de la primature, l’ancien Premier ministre, SoumeylouBoubeyeMaïga a décidé l’année dernière d’aller vers les Maliens dans les contrées éloignées pour être en contact direct avec eux. Cela renforce et fait de lui aujourd’hui un veritable favori pour la prochaine élection présidentielle.
Toujours dans ce lot des favoris, on peut placer, Aliou Boubacar Diallo, le minier et candidat malheureux de la présidentielle de 2018 où il est arrivé 3ème. Il multiplie également les actions et les mouvements sur le terrain.
Pour ce qui est du RPM, l’ancien parti présidentiel, qui devrait être un potentiel prétendant à la présidentielle, il est en train de descendre dans l’enfer dans certaines localités du territoire national avec des démissions par ci et par là. Cette cascacade de démissions risquent d’affaibilr le parti des Tisserands, si cela n’est déjà fait. Par exemple à Sikasso et Gao, le RPM n’est plus qu’une coquille vide maintenant à cause de la naïveté de certains des cadres du bureau politique national ( BPN).
Le PRVM-Faso, créé en 2013, aussi peut jouer sa chance à la présidentielle, car depuis sa création, il est parvenu à se faire beaucoup d’élus. A côté de tous ceux ci, il y’a l’ancien ministre HousseyniAmionGuindo qui est un habitué de l’élection présidentielle.
Le peuple malien croise le doigts en attendant de voir qui dirigera son destin après la transition en cours.
Pour ce fauteuil présidentiel, des candidats novices se sont invités à la compétition. Ils n’ont aucune notion dans la politique; ils ont été comptables du bilan mitigé de l’ancien régime. Aujourd’hui, ils veulent accéder au fauteuil présidentiel pour la continuité. On y trouve l’ancien Premier ministre Dr Boubou Cissé, l’opérateur économique Seydou Coulibaly qui a lancé son mouvement, le samedi dernier à Mopti.
Pourrait t-il créer la surprise ? Mais on peut dire sans hésiter qu’il risque de mordre la poussière, malgré sa richess sur laquelle il compte en premier lieu.
Il faut reconnaitre cependant qu’il attire déjà certains frivoles politiques qui ne cherchent qu’à se faire les poches. Seydou Coulibaly, dans sa politique envisage de déstabiliser les états-majors des partis politiques naturels.
En tout état de cause, le route de Koulouba, serpentée nous indique déjà que pour y accéder, il y a du boulot à faire. En attendant, les Maliens continuent à s’interroger sur le profil de celui dirigera le pays.
Seydou Diamoutené
Même si ces vieux dinosaures s’accaparent du pouvoir en 2022, ce serait de très courte durée, car aucun acte de refondation et de réconciliation n’a été posé du départ de l’ancien Président à ce jour. Sur la base de quelle confiance le nouveau Président gouvernera? Tous ces anciens dinosaures veulent diriger toujours dans le mensonge, le vol en bandes organisées, la tricherie, le népotisme, le favoritisme, la gabegie, le clanisme, bref avec le comportement de l’ancien système depuis le régime de Moussa TRAORE, avec acteurs d’aujourd’hui comment mettre ceux-ci au même diapason avec cette ancienne gouvernance? Nous restons certains que cela est impossible, il faut absolument donner la confiance au peuple, sinon rien n’ira de bon. Il faut auditer, évaluer et punir à la dimension des fautes commises redonner confiance au peuple et de ne pas faire comme le cas de Bakary TOGOLA et de Amadou Haya SANOGO.
Eh! Allah ka Maliba dèmè!!!
Comments are closed.