Le mandat du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) arrive à terme au mois de septembre 2018. Les nouvelles élections présidentielles sont prévues pour le mois de juillet. D’ores et déjà, ‘’les grandes manœuvres’’ ont commencé pour sa réélection. Cette grande messe électorale de 2018 n’a pas dit tous ses secrets. Car, le tout sauf IBK se dessine dans le landerneau politique.
On s’achemine à la fin du premier quinquennat cauchemardesque du président Ibrahim Boubacar Kéita. Plébiscité à la magistrature suprême avec un score (Plus de 77% des suffrages) jamais égalé au Mali, IBK a oublié la grande confiance que les Maliens ont placé sur sa personne. Comme priorité à droite, c’est un avion présidentiel avec des voyages qui ont battu tous les records mondiaux, mais sans aucun résultat. À gauche, ce sont des scandales de nominations des parents proches à des postes. Sur ce fond, IBK et son équipe ne manquent pas de passer quelques fois des offensives verbales arrogantes contre ceux qui osent donner de la voix pour formuler des critiques. Dans une atmosphère d’insouciance ou d’incompétence, lentement et presque sûrement, le pays s’est plus enfoncé dans une crise et dans des violences. L’administration a fui bien des localités au nord et même le centre du pays est abandonné à la merci des jihadistes ; les soldats et combattants tués se comptent par centaines. À part des communiqués laconiques, aucune autre mesure. A cause de sa gestion chaotiquement chaotique du pays et de ses nombreuses promesses de campagne non tenues, la cote de popularité du Kankélétigui a chuté. Car, les Maliens sont déçus de sa mauvaise gouvernance. Cela a tend d’égard : économie, sécurité, gouvernance, société, etc. Tous les points sont au rouge disent les citoyens déçus. Ils sonnent maintenant la fin du tocsin en votant en 2018 contre IBK qui a trahi la quasi-totalité des personnes qui lui ont porté main forte pour son ascension au pouvoir. Du coup, ceux-ci lui ont lâché. A cause du cumul de ses fautes incompréhensibles et impardonnables, IBK a creusé lui-même sa propre tombe. Ses amis et collaborateurs d’hier sont devenus ses ennemis d’aujourd’hui. Le fardeau social de ses erreurs politiques est devenu tellement lourd que lui seul ne peut plus le porter.
Le tout sauf IBK se dessine dans le landerneau politique. Parmi les partisans à tout sauf IBK, on peut citer entre autres le jeune général démissionnaire Moussa Sinko Coulibaly, les ex PM Moussa Mara, Oumar Tatam Ly, les anciens ministres Mamadou Igor Diarra, Bocar Moussa Diarra, sans être candidat entend apporter son soutien au Dr Hamadoun Touré, l’ex président de l’UIT. La liste n’est pas exhaustive.
Au sein de l’administration des hauts cadres victimes du système d’IBK sont en train de basculer vers l’autre camp, c’est-à-dire du côté de l’Opposition qui est en train de travailler d’arrache-pied à unir leur force pour empêcher un second mandat à IBK. Tous sont déterminés à le balayer.
En tout cas vu la putréfaction actuelle du pays occasionnée par un régime insensible face aux souffrances des populations, les adversaires au président actuel ont affuté leurs armes pour créer l’alternance en 2018. Leur souhait est de voir la page du régime d’IBK tourner. Tous les moyens sont bons pour y parvenir.
A.Touré
tout sauf IBK n’a pas commencé aujourd’hui c’est depuis 2013 mais cela n’a pas empêché IBK d’être élu en 2013. Donc vous serez grandement surpris , ne voyez vous pas les notables , les hommes influents et religieux des cercles et régions converger vers koulouba pour apporter leurs soutiens sans faille a IBK? Donc pour Dire que le mali ne s’arrête pas a Bamako
Je crois plutôt que c’est le schéma de la réélection du président IBK qui se dessine. Avec tous ses candidats les adeptes d’une alternance en 2018 se divisent. Tandis que le président IBK est ses alliés politiques vont en rang serré. Ils sont en train de faciliter les présidentielles au président IBK au contraire. Mais l’idiot ne le sait même pas.
En plus vient s’ajouter l’attaque contre le président IBK de la part de la france. Ce qui est certain c’est que la france ne s’attaque pas à un président africain qui fait leur affaire. Et cela est clair dans la tête de tous les maliens. Les maliens sont plus que mobilisés pour que ce pays se libère et ce n’est pas avec un président que la france va nous imposer.
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